Tout en alexandrins, automatiquement
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rascar
de discuter, de fait, tout en alexandrins
[ Dernière édition du message le 06/07/2012 à 15:02:20 ]
Anonyme
j'ai fini la journée et pas mal de boulot
samedi je l'espère il baignera dans l'eau
à Toulouse à bon port on y fera dodo.
[ Dernière édition du message le 15/09/2016 à 20:14:53 ]
Splonge
Bien ovale, pardi, rouge et noir au fanion !
Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.
Anonyme
Ah pardon... c'est l'ovale... je passe pour un con
[ Dernière édition du message le 15/09/2016 à 21:15:46 ]
dana12
Bien trop prévisibles sont ceux du ballon rond
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Splonge
Mais pense à l'avenir au chemin vers l'essai
Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.
El Migo
C'est celui dans lequel on met le Beaujolais
Anonyme
C'est un sport pour bourrins, joué par des bourrins
le reverend
Etranges et concis, et dans tous nos topics
Ont éclos de jolis mots nouveaux et fleuris
De type nucléaire ou bien analogique.
Oui hier, saluons-le, était un jour de Fete
Oui c'était l'anniversaire de Dr Pouet !
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Dr Pouet
Hier notre forum a résonné de bruits
Etranges et concis, et dans tous nos topics
Ont éclos de jolis mots nouveaux et fleuris
De type nucléaire ou bien analogique.
Oui hier, saluons-le, était un jour de Fete
Oui c'était l'anniversaire de Dr Pouet !
[ Dernière édition du message le 21/04/2017 à 18:50:02 ]
Splonge
Que l'on compte nos morts, que l'on essuie le sang
De nos enfants tombés en macabre rythmique :
Promenade des Anglais bis à l’heure islamique
Au nom d’un texte saint dicté par dieu lui-même
Qu’ils ne discutent point (interdit comme le chrême)
Ils tuent du mécréant et imposent leur loi,
Leur justice, séant, protégés par la foi
On les rassure ici : « vous n’aurez pas ma haine »
Et l'on disqualifie l’abominable peine
Qui pourrait décevoir le rêve-diversité
S’ils venaient à déchoir en nationalité
Et comme vain programme : des oursons ! des bougies !
Puis sus à l’amalgame à coup de chant hippie
Tandis qu’inexorable se rallonge la liste
Des victimes innombrables comme ces djihadistes
Car à tous les instants surtout ni voir ni dire :
Sorel ou Bensoussan, tout ça c’est du délire !
Ils rappellent la France à ses plus sombres heures
Et empestent le rance, la haine et la rancœur
Nous faudra-t-il souffrir à frôler l'agonie ?
Combien devront mourir sous les coups ennemis ?
Pour qu'enfin l'on accepte peut-être le plus dur :
La réponse est inepte sans compter la culture
Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.
El Migo
Splonge
(...)
Car à tous les instants surtout ni voir ni dire :
Sorel ou Bensoussan, tout ça c’est du délire !
(...)
Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.
Splonge
Nos Bleus s'en sont bien pris en changeant d'hémisphère
Ils affrontèrent, pour sûr, des Sud-Af remontés
Et comptent leurs blessures en trois déculottées
Il faut dire que l'enjeu en vaut bien la chandelle :
2023 pour eux serait une année belle
Tout autant que pour nous car, sur terre à la ronde (*),
C'est trois pays en tout qui veulent coupe du monde
Si bien plus, à vrai dire, souhaitent la remporter
C'est déjà l'accueillir qui fait ces trois rêver :
Sud-Af, Irlande ou France... qui organisera
L'événement immense qui nous enflammera ?
Pour l’heure c’est la défaite qui doit nous inquiéter
Celle qui se répète de Tournois en tournées
D’été ou bien d’automne – et après tout qu’importe
Le rythme monotone des scores de cette sorte
Mais lorsque la Nation sombre en macronphilie
Pourquoi faudrait-il donc qu’en exception inouïe
Notre XV - impérial ! - sache imposer sa gloire
Quand l’humeur nationale broie, elle, surtout du noir ?
__________
(*) "A la ronde" ? Que dis-je !?!! Regardez donc la balle :
Qu'elle tourne ou bien voltige, c'est un parfait ovale !
Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.
Anonyme
Plein de gens y stagnaient respirant les fumées
Moi je les exhortait de partir en courant
Mais ils me regardaient tous assis bêtement
Attendant de crever tels des agneaux bêlant,
Discution sur macron hier soir sûrement...
[ Dernière édition du message le 09/07/2017 à 09:43:32 ]
Anonyme
ce n'est ni plus ni moins qu'un appel à écrire
tout ce qui nous inspire fait pleurer ou fait rire
même si ça ne rime pas bien ou si peu
Mais ça doit demeurer autant que fair' se peut
riche en alexandrins rimes de douze pieds
ou des triples quatrains des quadruples tercets
mais boudons les sonnets même s'ils sont joyeux.
[ Dernière édition du message le 09/07/2017 à 14:26:02 ]
Anonyme
ce dernier je dirais la perspicacité.
Splonge
Je parle de rugby et l'on répond quatrains !
Deux messages et demi dès le même matin :
Ce forum donne envie quand les joueurs sont taquins
Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.
le reverend
au dessus de Paris en nous assourdissant,
ils nous pètent les oreilles à nous vile populace.
Les millions d'euros volent, bien chers et bien polluants.
Le 14 juillet, c'est très beauf mais sacré.
Marre de ce défilé, j'en ai rien à péter !
Le seul truc éventuel qui pourrait bien me plaire
c'est pas ces galonnés mais les bals populaires.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Splonge
Peut-on se mettre en liesse sans aucun horizon ?
Il est question bientôt de fête nationale
Que tu le trouves beau ou simplement banal
L'événement existe et réunit partout
Ceux qui sans être tristes peuvent se penser Nous
Comme écrivit sans peur après la Résistance
L'historien auteur de "L'étrange défaite"
Les deux catégories de Français qui, en fait,
Sombrent en incurie face à l'histoire de France
Ce sont ceux qui évincent ou voient sans émotion
Et le sacre de Reims et la Fédération
Car ce sont les racines de notre beau pays
Qu'il nous faut regarder sans perdre la raison :
Des siècles qui dessinent d’abord en monarchie
La Nation complétée par la Révolution
Le 14 juillet, parce que jour de symbole,
Fut, à Nice, attaqué par d’abjects guignols
Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.
Anonyme
qui a déterminé non sans m'en étonner
que je lirais ce texte et ce dans ce contexte
ou 300 ans plus tard comme un pauvre connard
longtemps après que Louis XIV eut interdit
son texte de satire, ce qui n'est pas peu dire
j'allais parler aussi, pas aussi bien que lui
et maladroitement mais quand même en chantant
de ce fameux sonnet celui que je crois est
père de l'Alexandrin je n'en suis pas certain
vraiment vous m'en voyez fortement désolé
si j'induis en erreur c'est de bien mauvais coeur?
Enfin, Boileau chantait au sujet du sonnet:
«On dit, à ce propos, qu'un jour ce dieu bizarre,
Voulant pousser à bout tous les rimeurs françois,
Inventa du Sonnet les rigoureuses lois ;
Voulut qu'en deux quatrains, de mesure pareille,
La rime, avec deux sons, frappât huit fois l'oreille ;
Et qu'ensuite six vers, artistement rangés,
Fussent en deux tercets par le sens partagés.
Surtout, de ce Poème il bannit la licence ;
Lui-même en mesura le nombre et la cadence ;
Défendit qu'un vers faible y pût jamais entrer,
Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer.
Du reste, il l'enrichit d'une beauté suprême
Un sonnet sans défaut vaut seul un long Poème.»
[ Dernière édition du message le 13/07/2017 à 07:12:54 ]
Pucelle_Dabidjan
J'ai craqué en vous relisant. ![]()
Splonge
Pucelle, allez, poursuis : en l'état c'est fadasse !
Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.
Will Zégal
Montre bien le visage de ce pays douillet
Anodine destruction d'une prison obsolète
Par un peuple au service de bourgeois en conquête
D'un pouvoir il est vrai trop longtemps confisqué
Par une caste qui du peuple s'était trop éloignée
Ainsi nous dit-on "voilà la Révolution"
Qui ne fut pour le peuple qu'un gros coup dans le fion
Remplaçant des tyrans divinement proclamés
Par de nouveaux tyrans, l'humanisme affiché
D'autres révolutions on eut pu célébrer
Mais elles auraient trop dit "tu peux te révolter"
Ainsi, le peuple peut croire qu'il détient le pouvoir
Alors qu'il ne connaît toujours que l'assommoir
Qu'alors même il pourrait tous ses tyrans démettre
Il se contente en fait d'intervertir ses maîtres
Mais si venait le temps où le peuple se lasse
De toujours engraisser la caste qui se prélasse
Qui lui jette au visage des droits dit sacrilèges
Pour mieux faire oublier ses indus privilèges ?
Et si le peuple enfin voulait se gouverner ?
Voilà qui apparaît au fil des années.
Il n'est pas encore temps, le fruit n'est pas bien mur
Mais plus nombreux sont ceux qui repoussent les murs
Ils ne veulent plus entendre "dieu que les temps sont durs"
Ni laisser constamment démolir la nature
L'un après l'autre enfin ils se convainquent
Que la fatalité, ensemble ils peuvent la vaincre
Car la fatalité en vrai n'existe pas
Et que, vrai, tout ceci n'est qu'une question de choix
Et s'il en reste encor qui n'osent se bouger
C'est que tant on leur dit qu'ils faut les protéger
Que seuls certains, plus grands, mieux éduqués
Peuvent détenir les clefs des communes destinées
Mais chaque jour qui passe et à chaque algarade
Plus nombreux sont ceux qui voient la mascarade
Seule leur manque encor une autre perspective
Construire un nouveau monde met dans l'expectative
[ Dernière édition du message le 09/08/2017 à 14:58:18 ]
Splonge
... A bien lire ta faconde, un autre mot m'arrive :
Celui du grand Camus, au discours du Nobel
Te le rappelles-tu ? C'est en fait un modèle
D'esprit, de clairvoyance, à défaut d'optimisme
Qui s'impose à la France sans le moindre cynisme :
"Chaque génération, sans doute, se croit vouée à
Refaire le monde. La mienne (...) ne le refera pas
Mais sa tâche est peut-être plus grande." Et il insiste
Terminant son propos disant qu'"Elle consiste
A empêcher que le monde se défasse." Bim !
Il faut croire qu'il avait bien repéré l'abîme.
Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.
Anonyme
est une erreur très grande une illusion qui passe
car le monde lui-même ne peut être éternel
Encore moins les rêves de ses pauvres mortels
Autant que poésie il ne fait que passer
et tout comme la vie il sera oublié
Ainsi l'évolution poursuit la même route
que point nous en doutions ou crevions dans le doute
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