Le dernier Larcenet défonce à mort.
Sinon, moins connu, ça :
Citation :
Après Voyage aux îles de la Désolation et Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage livre un documentaire, vivant, incarné. Humain en un mot ! d’une mission scientifique en Antarctique, en résonnance avec l’homme, l’humaniste, qu’il est. La Lune est blanche est aussi un beau témoignage sur la fraternité. Fraternité de la fratrie et fraternité de la famille humaine. Emmanuel Lepage dessine les portraits magnifiques de ces scientifiques en mission au bout du monde, de ces femmes et ces hommes discrets, se refusant en héros polaires, se voyant au contraire comme les maillons d’une chaîne qui oeuvre pour l’humanité. « Mais le voyage râpe les peaux qu’on se donne, les apparences sociales. On est nu, la peau à vif. C’est un miroir sans concession. » Tout à la fois bande dessinée documentaire, reportage, récit de voyage et introspection autobiographique, où textes, dessins et photos s’articulent et se répondent dans une harmonie sensible et émouvante, la Lune est blanche est aussi pour les auteurs, fascinés par ce grand désert blanc d’une « beauté pure, rare et unique », l’occasion de se questionner sur l’art et la création…