Une page au hasard sur Wiki
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Jules Joffrin
(je sens le bon bide)
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Lgg
Dr Pouet
Etonnant non ?
Hors sujet : Sinon c'est Wikipedia et non wiki. Wiki désigne l'outil informatique utilisé, tandis que Wikipédia est l'encyclopédie collaborative.
Javier Guante Hermoso
Flag!
Dr Pouet
(Marmande est également célèbre pour ses articles sur le jazz : chroniques de disques, concerts... Je regrettais déjà chez lui un côté élitiste / méprisant, un manque d'ouverture d'esprit, de curiosité... Là je découvre qu'il peut aller beaucoup plus loin. Ou alors c'est la vieillesse qui est un naufrage ; il doit y avoir un peu de ça d'ailleurs, dans la découverte et confrontation à ce que permet internet.)
Citation : Madame Wikiwiki
Article paru dans l'édition du 01.02.07
Ce titre dans le journal : « Agronome de formation, cette mère au foyer préside depuis son village du Puy-de-Dôme l'encyclopédie mondiale en ligne Wikipédia. » Mme Wikiwiki, Française de souche, préside Wikipédia depuis octobre 2006. Wiki wiki, en hawaïen, signifie « rapide », « informel ». Mme Wikiwiki a 38 ans, trois enfants, un mari, un potager. Wikipédia est une encyclopédie mondiale en ligne. La singularité merveilleuse de cette encyclopédie, c'est qu'elle est informée, rédigée, mise au point par ses usagers mêmes, ses petits soldats. Wikipédia est à l' Encyclopédie de Diderot ce que le kiwi est à la truffe.
Petite plongée dans le patois des Wikiwikis : « Un wiki : système de gestion de contenu de site Web qui rend les pages Web librement et également modifiables par tous les visiteurs autorisés. Les wikis sont utilisés pour faciliter l'écriture collaborative de documents avec un minimum de contrainte. »
Revient en mémoire un vieux dessin de Chaval. Un bonhomme bancal dans le style de Chaval arbore une jambe gauche deux fois plus longue que le bras qui lui sert d'autre appui ; seconde jambe dressée au milieu du front, nez planté sur le sein, yeux à la Picasso, etc., tout à l'avenant. Simple légende : self-made-man.
Wikipédia, c'est ça, une « self made encyclopedia » : un festival d'erreurs de date, de jugements péremptoires, d'idées reçues, le tout tricoté selon une orthographe très personnelle, très diversifiée, à chacun la sienne. Passons sur les usagers-créateurs (172 millions), la place enviable où s'est hissée Wikipédia. A écouter ses sectateurs, Wikipédia fonctionne comme une « utopie libertaire » - pourquoi se gêner -, selon le bénévolat le plus émouvant : « A peu près 40 000 dollars de dons sont versés spontanément chaque semaine. » Délicieuse spontanéité... Mme Wikiwiki revient de Tampa (Floride), où elle a présidé, aux frais de la spontanéité, le conseil qui se réunit toutes les six semaines (bientôt Rotterdam). Ce conseil est très représentatif du monde entier : trois Américains, un Allemand et deux Néerlandais.
Première puce électronique à l'oreille, Mme Wikiwiki ne met jamais les pieds « dans la capitale ». Elle « déteste la capitale ». Elle est née à Versailles, mais bon, pas de conclusion hâtive. Attention, terrain miné, ne rien dire contre la Toile, filer doux sur la toile cirée : anonymes, héros ou salauds sous pseudos, jouent, en embuscade, aux snipers. Jeu de société, totalitarisme à masque humain, terrain piégé, vie moderne, religion universelle.
Quand son entreprise l'a laissée tomber, elle a épousé la cause de Wikipédia. Puis gravi les échelons de l'utopie libertaire. Potager, petit ordinateur portable, vote Verts à la présidentielle de 2002, pas décidée cette fois (ça va, on a compris), dévouée à la « grande famille à laquelle elle apporte une expertise ». Du potager auvergnat, elle théorise cet apport et le succès des wikis selon cette philosophie wikiwiki : « Une personne célibataire ou divorcée, toute seule chez elle le soir, a le choix entre s'assommer devant la télé ou créer des liens avec d'autres. »
Ainsi elle ignore que la famille (cette ménagerie) n'est pas la clé universelle : une personne seule peut lire Diderot, écouter Monk ou Monteverdi, regarder la télé, tricoter, dessiner des wikis à poil, jouer de la contrebasse, écrire, observer les astres. Ce qu'elle souhaite, vieille lune : « laisser une trace importante ». « Wikipédia sera peut-être [sa] trace », espère-t-elle (souffle-t-elle, minaude-t-elle). Pauvrette ! Elle ignore donc que dans deux ans Wikipédia aura laissé une trace aussi indélébile que le hula hoop, le Teppaz et la Juvaquatre ? Personne n'a vendu la mèche, à Tampa (Floride), chez les libertaires bénévoles spontanés ? Vraiment pas sympa !
Chronique
Francis Marmande
Traumax
bouiboui
Et pis c'est faux, notamment par rapport aux fautes d'orthographe il a halluciné...
Non mais sérieux pourquoi chercher à taper sur un projet qui tire Internet vers le haut?
Et pis, si je peux me permettre, j'aimerais savoir la trace que Francis Marmande laissera dans l'histoire d'ici deux ans
Dr Pouet
Au-delà de tout ce qui est faux, il y a des "maladresses" pardonnables chez un tribun mais indignes d'un journaliste : en fait son article est moins une réaction à Wikipedia ou à Florence Devouard, qu'une réaction à un article de Libération.
Si on ne le sait pas, ça ne saute pas aux yeux, si ce n'est que le début de l'article parait incohérent ("ce titre dans le journal"...). Une fois qu'on le sait, c'est évident. Mais tout journaliste qui se respecte sait qu'il faut citer ses sources ; surtout si c'est pour polémiquer entre journaux de la presse écrite.
Après il y a les insinuations sordides : la dame profiterait des voyages payés par la fondation... Sauf qu'elle bosse à plein temps en bénévole. Normalement ce genre de job est rémunéré. Les insinuations provincialistes sont assez nauséabondes également.
Et aussi toutes les informations non vérifiées, que la plupart des familiers du net détecteront et corrigeront d'eux-même. Etc.
Au total, c'est tellement minable que c'est à peine révoltant, on se dit que la plupart des lecteurs considèreront l'article comme ordurier et son auteur comme un crétin aigri. C'est étonnant que Le Monde l'ait publié ; ne serait-ce que pour préserver son crédit en tant que prof de fac ou chroniqueur de jazz, et pour préserver la crédibilité du journal. Ceux qui ne le connaissaient pas le liront avec beaucoup de circonspection, estimeront même négatif qu'un journal le publie ; et il baissera beaucoup dans l'estime de ceux qui le connaissaient déjà.
A la fin c'est presque drôle : il se donne en exemple de ce qu'il croit dénoncer. Les gens vont sur le net pour se faire mousser ? Son article est sur le lemonde.fr . Les blogs entretiennent le nombrilisme ? Son article est extrêmement nombriliste. On trouve plein d'erreurs évidente sur le net ? Son article en est truffé. Les forums sont manichéens, peu propices à la réflexion ? Son article l'est. Etc... Et au passage, puisque ça a été publié "en papier" il montre aussi qu'il n'y a pas de différence fondamentale entre la presse écrite et le net.
Marrant finalement !
Et il ne lui reste qu'un an et demi pour que sa prophétie rejoigne celles de Paco Rabanne.
Dr Pouet
Citation : La machine qui détecte la personnalité
LE MONDE | 07.08.07 | 12h41 • Mis à jour le 07.08.07 | 16h57
Assis sur une chaise, on vous pose deux électrodes sur le front et on vous demande de mettre vos pieds nus et vos mains sur des plaques en acier. Ces six "points de contact" sont reliés à un boîtier lui-même branché sur un ordinateur. Ainsi installé, les seules consignes sont de donner son âge et de ne pas bouger pendant trente secondes.
Un courant électrique imperceptible de 1,7 volt passe alors à travers le corps. Quelques minutes plus tard, bien que vous n'ayez pas dit un mot, un bilan détaillé de votre profil psychologique et de votre personnalité est édité.
TROUBLÉ, DUBITATIF PUIS CRAINTIF
Supercherie ? Mascarade ? Ou nouveau procédé ? Le test QPM (quantic potential measurement) a des allures de Madame Soleil version informatique. Trente secondes de connexion, et le psy vous dévoile votre "intelligence émotionnelle", vos points forts et vos points faibles, vos aptitudes sociales, votre motivation, votre niveau de stress et même les traces laissées par votre vécu. Vous êtes à la fois troublé par la justesse des résultats, dubitatif face au procédé utilisé et craintif sur d'éventuelles grilles de lecture normatives.
Cette drôle de machine est désormais sur le marché du "coaching" et des "psy". Mis au point par Jean-Luc Ayoun, docteur en médecine et acupuncteur, Dominique Zalewki, ingénieur, Hervé Moskovakis, physicien, et Patrick Visier, spécialiste en marketing, QPM est parvenu, quelques mois après son lancement, à convaincre quelques psychologues, psychothérapeutes, psychiatres, formateurs et coachs sportifs. "Au départ, je n'y croyais pas. Je pensais impossible qu'une machine puisse mesurer les fondamentaux psychologiques d'une personne, mais, après avoir passé le test, j'en serais tombée de ma chaise", raconte Anne-Françoise Chaperon, psychologue clinicienne. Après six mois d'utilisation auprès de ses patients, elle constate que ce procédé lui fait "gagner un temps fou sur le diagnostic" en remplaçant les longs tests déclaratifs. "Cela n'a pas révolutionné mon travail, mais cela permet de mieux connaître la personne et d'avoir avec elle un débat plus riche. Il ne suffit pas de lire les résultats, mais de savoir les restituer et de leur donner un sens."
Comment fonctionne QPM ? Ses inventeurs parlent d'"un procédé biophysique" au carrefour des neurosciences, de la psychologie et de la médecine énergétique, basé sur "la résistivité du corps humain". "Cent quatre-vingts points du corps sont repérés et corrélés à des points du cerveau. Ces points nous permettent d'identifier des fonctions comportementales", explique le docteur Ayoun. "Trois ans de recherche ont été nécessaires, et le procédé a été testé sur des milliers de personnes", assure M. Visier. La connaissance de la personnalité se ferait donc sur "la mesure de l'activité bioélectronique de l'organisme". "QPM ne fait que mesurer, c'est un outil pour aider les gens, pas pour les juger", précisent ses concepteurs.
Médecin psychiatre et vice-président de l'Association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC), Frédéric Chapelle se dit sceptique. "Le gros problème de certaines techniques, c'est qu'il y a toujours des éléments psychologiques sur lesquels le patient peut s'accrocher et être alors en confiance", explique-t-il, en pointant l'absence de "validation scientifique" de ce test.
L'AIDE AU DIAGNOSTIC
Utilisé pour l'orientation et l'accompagnement professionnel, la "connaissance de soi" et l'aide au diagnostic - pour différencier, par exemple, l'anxiété et le stress de la dépression - QPM est officiellement "interdit aux recruteurs et aux DRH des entreprises". "Ce ne serait pas éthique qu'ils l'utilisent, car on en apprend trop sur la personne", insiste Mme Chaperon.
"Il ne faut pas se leurrer sur la position éthique. Il serait naïf de penser que cela ne va pas servir à autre chose", s'inquiète Alix Foulard, psychologue et enseignante associée au Conservatoire national des arts et métiers. "Un portrait est dressé, mais est-ce un portrait de vérité ?", s'interroge-t-elle.
Renseignements : www.quanticpotential.com
Sandrine Blanchard
Reste plus qu'à espérer que les infos sur la politique, l'économie, la diplomatie... sont un petit peu plus relues...
Javier Guante Hermoso
P'tain je m'emm...
G²
Citation de VFred :
C'est un thread hommage à Dr. Pouet
![]()
G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.
Anonyme
g²>
Javier Guante Hermoso
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