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Sujet Vous en êtes où de vos études ?

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Sujet de la discussion Vous en êtes où de vos études ?
Bon voila ce thread a été crée pour les AFiens qui s'acharnent sur leurs études, mais pas que ceux qui étudient un instrument ou les techniques du son...ceux qui se retrouvent une 20aine d'heures par semaine dans un amphi ou qui passent leur temps rivés sur leur bureau.

Pour le titre, j'ai hésité. J'allais pas mettre "Le pub des étudiants" heing :oops2:

Pourquoi avez vous choisi cette voie là ? Qu'est-ce qui vous botte là dedans ? Qu'allez vous en faire ?

Vous pouvez aussi parler des études que vous avez faites, je pense notamment aux dinosaures d'AF qui, pour la plupart doivent les avoir finies.

Bon allez je me lance : moi je fais science politique à la fac, 1ere année, j'ai pris ça parce que c'est une formation généraliste où l'on fait plein de choses différentes (philo, socio, histoire,etc...) pour ensuite me spécialiser dans l'évènementiel culturel. Vu que le marché de l'emploi dans ce domaine est bien bien saturé, il faut des diplômes...
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Philosophie à Nanterre Université :bravo:
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Vous connaissez des gens qui travaillent dans le domaine génie civil ? J'aurai des stages à faire l'an prochain, à l'étranger si possible, mais je veux râtisser large :)

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

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Citation : La vie active c'est pourri sauf lorsque l'on fait ce que l'on veut, ce qui nous plait.
Tu dis avoir un taf pourri et t'en foutre. Tu as de la chance (je ne suis pas ironique), moi, je n'arrive pas à tolérer que je puisse perdre mon temps à faire de la merde.
Qu'on le veuille ou non, l'essentiel d'une journée et même d'une vie se passe au taf. Si ça plait pas, ça nous bousille juste l'existence.
Sans parler du fait que l'on gaspille notre énergie à contre-coeur dans quelque chose qui ne le mérite absolument pas.
Les valeurs travail, effort etc ont un sens lorsque ces derniers visent un accomplissement souhaité, un cheminement vers une finalité posée. Sinon, c'est en général de la pure merde pour connards qui n'ont pas la moindre conscience des absurdités qui ont été inscrites en eux.



En fait je supporte ce que je fais car je change souvent, de taf et d'environment, j'ai un mode de vie qui me convient pour l'instant et je sais à peu près ou je vais depuis quelque temps, du coup je me sens plutôt bien, malgré le boulot nul... A la fac, j'étais torturé par l'idée de l'avenir, je passais mon temps dans les bars, je me marrais bien certe, mais la suite me faisait flipper, cette flip a disparu et ça me soulage...

Mais sinon je suis complétement d'accord avec toi sur l'aliénation du travail, ça rend fou, banal, ça te grignote tes rêves et ton énergie. Je suis d'autant plus admiratif que t'ai réussi à te bouger le cul et à reprendre des études qui te plaisent, c'est pas évident comme truc de plonger vers l'inconnu quand tu t'es habitué à la sécurité... :bravo:
Pourquoi Putain
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Perso ça va, le flip du "quoi après" pointe son nez de temps en temps, mais de ce côté là je suis plutôt en mode Inch'Allah :D:
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Mes études, j'les ai finies il y a plus de 20 ans maintenant

J'me rappelle plus grand chose. Mais j'ai pas besoin de savoir grand chose, j'travaille dans un bureau :diable:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Carotte: fac de socio c'est vrai que ça doit être intéressant mais derrière c'est tellement flou...

Je trouve ça génial de reprendre les études et je ne saurais t'encourager assez sur cette voie. Je comprends aussi que les études de socio sont très attirantes, j'avoue que c'est un domaine passionnant. Mais derrière? C'est une des filières avec le moins de débouché...

Cela risque de ressembler à une pause agréable dans ta vie tout ça. A moins d'aller très loin dans le domaine, thèse et compagnie... Mais bon tu dois être plus au fait que moi.
http://www.myspace.com/orkestrafishnnoise - Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé
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Nan mais t'as bien résumé le truc.
Ca mène à rien ou presque. Et oui, j'ai prévu d'aller jusqu'au bout. Tant pis si je finis à 35 balais et que je serai dans la dech pendant encore des plombes avec aucune assurance derrière.
J'préfère me pendre maintenant que de passer ma vie à faire de la merde. Je me suis suffisamment conditionné dans mon mode de pensée que lorsque je ne le suis pas, en plus d'être psychologiquement détruit, je somatise et le deviens physiologiquement.
Il n'y absolument aucun courage dans ma reprise d'étude. C'était ça ou finir par crever lentement. De plus, je n'ai RIEN à perdre.
Je me déteste d'être comme ça. Ca rend la vie beaucoup plus, trop, compliquée.
Dernière phrase sincère du mois : Je suis critique envers ceux qui peuvent à accepter beaucoup de choses, qui n'ont pas d'exigences trop élevées face à leur quotidien, qui ne sont pas vraiment, soit à l'écoute d'eux-mêmes, soit peu conscient du fait que tout ce qui structure leur vie est une création qui ne leur appartient pas mais qu'ils s'approprient en pensant l'inverse.
Bref, je suis critique mais à la source de cela, il y a aussi un fond de jalousie.
J'suis partagé entre le fait de me dire que tout cela pourrait ressembler à de l'immaturité et l'idée que cela perdu, cela serait plutôt de la résignation coupable.
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Vers quel domaine tu comptes aller en socio ?
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Alors oui, pourquoi pas socio... Et en effet, 35 balais pourquoi pas puisqu'il nous reste 40 ans (41 sic) de "plaisir" professionnel derrière. C'est sûr...

Par contre tu peux dévaloriser la démarche, mais cela reste courageux. Beaucoup s'enfoncent dans la merde sans jamais réfléchir concrètement aux moyens d'en sortir. D'autres y réfléchissent mais restent dans le domaine de la théorie, ne pouvant "trouver quelque chose d'assez bien pour eux" ou se laissant aller dans la procastination.

Je comprends cette jalousie dont tu parles. J'envie et je critique parfois aussi ceux qui disent s'épanouir dans leur travail par exemple. S'épanouir dans le travail c'est un fait, mais quelque part ça sonne faux dans mon oreille...

Faire un boulot qui me fait le moins chier possible, voilà comment je conçois la chose. Et pourtant je n'ai vraiment pas à me plaindre et j'aime ce que je fais. Mais voilà, mon taf reste un taf, et avec lui des horaires plus ou moins fixes, des contraintes, la majeure partie de mon temps y passe, des soucis, des responsabilités en plus de celle que la vie "personnelle" nous apporte par paquets de douze...

Par contre, faire un travail de merde je ne pourrais pas, sauf pour gagner suffisament d'argent pour arrêter de travailler au bout de 5-10 ans là je signe tout de suite.
http://www.myspace.com/orkestrafishnnoise - Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé
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Agentcarotte -> Eh beh... Ton post résume exactement ce que je pense. A ce point là c'est dingue !

Je sais pas si c'est lié à une génération, à notre époque, mais je rencontre de plus en plus de monde dans notre cas : L'envie d'apprendre, la soif de connaissances diverses et variées, sans d'ailleurs avoir en filigrane l'objectif d'en faire forcement un métier. L'idée de passer 40 ans de sa vie à travailler sans plaisir ni conviction au détriment de ses envies n'est plus envisageable.

Et pourtant, comme tu le dis, parfois on regarde les autres, les "normaux", et on se dit qu'à choisir, on aurait voulu être comme eux, sacrifiant leurs volontés premières pour des horizons monotones, chiants, mais stables.

Perso, je pense que cette jalousie est plus lié à une pression sociale qu'à autre chose.

Sauf qu'aujourd'hui, de plus en plus de filieres sont "bouchées", et les emplois n'ont plus la stabilité d'antan. Donc cette pression sociale et tout le discours comme "meme si c'est ton reve, t'engage pas la dedans car c'est risqué, c'est une vie précaire" bah ca tombe à l'eau. Aujourd'hui, tout est difficile, et pour un résultat pas certain, donc quitte a choisir, bah autant choisir un domaine qui nous passionne.

Au final, la solution intermédiaire est celle de Khaledo : le job le moins pire. Perso j'me tate encore...

:bravo: