Psychanalyse et musique, musiciens et Afiens
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Rage is Walrus

donc je rebondis ici
Si j'ai bien compris l'objet a, c'est en gros l'objet non existant permettant l'assouvissement des phantasmes ?
Mais je ne vois pas le lien avec le désêtre
Sinon, merci la psychanalyse chez les musiciens ne serait-ce que pour une chose :
[ Dernière édition du message le 27/11/2013 à 22:03:02 ]

Simon De Talbert

objet a "non existant" - on le désigne déjà c'est une existence?
au secours ; c'est vrai que le théorie de LACAN est très complexe; on y vient par l'analyse personnelle, par ses petites références, ses petites formules qui font écho à certains moments d'analyse, certains thèmes abordés.
quel rapport avec John LENNON et Yoko ONO?
"Ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible" M. TWAIN

Rage is Walrus

John Lennon et Yoko Ono se cloîtrent dans leur nouvelle propriété de Tittenhurst Park, dépendants aux drogues dures, d’où ils prennent connaissance du communiqué de presse dans lequel Paul McCartney annonce sa volonté de quitter les Beatles. Cette nouvelle n’est cependant que l’officialisation d’une volonté exprimée depuis plusieurs mois au sein du groupe.
C’est ainsi qu’ils décident de suivre une thérapie chez le docteur Arthur Janov, spécialiste du cri primal (primal scream) qui consiste à l’aide de cris et de pleurs à replacer le patient dans les situations les plus critiques de sa lointaine enfance. Même si la thérapie fut interrompue et inachevée du fait du départ des Lennon des États-Unis, elle eut des conséquences intéressantes sur l’artiste.
god is a concept by which you mesure your pain
ou
as soon as you re born they make you feel small
et d autres sont des fragments de son analyse recyclés en chansons

Simon De Talbert

ça me fait penser à deux choses: c'est Mac CARTNEY qui s'est montré le plus créatif du groupe dans la deuxième partie des années 60 ; de nombreux biographes ont montré que LENNON avait sombré dans la drogue et composait beaucoup moins qu'au début. cette histoire de cri primal ça renvoie à l'aspect régressif de LENNON avec Yoko ; c'est visible sur la pochette, elle avait un rôle très maternel avec lui (situation décrite aussi par les biographes).
Régis- je ne sais pas si ton sujet va être alimenté par des posts? un conseil: il faut que tu définisse mieux ce que tu cherche.
"Ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible" M. TWAIN

Urban Koala

Concernant l'objet a, ce n'est pas qu'il n'existe pas, c'est qu'il est non spécularisable, ce n'est pas pareil. ..
Après, le cri primal, ça n'a pas grand chose à voir avec la technique psychanalytique. ...

Rage is Walrus

ah mais oui, je mélange un peu tout, on est d'accord.
le cri primal, c'est proche du rebirth ? parce que ça m'a toujours semblé proche du charlatanisme ce truc

Simon De Talbert

ouais, entre le principe de l'association libre dans toute psychanalyse et le préétabli de base du cri primal: en gros : "le traumatisme est situé à la naissance, il faut le revivre en s'égosillant de tous ses poumons pour pouvoir le maîtriser" il y a un monde (qui sépare l'expérience de la psychanalyse ( favoriser le retour de l'inconscient, sans préétabli) et les théories fumeuses qui sont plus des recettes de cuisine vaguement inspirées de la psychanalyse).
dans une psychanalyse, on revit sans doute, "à distance" des moments de passage radicaux comme autour de la naissance, mais pourquoi situer un traumatisme là et uniquement là?
"Ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible" M. TWAIN

Anonyme


Rage is Walrus


Anonyme


Anonyme

bah, Peter Gabriel !

Anonyme

"L'art brut"
L'art brut est un terme inventé par le peintre Jean Dubuffet pour désigner les productions de personnes exemptes de culture artistique.
Le terme d'Art Brut a été inventé en 1945 par le peintre français Jean Dubuffet. Il aurait employé ce mot lors de son premier voyage en Suisse cette année-là avec Jean Paulhan, mais la première fois que l'expression apparaît, c'est dans une lettre qu'il adressa au peintre suisse René Auberjonois, le 28 août 19451.
Il prolonge ainsi les découvertes et les travaux faits par le docteur Hans Prinzhorn dans les années 1920 sur l'art des « fous », mais aussi l'étude que le Docteur Morgenthaler consacra en 1921 à un interné psychiatrique qui deviendra un célèbre représentant de l'art brut, Adolf Wölfli sous le titre allemand Ein Geisteskranken als Künstler, 19212.
Très vite, en parcourant les asiles psychiatriques de Suisse où il rencontre la célèbre Aloïse, et de France, puis en y intégrant des créateurs isolés et ceux que l'on a qualifié de « médiumniques », Dubuffet constitue une collection d'œuvres qui sera administrée par la Compagnie de l'art brut (à laquelle sera associé un temps André Breton) à Paris et, après bien des péripéties, sera finalement hébergée à Lausanne en 1975, où elle se trouve toujours, sous l'appellation de la Collection de l'art brut.



Anonyme


Anonyme

j'ai été plus que convaincu par le bouquin de Onfray sur l'imposture Freud, surtout que celle-ci est bien documentée, sans parler des travaux du sieur en question. attention, je ne jette pas tout, d'autant que Freud a aussi piqué de bonnes choses, et en a dit des intéressantes.

Simon De Talbert

Sting avait suivi une thérapie; il racontait ceci: il avait analysé dans sa thérapie un rêve avec des tortues bleues: pour lui les tortues qui apparaissaient à la surface représentaient la nouvelle direction musicale qu'il voulait prendre après Police, à savoir une musique qui se tournait vers le jazz.
l'album s'appelait "the dream of the blue turtle" .
....comme quoi c'est une belle saloperie cette psychanalyse, quand on pense que Sting aurait pu rester un pur rocker qui va aux conférences de Michel ONFRAY
"Ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible" M. TWAIN

Rage is Walrus

Citation de : sobotonoj
surtout que celle-ci est bien documentée, sans parler des travaux du sieur en question.
pour rester poli, ce point est pour le moins débattu.
mais à vrai dire, je m'en carre un chouille.
Le truc sur Sting m'intéresse beaucoup plus.

Urban Koala

D'autant plus qu'il prétend avoir lu tout Freud en 6 mois, ce qui me fait pour le moins rigoler quand on voit ce que ça représente.
Les Gesamelte Werke représentent une oeuvre colossale, et quand on sait à quel point Freud a été mal traduit, on peut vraisemblablement penser qu'Onfray est passé complètement à côté du savoir freudien...
[ Dernière édition du message le 28/11/2013 à 21:43:30 ]

Rage is Walrus

d'autant plus (si j'ai bien compris les reproches qui lui ont été fait) s'il prenait des textes de 1880 de la même manière que ceux de 1930.
Ce qui est fascinant dans le peu que je connais de Freud c'est comment il montre à tous comment il engendre son système de pensée. Il y a donc une chronologie à sa pensée essentielle

Simon De Talbert

je crois qu'il ne veut pas admettre que Freud était avant tout un médecin, puis un neurologue, puis un thérapeute et pas un philosophe. il a cherché à soigner avant tout à la suite de Charcot à Paris, Bernheim et Liebault à Nancy qui ont découvert la suggestion des hystériques par l'hypnose.
le discours analytique n'est pas le discours de la philosophie, qui lui se rapproche du discours de l'université (aussi populaire soit-elle) .
quand des centaines de personnes soignées ou aidées par la psychanalyse et ses dérivés ont témoigné à la radio face aux propos agressifs d'ONFREY (qui juge la psychanalyse comme une imposture à rejeter à tout prix), ils ont montré que le dispositif de l'analyse (qui produit du sens et donc du soin) c'est autre chose que des querelles d'universitaires.
"Ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible" M. TWAIN

kristel2581

[ Dernière édition du message le 26/06/2014 à 23:29:37 ]

Anonyme


Ecrit par un psychologue et un sociologue de renom, ce captivant document explique par le détail que Janis Joplin et Jim Morrison souffraient d'un même trouble de la personnalité (borderline, ou état limite). Cette grave affection, méconnue à l'époque mais bien identifiée aujourd'hui, les a tous deux prématurément menés à la mort, à l'âge de 27 ans. Le livre répond aux questions suivantes : pourquoi se comportaient-ils de façon aussi excentrique et outrancière ? Etaient-ils suicidaires ? Quelle était la nature de leur grave détresse ? Aurait-on pu leur venir en aide ? En s'appuyant sur les connaissances actuelles en psychologie et sur une vaste documentation, les auteurs analysent en profondeur le comportement autodestructeur des deux artistes, distinguant les symptômes des causes réelles. Après avoir décrit la maladie elle-même, Gerald et Ralph Faris mettent en scène des séances de psychanalyse replacées dans le contexte des années 1960. Ils révèlent les réflexions du thérapeute à mesure que les patients s'expriment. Au-delà de toute polémique, ce livre audacieux apporte des éléments essentiels permettant de mieux comprendre contre quels démons luttaient au jour le jour ces deux icônes du rock et du blues.
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