Sujet de la discussionPosté le 08/08/2004 à 22:54:22Le club des depressifs
Ouai la vie est sacrément dure, on le sait tous...
Mais parfois on a marre de tout et surtout de se mentir à soi meme au sein de cette société de commercialisation du bonheur où le reveur n'a plus sa place...
Alors à tous ceux qui sont usés par leurs demons, checkez ici.
Citation : Ou plutôt je dirai je ne comprend pas comment comparer une vie à une vie.
Ben y'a une technique simple, imagine toi devant une homme ou une femme immobilisé, et un poulet, on te dit d'en guillotiner un des deux, sans possibilité de refus. D'un seul coup tu va comprendre cette notion de comparaison.
A toi de démontrer que ce n'est pas le cas !
Une des raisons pour lesquelles l'exemple de Loop est si parlant est justement cette différence qu'on connaît intrinsèquement. Il est indubitable que l'homme est un être à la recherche de quelque chose, d'un sens à sa vie, tandis qu'une fourmi a un sens à sa vie, un chat aussi, ...
Ou encore plus simplement, l'homme sait qu'il va mourir, inevitablement, la gazelle, elle, bien que consciente du danger du fauve, ne sait pas que ce n'est que retarder sa mort que lui échapper.
Jamais tu verras un chat méditer sur sa mort. Tout au plus il flippe quand y'a pas de ronron dans sa gamelle.
et donc ça nous donne droit de vie ou de mort, droit de choisir une vie plus qu'une autre? C'est ça que je trouve terrible (c'est là que j'ai du mal à comprendre, d'un point de vue strictement perso et philo). Evidemment qu'avec notre cerveau d'humain, devant un choix cornélien (comme celui que tu donnes Loop^) on ne peut que pencher en faveur de l'humain (moi aussi, je suis humain je le rappelle)... mais c'est justement ça qui m'interpelle: de quel droit? C'est juste la question que je me pose...
Et en disant celà je ne suis pas en train d'humaniser un poulet, ni une fourmi.