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Sujet ENFIN un sujet intéressant!

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Sujet de la discussion ENFIN un sujet intéressant!
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Citation : Turlututu chapeau pointu.


Traduisez : Je fais une pipe à Zaprout.

Virtualfred - Traducteur officiel de 8h à 18h - De Dom Janvier à Décembre.
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OK,

allons y maintenant :
que pensez-vous du dernier prix noble de la paix et de sa position politique par rapport au gouvernement Iranien ?
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OK, bon ben laissez tomber.
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Dom

Ce que j'en pense :

Au risque de courroucer les conservateurs iraniens, la lauréate a indiqué, avant son départ de Téhéran, qu'elle se rendrait à la cérémonie sans hidjab, le foulard islamique dont les Iraniennes sont tenues de se couvrir la tête, en Iran comme à l'étranger.
L'avocate iranienne Chirine Ebadi reçoit, mercredi 10 décembre à Oslo, le prix Nobel de la paix 2003, devenant ainsi la première femme musulmane à se voir attribuer cette prestigieuse récompense plus que centenaire. Lors d'une cérémonie solennelle organisée dans l'hôtel de ville de la capitale norvégienne, Mme Ebadi, distinguée pour son engagement en faveur des droits humains, se verra remettre le prix à 13 h 30, heure de Paris, des mains du président du comité Nobel, Ole Mjoes.

Agée de 56 ans, Chirine Ebadi est la troisième personne de confession musulmane et la 11e femme à recevoir le Nobel de la paix depuis sa création, en 1901. Le prix consiste en un diplôme et une médaille d'or assortis d'un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (1,12 million d'euros).

"JE SERAI SANS HIDJAB"

Au risque de courroucer les conservateurs iraniens, la lauréate a indiqué, lundi, avant son départ de Téhéran, qu'elle se rendrait à cette cérémonie sans hidjab, le foulard islamique dont les Iraniennes sont tenues de se couvrir la tête, en Iran comme à l'étranger. Chirine Ebadi avait déjà heurté les conservateurs iraniens en apparaissant sans foulard devant les caméras à Paris, après l'annonce de l'attribution du prix.

Dans un entretien paru mercredi dans Le Figaro, Chirine Ebadi a précisé que les "les femmes devraient être libres de choisir. Empêcher les femmes musulmanes de mettre le foulard à l'école en Europe, c'est une entrave à leur liberté. Tout comme obliger les femmes non musulmanes de porter le foulard dans certains pays musulmans constitue une entrave à leur liberté".

Chirine Ebadi a également annoncé qu'elle offrirait le million d'euros de son prix à des associations. "Je compte investir cet argent dans les associations humanitaires que je dirige en Iran, notamment l'association de défense des droits des enfants, et le cercle des défenseurs des droits de l'homme, qui prend en charge la défense des prisonniers d'opinion, des journalistes et des étudiants arrêtés", a-t-elle déclaré au Figaro.

"LA LIBERTÉ NE S'OFFRE PAS SUR UN PLATEAU D'ARGENT"

Lors d'une conférence de presse, mardi, Mme Ebadi a dressé un bilan mitigé de la situation des droits humains dans son pays. "Comparé à il y a vingt-cinq ans, je ne peux que constater un progrès, explique-t-elle. Mais dans bien des domaines, les libertés sont encore limitées. La liberté et la démocratie ne s'offrent pas sur un plateau d'argent. Elles ne s'obtiennent pas non plus avec les tanks américains." Parmi les "progrès", elle cite "la réforme récente de la loi sur le divorce, qui accorde à la mère la garde de ses enfants jusqu'à 7 ans", et la loi faisant passer l'âge légal du mariage de 9 à 13 ans pour les filles. Elle a néanmoins réaffirmé que l'Islam n'était pas incompatible avec le respect des droits de l'homme.

"Le Nobel n'a rien changé à [son] engagement", a-t-elle dit, refusant de devenir l'incarnation des espoirs de libéralisation des Iraniens et de s'engager dans le combat purement politique : "Le culte du héros a toujours ramené ce pays en arrière." "Les gens doivent se battre eux-mêmes pour leurs droits, et beaucoup de gens le font", a-t-elle souligné, en précisant que les réformes devaient être "pacifiques" et en plaidant pour la voie parlementaire. Le renoncement fait le jeu des conservateurs et des Américains, a-t-elle fait valoir, et "nous ne voulons ni les conservateurs ni l'occupation étrangère".

"J'espère que cela (le Nobel) sera un encouragement pour ceux qui œuvrent en faveur des droits de l'homme en Iran et dans la région", a commenté le premier ministre norvégien, Kjell Magne Bondevik, lors d'une rencontre avec la presse étrangère lundi. "Très souvent, nous voyons que la religion est au cœur des problèmes. Nous voulons changer cela et que la religion soit au cœur de la solution", a ajouté M. Bondevik, lui-même pasteur de formation. Le chef du gouvernement norvégien a annoncé qu'il rencontrerait le président iranien, Mohammad Khatami, jeudi à Genève, en marge d'une conférence du Conseil œcuménique des Eglises, quelques heures seulement après avoir rencontré Chirine Ebadi.
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Voilà ce qu'elle en pense :

En recevant hier son prix Nobel de la paix, l'avocate iranienne a épinglé le double discours des démocraties occidentales sur les droits de l'homme. Shirin Ebadi ne fait allégeance à personne. En recevant hier son prix Nobel de la paix, elle a souligné que les principes des droits de l'homme " sont aussi violés par les démocraties occidentales ". Pas plus intimidée par l'Occident, qui lui accorde aujourd'hui tous les honneurs, que par les dirigeants de son pays, elle s'en est prise de manière à peine voilée aux États-Unis en déclarant : " Au cours de ces dernières années, certains États ont violés les principes universels et les droits de l'homme en utilisant le 11 septembre et la guerre contre le terrorisme comme prétextes. " Elle a enfoncé le clou en évoquant le sort des prisonniers détenus à Guantanamo " sans la protection prévue " par les lois internationales. Affublée, dès lundi, du surnom de " Sharon Ebadi " par un caricaturiste de la presse conservatrice iranienne qui l'a dessinée enlacée par Ariel Sharon et Georges Bush, la lauréate du Nobel a tenu à s'exprimer sur les relations internationales. " Pourquoi certaines décisions et résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sont elles contraignantes alors que d'autres ne le sont pas ? ", s'est elle demandée. Elle a mis en parallèle les " dizaines de résolutions " sur " l'occupation des territoires palestiniens par l'État d'Israël " qui n'ont pas été appliquées et le sort de la population irakienne " sujette à une attaque, un assaut militaire, des sanctions économiques et pour finir, une occupation militaire ". Passé la cérémonie, Shirin Ebadi va retourner se battre sur le terrain, dans son pays, avec la ténacité modeste dont elle a toujours fait preuve. Dans une interview accordée la veille de la remise du prix au Figaro, elle avait annoncé son intention d'investir les 1,1 million d'euros remis par le comité Nobel " dans les associations humanitaires que je dirige en Iran, notamment l'Association de défense des droits des enfants et le Cercle des défenseurs des droits de l'homme, qui prend en charge la défense des prisonniers d'opinion, des journalistes et des étudiants arrêtés ". Mais dans une République islamique d'Iran où les mollahs ont encore la haute main sur le pouvoir, elle sait déjà que ses moindres gestes seront désormais épiés et critiqués. Mercredi, les milices islamistes de l'université de Téhéran l'ont attaquée pour avoir " non seulement remis en question les préceptes islamiques en se dévoilant ", mais aussi " rajouté dans la provocation des sentiments religieux des étudiants en serrant la main d'un homme en public ".


Camille Bauer - 11/12/2003
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OK, cool, génial(lez viens boir un petit coup à la maison).
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Ca va(gin)?

enchantier, je m'appelle teuse

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Je reste sans voix (ture j'irai à pied)