Le club des depressifs
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Number-6
Mais parfois on a marre de tout et surtout de se mentir à soi meme au sein de cette société de commercialisation du bonheur où le reveur n'a plus sa place...
Alors à tous ceux qui sont usés par leurs demons, checkez ici.
Anonyme
n'empêche ce qui me trou le cul dans l'histoire c'est que tu as l'air d'avoir des idées super précise sur le sujet, mais tu les partages pas... alors on saura jamais si tu as raison ou pas...
Ma mère fait ça aussi... elle sort des grandes phrases réthoriques et après elle conclue par des "si tu comprends pas, on peut rien faire pour toi"... tout l'art de renverser la situation, sans aucun argument.... je déteste ça... pouwa...
Dom Janvier
Citation : j'ai un an d'avance, et choisir mon futur à 17 pov' piges ça me fait flipper et je sais pas où aller. Je disais que si je rate ma prépa, je ferais par exemple apprentissage, mais ça ne veut pas dire que je compte rater ma prépa : c'est simplement que si je la rate effectivement, aucune école d'ingé ou prépa ne voudra de moi ... Disons que c'est un peu une voie "second coutal" pour moi
En fait y'a un truc qu'il faut que tu saches. Déjà y'a beaucoup plus de gens qui sautent 1 année, font une prépa, une école ingé truc que l'on ne le croit et dans le lot, passés 30 ans, et ben y'en a toujours autant qui sont malheureux dans la vie et se cherchent encore et encore et encore etc...à savoir si faut pas qu'ils postulent à ce job ou à celui là ou s'ils feraient pas autre chose etc, s'il faut pas prendre des sicav monétaires ou en actions...
Alors décompresse, décontracté du gland.
L'information du jour : si tu veux des certitudes dans la vie ben j'ai une triste nouvelle (mais en même temps excitante) : il n'y en a pas.
tihouss
Tu dis que je risque de galérer pour rien, à savoir faire 5 ans d'étude (dont 2 acharnées) pour avoir un boulot naze. Ben j'suis d'accord, je vois ça venir... J'en avais déjà parlé, dans ce même thread je crois : l'impresion qu'une fois les étude finies, j'aurais aucune envie de continuer.
Quand je pense à mon frère qui va faire pilote de ligne, qui a toujours eu une volonté de malade, et l'autre qui veut faire infirmier, qui doit être un boulot méga intéressant, je me demande où je vais me foutre.
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
Dom Janvier
Citation : Tu dis que je risque de galérer pour rien, à savoir faire 5 ans d'étude (dont 2 acharnées) pour avoir un boulot naze.
Non je dis surtout pas ça. Je dis juste que y'a des gens qui se poseront des questions toute leur vie sur ce qu'ils doivent faire ou auraient du faire ou feraient bien de faire et d'autres qui vont moins se prendre la tête et pas trop calculer et à qui ca ira très bien. C'est pas un jugement c'est un constat. C'est la nature humaine.
Sinon, dans ton cas, pour être pragmatique, et comme tu envisages la prépa comme une orientation, tu pourrais ne pas faire de prépa pour l'une des bonnes raisons suivantes :
- certitude de vouloir évoluer vers un métier/milieu défini avec personnalité à caractère déterminé dans ce qu'il fait
- trop juste pour un niveau prépa qui laisse envisager deux années un peu à ramer sérieux derrière le troupeau.
tihouss
Bon, je cache pas qu'en ce moment je suis assez dubitatif sur mon avenir, et tout ce qui concerne mon orientation et ce à quoi elle aboutira : je vois mon père (kiné) qui aime son boulot, mon frère qui va faire un boulot qu'il a toujours voulu faire (il a quand même eu son brevet de pilote à 15 ans...), et moi je sais pas où je veux aller et je dénigre un peu ce qui s'offre à moi. C'est un peu de mauvaise foi, m'enfin bref, je laisse du concret (ma vie tranquille à Chevagny les Chevrières) pour aller dans ce que je connais pas, avec des gens qui auront des origines très différentes des miennes, tout ça quoi... Ca se révèlera sans doute excitant dans quelques mois, vers la rentrée, mais pour l'instant ça me fout le moral au niveau du paillasson. Dans ma tête, je me sentirais plus prêt à avoir des enfants que d'entrer dans la société
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
Shirow
- soit recommencer à zero et faire des études de ciné ...
- soit continuer et faire un master d'histoire symbolique sur la musique ...
Hop hop .
Du coup , je suis motivé ( quoiqu'un peu stressé ) pour les partiels , là !
Anonyme
Citation : n'empêche ce qui me trou le cul dans l'histoire c'est que tu as l'air d'avoir des idées super précise sur le sujet, mais tu les partages pas... alors on saura jamais si tu as raison ou pas...
J'ai pas des idées super précises non. J'ai mon vécu et mon recul et c'est tout. Ca n'est absolument pas une référence, une vérité ou je ne sais quoi, c'est juste mon expérience, elle est unique et ne sera d'aucune aide pour personne. Là n'est pas la question. La question, c'est la mentalité, ton état d'esprit.Dom janvier a bien résumé le truc. Si t'as pas compris ce qu'il disait, tu peux imaginer que la vie est un arbre, que certains passent leur vie à choisir sur quelle branche ils vont bien pouvoir s'engager en essayant d'apercevoir au loin où elle mène. Et d'autres vont en prendre une sans trop réfléchir, parce qu'elle leur plait sur l'instant, au présent. Et ainsi de suite. Au final, tout le monde galère, sauf que les uns n'ont toujours pas avancé réellement, et les autres pas forcément non plus, mais ils ont fait du chemin et se sont enrichis de plein de choses.
Il est tard
Mucky Bear
* Il y a plein de gens avec une année d'avance (dont moi )
* Il y a plein de gens qui savent pas du tout ce qu'ils veulent faire et qui sont un peu là à cause de ça (la prépa, ça ne ferme pas de portes...)
* Il y a aussi plein de mecs chelous... ceux qui mettent des posters d'avion dans leur chambre par exemple, ceux qui font trop de Maths...
Sinon si t'as un an d'avance et des facilités au lycée, bah fonce! (juste un conseil, mais ca on peut s'en douter: la prépa et le taf là-bas, c'est une question de déclic...plus vite tu l'auras - et t'augmentes tes chances de l'avoir en taffant sérieusement dés le début - plus vite tu décolles).
Pour finir:
* Si t'hésites entre MPSI ou PCSI, je te conseille PCSI, à mon sens beaucoup plus équilibré et qui t'évitera les regrets si tu n'es pas sur d'aimer pleinement les Mathématiques
* Dans toutes les prépas il y a des bons et des mauvais; ne te fie pas trop aux classements parce que les grosses prépas (parisiennes) recrutent déjà des brutes au départ et au final elles ont assez peu de mérite à les faire intégrer des écoles prestigieuses. Par contre il existe des tas de "petites" prépas,plus provinciales dont les résultats sont loin d'être mauvais et où l'ambiance est très bonne et les profs compétents...
*Musique et prépa, c'est pas vraiment compatible (tu pourras jamis jouer h par jour, et il y a forcément des périodes où t'as vraiment pas le temps), mais après tu peux réussir à jouer de temps en temps quand meme (meme si ca devient impossible sur la fin de la
e année)
Allez, il est tard...
Si jamais t'as des questions... ;)
tihouss
J'ai pris PCSI, en effet, ça m'a l'air moins un truc de malade, et ya des meilleurs taux de réussites aux concours
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
khaledo
L'avantage de la prépa c'est que tu as encore tout le temps de choisir ensuite. Tu peux aussi aisément retourner à la fac... Un coneil, renseignes toi bien sur les différentes écoles qui existent, il y a énormément de choix et d'écoles différentes.
Et puis si tu penses t'être planté, libre à toi d'arrêter en cours de route ou à la fin de la première année. Par contre, faire la spé pour des prunes, il faut être con!
Sinon j'ai vu que ton brother a eu son brevet de pilote à 15 ans?!? Ca va dans la famille, on ne se refuse rien...
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