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Le Pub des Psy

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Sujet de la discussion Le Pub des Psy
Thérapies longues ou brèves, cure de parole ou modification de comportement. J'aurais aimé connaître vos expériences.

Passionné par ce domaine, j'assiste à travers les publications actuelles à une guerre de clochers où chacun se perd dans des critiques de la thérapie voisine gagnant généralement à ce jeu uniquement du discrédit tant le discours est grossier.

En tout cas, à chaque fois, la lutte est follement animée tant chacun met de sa personne et de ses croyances personnelles dans le choix de sa profession ou de son traitement (objets intimements liés puisqu'il faut avoir fait soi-même une analyse pour devenir analyste).

Il semble évident que plus qu'une histoire d'école, c'est une histoire de rencontre, et donc d'humain qui se passe dans le choix d'un thérapeute. Et finalement, l'angle philo de l'analyse peut compléter la vue clinique des thérapies cognitives, les expériences validées des comportementalistes, de la maîtrise des chimies des psychiatres...etc...
Quels ont été vos choix, quels ont été vos rencontres ?
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Que ça va te couter cher la discussion
Pourquoi Putain
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Coûter cher, pas spécialement. Les visites chez un psychiatre sont remboursées. C'est un médecin spécialiste. Le psychologue, lui en revanche n'est pas remboursé, et n'est pas considéré comme spécialiste. Ils ont quand meme de bonnes formations ( 5 années en fac de psycho si ma mémoire est bonne ).

Tu peux toujours tenter de prendre contact avec un psychiatre (passe par ton généraliste), mais vu ce que tu décris, j'ai surtout l'impression que c'est de "bons" amis dont tu as besoin. Des personnes avec qui tu pourrais échanger en toute quiétude, en toute confiance, sans finalement avoir la crainte d'être jugé ou mal écouté.

A toi de voir.

En consultant ton profil, j'ai cru voir que tu étais lycéen, je pense donc en fin d'adolescence. L'adolescence est une période durant laquelle on se pose beaucoup de questions sur soi (introspection, consolidation de l'identité), donc dans tous les cas ne t'afolle pas.

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

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Le psychatre, c'est le toubib meme à éviter pour parler. C'est un médecin qui prone la chimie plus que la parole.
Il vait mieux payer de sa poche et voir un psychologue, un psycothérapeute ou un psychanaliste plutôt qu'un psychiatre qui a généralement l'ordonnance facile.
Ça évite de se retrouver à gober des cachetons pour faire passer une soif de communication.
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Hohoho ce vieil apriori :mrg: .

Des psychiatres, tu en a en gros 1 sur 2 qui refuse de prescrire des médicaments. Ce sont des médecins, parfaitement conscient de se qu'ils font, et des conséquences que ça peut avoir. Apres c'est comme pour tout le reste, tu en a des bons et des moins bons.

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

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Non Kloug a raison !
Si un psychiatre sur deux ne préscrit plus de médicaments, ce n'est donc plus vraiment un psychiatre. La différence premiere entre psychotérapeute, psychologue, psychanaliste ou psychiatre, c'est la méthode.
La méthode d'un psychiatre est de préscrire des cachets...entre autres
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Je ne vais pas épiloguer, mais c'est encore faux. Renseigne toi aupres d'un professionnel de santé. Les 4 (bien que 2 ne soient pas reconnus ...) ont des méthodes de travail communes .

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

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Ça n'a rien d'à priori.
Il y a eu des aveux de la part des psy-bio-chimistes qui ont fait foi. (David Servan-Schreiber, Guérir)
C'est aussi basé sur l'expérience perso et celles des proches... à l'unanimité. :bravo:
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Moi aussi ... Ca doit dépendre des régions écoute :mrg: .

La décision d'une prescription médicamenteuse est avant tout prise selon la gravité/avancée de la maladie et la nécessité ou non d'offrir une béquille au patient lors de sa psychanalyse/thérapie. Mais là encore, de bons médecin avertissent des dangers relatifs à la prise de certains médicaments. Mais dans le cas de certaines névroses poussées par exemple, le patient n'a pas vraiment le choix.

Certains psy ont l'ordonnance facile, oui, mais énormement de généralistes l'ont aussi pour ce qui est des antidépresseurs et tranquilisants par exemple.

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

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D'ailleurs je me trompe, ce n'est pas 1 sur 2, mais 35%

Extrait d'un article que je viens de retrouver si ca en intéresse :

Citation :

Les caractéristiques des patients de la première classe (74% des cas) :

Patients consultant pour une maladie psychiatrique caractérisée. Les principales pathologies (par ordre d'importance) sont : les troubles de l'humeur, les troubles névrotiques, les troubles de la personnalité, la schizophrénie, les syndromes comportementaux et les troubles du comportement liés à l'utilisation de substances.

Dans la majeure partie des cas, le diagnostic a été posé par le psychiatre lui-même (77%). Cependant le diagnostic a également pu être posé par un psychiatre hospitalier ou un généraliste (respectivement 8 et 9%) ou par un psychiatre libéral (3%).

Pour 35% des cas, il y a prescription d'un traitement psychotropes : dans 70% des cas, il s'agit d'antidépresseurs et 22% de neuroleptiques, dans une certaine proportion, les deux pouvant êtres associés. Les anxiolytiques benzodiazépines sont prescrits dans 4% des cas. Dans 24% des cas, un traitement psychotrope est prescrit par un confrère (psychiatre hospitalier ou libéral).

Dans 63% des cas l'ancienneté de la prise en charge est supérieure à 1 an et 29% ont un antécédent autre de pathologie mentale

Les caractéristiques de patients de la seconde classe (26% des cas) :

Regroupe les patients demandant une aide psychologique ou présente une souffrance psychologique, plutôt cadre ou de profession intermédiaire

L'origine de la prise en charge est l'accès direct.

Pas de prescription de psychotrope, ni par le médecin lui-même ou par un confrère, mais besoin d'accompagnement psychologique et d'un traitement essentiellement de psychothérapie.

Les difficultés prédominantes sont avant tout des difficultés relationnelles, 53% des cas, une dépressivité prédominante (11%), une anxiété prédominante (10%) et des fluctuations fréquentes et labiles de l'humeur (10%).

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

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Vous avez pas le même réseau de libraires dans votre patelin.

Je trouve la vision que tu dépeints trop théorique. Les stats la réfutent et certains toubibs la dénie aujourd'hui (voir livre cité plus haut). D'ailleurs, on sait que la france est en tête de consommations d'anxiolitiques et neuroleptiques.

S'ils sont encore un recours dans le cas de psychoses, trois bonnes raisons suffisent pour fuir les psy-bio-chimistes dans le cas de névroses (et encore plus dans le cas de léger mal-être) :
• Il y a encore trop d'erreurs de prescrition, dont les conséquences sont lourdes a payer pour le patient. On trouve encore des erreurs de diagnostic entre des psychoses et des névroses.
(d'ailleurs ton tableau provient des pathologies détectées par les psy eux-mêmes, c'est pour dire l'abération : forcément, ceux auquels ils ont prescrit un traitement présentaient, du moins à leurs yeux, une pathologie importante)
• Aucune guérison par le traitement après sevrage.
• Leurs outils de dialogues pour les pathologies légères sont faibles.

Dans des cas adolescents, je crois qu'il est préférable de ne pas rentrer de plein pied dans le monde psy par la porte du médical. Effectivement, il y a trop d'ados dans les cliniques psychiatriques.
Par contre, lors d'une consultation chez un psychologue ou un thérapeute, il peut, le cas échant, aiguiller vers un psychiatre. L'inverse n'arrivera jamais, le corps médical ayant trop tendance à surestimer ses pouvoirs... Pour traduire sa pensée : qui mieux que nous saurait guérir ?

Quant aux résultats ?
Avant de choisir telle forme d'aide psychologique ou telle autre, il est utile de prendre connaissance (par exemple sur le net) du rapport Kouchner traitant des pourcentages de guérisons par les diverses thérapies actuelles. Il me semble éloquant.
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Citation : Je trouve la vision que tu dépeints trop théorique.



Théorique, oui, mais pas seulement. Je te parle de choses que je connais.
Je connais pas mal de psy (le père d'un de mes meilleurs amis en particulier ), j'ai aussi été amené à en voir comme Shishi, bon pour d'autres raisons, passons...

Je m'apperçois qu'il y a un gouffre entre ce que l'on souhaite nous faire entendre et ce qu'il est vraiment.

Citation : S'ils sont encore un recours dans le cas de psychoses, trois bonnes raisons suffisent pour fuir les psy-bio-chimistes dans le cas de névroses (et encore plus dans le cas de léger mal-être) :
• Il y a encore trop d'erreurs de prescrition, dont les conséquences sont lourdes a payer pour le patient. On trouve encore des erreurs de diagnostic entre des psychoses et des névroses.
(d'ailleurs ton tableau provient des pathologies détectées par les psy eux-mêmes, c'est pour dire l'abération : forcément, ceux auquels ils ont prescrit un traitement présentaient, du moins à leurs yeux, une pathologie importante)
• Aucune guérison par le traitement après sevrage.
• Leurs outils de dialogues pour les pathologies légères sont faibles.



Ca pour moi c'est typiquement ce que l'on cherche à nous faire croire.
Sur qu'il y a des erreurs de prescription, mais comme dans tout le domaine médical, malheureusement.
Des guérisons apres sevrage, il y en a, heureusement j'en connais aussi. Reste à déterminer le bon moment pour entamer un sevrage, Dans plus de 2 cas sur 3, le patient décide lui même de commencer son sevrage.
Concernant les pathologies légères au contraire. Mais là le généraliste est apte à intervenir pour écouter/conseiller/rassurer son patient. Après c'est à lui de voir, si un suivi peut être bénéfique voir nécessaire.
Mais ces pathologies légères, ne se soignent uniquement pas par la parole, il existe d'autre méthodes comme la relaxation, l'arthérapie et beaucoup d'autres méthodes dites douces.


Citation : Dans des cas adolescents, je crois qu'il est préférable de ne pas rentrer de plein pied dans le monde psy par la porte du médical. Effectivement, il y a trop d'ados dans les cliniques psychiatriques.



La premiere chose est d'abbord de consulter un généraliste. A lui ensuite de déterminer selon le diagnostic s'il y a lieu ou pas de voir un psychologue ou un psychiatre.
Concernant les ados en Hopitaux Psychiatriques, la plupart y sont pour des problèmes assez grave (envies suicidaires, problèmes d'alimentation, prise de drogue...). On les y envoie lorsque le suivi doit être permanent (et non plus une fois par semaine ou une fois tous les 15 jours).

Citation : Quant aux résultats ?
Avant de choisir telle forme d'aide psychologique ou telle autre, il est utile de prendre connaissance (par exemple sur le net) du rapport Kouchner traitant des pourcentages de guérisons par les diverses thérapies actuelles. Il me semble éloquant.



J'essaierai de retrouver le rapport, je n'ai plus les chiffres en tête, mais il y a beaucoup de réussite, pour peu que la méthode appliquée soit bonne (analytique, comportementale etc il y en a beaucoup)

Pour les statistiques, le problème est qu'on ne retrouve jamais les mêmes. Je prefere en discuter avec des personnes concernées voir avec les médecins que je connais pour me faire une opinion.

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

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[ Dernière édition du message le 19/08/2011 à 15:43:45 ]

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Je pense qu'on ne tombera pas d'accord.
Peut-être, à l'occasion d'un apéro AF, aura t'on l'occasion d'échanger nos expériences et peut-etre changeras-tu d'avis.
En attendant, je te propose effectivement de lire le rapport Kouchner ainsi que DSS, c'est très loin de ton souvenir de résultats. Les seuls résultats sans rechute étant obtenus par des comportementalistes...
sur 16 guérisons : 15 guérison en moins de 10 scéances par la TCC, 1 cas d'amélioration avec la psychanalise sur 2 ans.
Les psychiatres ont moins de chance, ils tombent toujours sur des dépressifs chroniques ou incurables !

Aujourd'hui l'émergence de l'EMDR, des TCC et des thérapies basées sur les expériences aux résultats validées. On a constaté des guérisons sur des cas de traumas profonds et une grande avancée dans la communication avec les autistes.



PS : tu évoques l'âge auquel est né ta passion sans énoncer celui que tu as maintenant. C'était quand ?
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Citation : ou incurables !


ça se peut réellement d'être incurable psychologiquement ?
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Non, c'était du second degré sans smiley.
En réalité, ça dépend surtout du degré d'incompétence du toubib !
Plus ils sont incompétants, plus ils prétendent leurs malades atteints. Normal, ce sont eux qui font le diagnostic (pour preuve, les stats de G2 sont recueillies auprès des traitants et non des traités !)

Par contre certains transfuge (je cite encore DSS) admettent les limites de leur doctrines, et prennent les possibilités de guérisons où elles se trouvent. C'est à dire dans d'autres sciences ou médecines.
Ou encore S Hahusseau qui a fait une avancée formidable sur l'étude et la guérison des troubles de la personnalité hors du chemin des psy-biochimistes.
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23 papa Kloug, donc 6-7 ans, et oui peut être qu'un jour on aura l'occasion d'en discuter, je l'espère.

Je vois que tu cites souvent DSS, je n'ai rien contre cet homme, loin de là, mais pour le cas de l'EMDR par exemple, c'est encore du tout neuf. Meme si les résultats sont fort encourageants, il faut encore attendre, du moins je pense.
Je comprends que l'on préfere encore souvent se référer à la psychothérapie conventionnelle, pour l'instant.
Concernant ces stats , ca ne reflète en rien ce que je connais et voit autour de moi. Je ne peux y croire. Encore une fois je préfère m'en référer à ce que je vois (on a par exemple une bonnes assoc sur Limoges ou patient peuvent se rencontrer, discuter, réconforter pour ceux qui s'en sont sorti...), plutot qu'à ces chiffres.
Au dela de l'incompétance certaines de quelques toubibs, il faut aussi prendre en compte la receptivité du patient aux thérapies, en ajoutant à cela que l'on ne trouve que tres rarement "le" psychiatre qui convient du premier coup. Beaucoup de personnes renoncent au premier échec.
Le psychiatre n'est pas le seul et unique fautif.
Bien que rendant une image d'eux la plus neutre possible, le feeling ne passe pas toujours.
Un Psychiatre A, peut avoir de tres bon résultat avec un patient C, alors que ce même patient C n'aura eu aucun résultat avec un Psychiatre B, psychiatre qui pourtant aura soignée un patient D, que pourtant le psychiatre A n'aura pas reussi à soigner. C'est au cas par cas.

Des incurables il y en a si malheureusement, tres peu mais il y en a. On euthanasie d'ailleurs dans certains Pays d'Europe les personnes atteintes de ces maladies incurables. (Si on parle de la même chose ?!)

Enfin non Kloug, visiblement nous ne tomberons pas d'accord Sexe30.gif

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

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[ Dernière édition du message le 19/08/2011 à 15:45:39 ]

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Tu peux réfuter des chiffres avérés et des rapports réalisés dans une démarche scientifique et préférer l'expérience personnelle, mais ce n'est pas une approche rationnelle, ni un reflet réel.

Mais comment préférer des thérapies qui se prétendent conventielles alors que la science du moi est encore à ses balbussiements.
Il y a t'il une psychiatrie conventionnelle à l'heure où tout reste à apprendre ? À part dans la bouche de quelques médecins charlatans, non. La grande psychiatrie française lobotomisait encore dans les années 70s au nom de la science pour des simples cas de dépression.

Tu cites les internements d'ados, mais n'oublie pas la loi sur l'internement à la demande d'un tiers.
Un reportage montrait le témoignage d'un ado normal qui avait été interné parce que ses parents n'admettaient pas son homosexualité.

Moi aussi, à 19 ans j'avais foi dans la science. Mais maintenant, je suis on ne peut plus sceptique quant à la perspicacité du monde médical. Entre deux, plus de vingt ans ont tempéré mon jugement. On change d'avis.

Quant aux psys : spéciales-dédicaces pour ceux qui sont sûrs de leur science et brandissent leurs diplômes, ce sont ceux qui écoutent le moins !
J'ai par contre le plus profond respect pour les toubibs qui fouillent leurs lacunes, car c'est par leurs doutes et la remise en cause qu'ils ont fait grandement avancer les choses ces 5 dernières années.
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Je te répondrai demain, je vais dormir (mais il est probable au'avec l'age effectivement je change d'approche, tout arrive).

Je te donne juste un lien d'une technique que j'ai essayé durant plus d'un an, le training autogène de Schultz, jette un oeil, c'est vraiment tres efficace et enrichissant, je pense que ca peut t'interesser si tu ne connais pas. N'hésite pas à me dire ce que tu en penses, je lirai ca demain matin.

http://auriol.free.fr/yogathera/relaxation/hypnorelax.htm

Bonne nuit Kloug :coucou:

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

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Je m'inquietes vraiment pour ma "copine, oui avec des guillemets
Elle va vraiment pas bien, déjà qu'elle a jamais été ni très stable, ni très heureuse, là ça atteint des sommets. bon, c'est une adolechiante quoi ...
Mais quoi que je lui dise, elle se braque.
Elle se deteste, elle a envie de mourir mais ne le fera pas , elle déteste les humains ( d'après ses propres termes :| )
Je pense bien que c'est dû à cette période de l'adolescence, tout ça alimenté par des choses qu'elle a vécu ( on va passer les détails mais des choses pas cool )
Du coup voilà, je ne sais plus quoi faire, j'ai peur et en même temps, je l'aime de moins en moins, et je pense l'aider beaucoup, alors je ne sais pas quoi faire, je ne vis plus avec ses crises mais j'ai envie de l'aider...

C'est grave docteur ? et surtout ... est-ce que je fais bien de m'entêter à l'aider alors qu'elle-même me dit que c'est impossible, est-ce que je fais bien de sacrifier ma vie amoureuse pour elle, au lieu de "profiter" ..

C'est compliqué tout ça ...
:??:
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Franchement ? Si tu ne l'aime bientôt plus alors casses-toi.

Je te dis ça parce que j'ai vécu quelque chose de similaire étant jeune et au final je me suis laissé bouffé par une maniaco-dépressive qui allait finalement pas si mal mais qui avait un besoin énorme d'étouffer les autres avec de terribles problèmes. Je sais, tu te dis que toi c'est différent parce que tu l'as aimé, parce que moi je ne la connais pas, etc. Peut-être que tu as raison, peut-être va elle vraiment très mal et il faut faire rapidement quelque chose. Dans ce cas ce n'est pas si difficile de s'en rendre compte, provoques-la (pas trop non plus hein) et étudie ces réactions. Elle t'aime ? Joue là dessus, parle lui, dis lui qu'elle n'a pas le choix, elle doit vivre, c'est dur mais la fuite ne résout rien, dis lui que toi tu en as besoin, etc.. Généralement le genre de sentiments qu'elle semble éprouver n'est qu'une façon d'exprimer une peur de vivre, peur de devenir indépendant, d'avoir à faire des choix, seul. Elle a vécu des trucs durs ? Pour moi à ça a été une raison de plus de me battre, de montrer aux autres que j'étais dur, que je pouvais encaisser, qu'on pouvait compter sur moi dans les situations difficiles, pour d'autres c'est parfois l'inverse qui se produit. Tu dois lui montrer qui elle est, lui faire qu'elle peut être forte, qu'elle peut participer à rendre tout ce qui la dégoute meilleur. Le bonheur n'a de sens que si il est partagé, si elle s'enferme dans ses sentiments elle s'enfoncera de plus en plus. Bref je pense que tu comprend à peu près ce que je veux dire. Mais avant il te faut faire ce choix :
Est-ce que cette personne compte vraiment pour toi ?
Oui - Alors aide là, mais avec violence, agresse-la (psychologiquement hein) sur son terrain, montre lui le reste...
Non - Alors dégage avant de te faire bouffer.
Il ne faut jamais faire passer les autres avant soi-même, ce qui ne veux pas dire non plus qu'il faut les laisser dans la merde. Ce sont quelques expérience de vie pas très fun qui m'ont fait comprendre ça. D'autant plus que lorsque tu te laisses bouffer par quelqu'un d'autres tu ne peux plus aider personne...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Tiens c'est marrant j'ai pas du tout le même vision que Picto, pour le coup.

Déjà ban04, ce que je vois dans ton message c'est que tu te places en position de "sauveur" par rapport à elle, tu veux l'aider et tu penses peut-être que sans toi elle va pas s'en sortir...?
Du même coup tu la places en position de "victime" : elle est malheureuse et c'est pas de sa faute mais toute seule elle est foutue.

Je sais bien que c'est de la simplification à outrance hein. Mais déjà, essaie de voir si tu peux pas changer ta perception des choses. Le but du jeu c'est pas que tu la tires de son trou, c'est que tu la soutiennes pour qu'elle s'en sorte toute seule. Parce que si tu cherches à trop l'aider, ça ne fait que renforcer le déséquilibre de la relation.

Après, faut bien garder en tête qu'on n'est pas responsable des actions et des choix des autres. Pas possible. Tu n'as de contrôle que sur ce que toi tu décides. Donc si le fait d'être là pour l'épauler quand et si elle en a besoin n'est pas satisfaisant pour toi, faut peut-être changer les choses en profondeur de ton côté. :noidea:
Time flies like an arrow, fruit flies like a banana.
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Finalement nos points de vue ne diffèrent pas tant si ce n'est sur la méthode... :clin:

J'ai souvent des sentiments très durs à l'égard des gens qui ne font pas l'effort de s'en sortir car en fait c'est possible, j'en ai fait l'expérience et c'est un excellent apprentissage. Bien sûr, j'ai eu besoin d'aide, mais on ne fais rien à la place des autres, il faut se battre ! Fort ! Ne jamais se laisser posséder par quoi que ce soit ! Ne jamais rester à terre ! Chercher la force des choses, apprécier cette intensité que ce soit avec la rage ou la joie au ventre...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Ok, ça je suis bien d'accord. :boire:
Time flies like an arrow, fruit flies like a banana.
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:boire:

Hors sujet : J'aime bien ta signature

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Tu peux certes l'aider, mais avant tout, il faut qu'elle passe par la case psy, ne serait ce que pour détecter si effectivement elle est maniaco dépressive.

Le terme fait tendance, mais aujourd'hui, on appelle celà personnalité "borderline":
un site intéressant, qui m'a permis de comprendre un peu mieux une femme avec laquelle j'ai eu une aventure.

Elle m'a fait tellement de coups de calgon au début de notre relation que ca m'a profondémment bousculé.
Cette relation m'a néanmoins apporté des choses positives, très révélatrices, puisque son intransigeance, et sa faculté de tout "tourner" contre moi, en période de crise -choses bien ou mauvaises- m'ont permis de mieux comprendre comment on pouvait me percevoir.

Aujourd'hui, je ne la vois plus, elle est fachée, et ne consulte toujours pas de psy, mais elle m'a fait l'aveu qu'elle se reconnaissait dans le portrait dressé par le site que je t'ai mis en lien

Elle a fait un passage éclair, mais à beaucoup modifié ma vie, quoi...

Aussi, j'avais la facheuse tendance d'être attiré par des femmes qui ont ce trouble.
Je les repère assez vite, et je les évite: il faut avoir de très larges épaules, et être blindé, vraiment.

Les premiers indices:
sa relation avec son père, si elle a des vrais amis ( qu'elle cotoie sans "leur cracher dessus"), ses humeurs chaeantes, et ses incohérences entre ce qu'elle dit et ce qu'elle fait.
Aussi alternance de période de grosses fatigues- proche des états dépressifs, avec période d'euphorie intense...dans la même journée.

Citation : Je sais bien que c'est de la simplification à outrance hein. Mais déjà, essaie de voir si tu peux pas changer ta perception des choses. Le but du jeu c'est pas que tu la tires de son trou, c'est que tu la soutiennes pour qu'elle s'en sorte toute seule. Parce que si tu cherches à trop l'aider, ça ne fait que renforcer le déséquilibre de la relation.



Tout à fait, et en premier lieu, lui dire qu'elle peut s'en sortir, et ne rien lui pardonner, lui montrer qu'elle est malade puisque souvent ce genre de personne ne l'avoue pas facilement.
Il faut qu'elle s'en rende compte elle même, sinon, c'est crise sur crise...

Et certainement pas se positionner comme sauveur:
Certains gestes que tu penses capables de lui faire du bien, vont entretenir au contraire sa pathologie.

Sacrifier ta vie amoureuse?
Euh, celà veut déjà dire que tu projettes sur elle une relation avec quelqu'un qu'elle n'est pas.

Déjà la prendre pour ce qu'elle est, c'est important, me semble t'il?
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Citation : et ne rien lui pardonner


C'est essentiel même je dirais.

Citation : Déjà la prendre pour ce qu'elle est, c'est important, me semble t'il?


Oui. Seulement parfois ce type de personne ne sont pas ce qu'elles sont vraiment, notamment lorsque ces mal-êtres ne sont pas si pathologique comme je l'ai évoqué dans ma réponse précédente. Dans ce cas là impossible de faire reconnaitre à la personne qu'elle est malade puisqu'elle ne l'est pas, d'où la nécessité de lui mettre la pression sur le surréalisme de son comportement...

Le psy pourquoi pas mais ce n'est pas une solution obligatoire à tous ces types de problèmes, je pense que n'importe quel esprit un peu rationnel peut jouer le rôle du psy aussi efficacement si ce n'est plus dans une majorité de cas, pas tous évidement.

Si tu choisis de l'aider, il faudra commencer par essayer de savoir effectivement si il y a vraiment une pathologie, un dérèglement, ou si il ne s'agit pas simplement de morosité, d'une fuite, bref juste d'un comportement tel que celui décrit sur le site de notre ami.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier