AC7 Diffusion Mastering
« Son excellence le LAAL (Look Ahead Analog Limiter) »
Publié le 27/06/24 à 15:11
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
J’ai eu l’occasion de tester cette machine durant près d’un mois par le biais du revendeur Français officiel de la marque que je remercie chaleureusement au passage (il se reconnaitra ici)
Au départ, je n’étais pas particulièrement convaincu de « l’intérêt » ni de la valeur ajoutée que ce genre d’engin pourrait apporter au sein de ma chaine analogique, car jusqu’alors fervent utilisateur du non moins célèbre et excellent limiteur logiciel Pro-L2 de chez Fab Filter et d’un clipper, employé au besoin selon les projets, qu’est le très respectable StandardClip de SIRAudio, les deux compères interagissant en aval du convertisseur AD et donc in-the-box.
C’était sans compter sur ma curiosité et cette persévérance qui ont visiblement eu raison de mes essais que je pense objectivement avoir pu pousser suffisamment loin jusqu’à « comprendre » la machine (la gestion des gains et la réaction entre les différents éléments hardware sont en effet un fondamental à ne surtout pas négliger dans le monde de l’analogique)
Le LAAL est un limiter de mastering, en ce sens que la marge de headroom proposée par la machine est phénoménale (+22dBV en entrée et +28dBV en sortie) avec un trimmer / canal étagé par pas de 0.2dB (pour peaufiner et c’est super pratique à l’utilisation) selon comment l’on souhaite solliciter / driver la machine par rapport au projet que l’on traite. Le LAAL propose donc un trimmer / canal en entrée et idem en sortie, des vumètres ultra précis (input et gain reduction / canal) et une conception en total symétrie (sur la face avant de la machine tout comme du point de vue de la conception de l’électronique interne)
Niveau setup, le LAAL se placera à priori et dans 99% des cas d’emplois en fin de chaine analogique, c’est-à-dire juste avant le convertisseur AD.
Après différents essais effectués sur des genres de musique très variés, le verdict est que ça sonne grand, organique, la machine apporte une consistance, un équilibre et une cohérence sur tous les projets qui passent dedans.
En manœuvrant dans les retranchements les éléments de mon setup en quête de me convaincre du non intérêt d’opter pour le LAAL (en vain) et en veillant bien à ce que mes comparaisons A/B soient toujours faites à gains équivalents (gain staging) j’ai aisément pu obtenir, LAAL en bypass, le niveau de limiting obtenu par le LAAL mais sais jamais parvenir à égaler cette musicalité et ce groove apporté par le passage dans la machine (assez déroutant par ailleurs, je dois bien l’avouer, or c’est bel et bien ce qui ressort de mes expérimentations)
Le son qui passe dans le LAAL est comme magnifié sans pour autant être coloré ; ça sonne en fait !
Un peu geek sur les bords, un signal sinusoïdal à 1kHz à -18dB envoyé via le TestGenerator de WaveLab dans le LAAL (tout le reste de la chaine en bypass) confirme à la lecture de l’analyseur de spectre que la machine apporte un vrai « quelque chose ».
Ayant pu tester l’appareil sur différents genres de musique très disparates, c’est un sans-faute. Sur des projets électro ou la présence dans le bas du spectre est intrinsèque à l’ADN même du genre, le fait est que rien n’est « raboté » et ce, même avec des niveaux de limiting très poussés (pour rester poli)
Je ne m’attarderai pas ici sur les détails de fonctionnement d’un limiteur de type « look ahead » ; vous trouverez par ailleurs pléthores d’articles en ce sens et en premier lieu une très bonne explication sur le site du fabricant. Pour ne dire qu’une chose, c’est sans conteste que le release analogique à 0,2ms et le circuit de Dynamic Transient du LAAL remplissent le contrat haut la main.
Il me semble fondamental, surtout à l’étape finale qu’est le processus du mastering, de disposer d’outils nous permettant de parvenir à nos fins, avec suffisamment de versatilité et avec une restitution la plus fidèle que possible de l’intégralité du spectre, sans artefacts ni compromis car nous sommes des artisans au service de la musique.
Au départ, je n’étais pas particulièrement convaincu de « l’intérêt » ni de la valeur ajoutée que ce genre d’engin pourrait apporter au sein de ma chaine analogique, car jusqu’alors fervent utilisateur du non moins célèbre et excellent limiteur logiciel Pro-L2 de chez Fab Filter et d’un clipper, employé au besoin selon les projets, qu’est le très respectable StandardClip de SIRAudio, les deux compères interagissant en aval du convertisseur AD et donc in-the-box.
C’était sans compter sur ma curiosité et cette persévérance qui ont visiblement eu raison de mes essais que je pense objectivement avoir pu pousser suffisamment loin jusqu’à « comprendre » la machine (la gestion des gains et la réaction entre les différents éléments hardware sont en effet un fondamental à ne surtout pas négliger dans le monde de l’analogique)
Le LAAL est un limiter de mastering, en ce sens que la marge de headroom proposée par la machine est phénoménale (+22dBV en entrée et +28dBV en sortie) avec un trimmer / canal étagé par pas de 0.2dB (pour peaufiner et c’est super pratique à l’utilisation) selon comment l’on souhaite solliciter / driver la machine par rapport au projet que l’on traite. Le LAAL propose donc un trimmer / canal en entrée et idem en sortie, des vumètres ultra précis (input et gain reduction / canal) et une conception en total symétrie (sur la face avant de la machine tout comme du point de vue de la conception de l’électronique interne)
Niveau setup, le LAAL se placera à priori et dans 99% des cas d’emplois en fin de chaine analogique, c’est-à-dire juste avant le convertisseur AD.
Après différents essais effectués sur des genres de musique très variés, le verdict est que ça sonne grand, organique, la machine apporte une consistance, un équilibre et une cohérence sur tous les projets qui passent dedans.
En manœuvrant dans les retranchements les éléments de mon setup en quête de me convaincre du non intérêt d’opter pour le LAAL (en vain) et en veillant bien à ce que mes comparaisons A/B soient toujours faites à gains équivalents (gain staging) j’ai aisément pu obtenir, LAAL en bypass, le niveau de limiting obtenu par le LAAL mais sais jamais parvenir à égaler cette musicalité et ce groove apporté par le passage dans la machine (assez déroutant par ailleurs, je dois bien l’avouer, or c’est bel et bien ce qui ressort de mes expérimentations)
Le son qui passe dans le LAAL est comme magnifié sans pour autant être coloré ; ça sonne en fait !
Un peu geek sur les bords, un signal sinusoïdal à 1kHz à -18dB envoyé via le TestGenerator de WaveLab dans le LAAL (tout le reste de la chaine en bypass) confirme à la lecture de l’analyseur de spectre que la machine apporte un vrai « quelque chose ».
Ayant pu tester l’appareil sur différents genres de musique très disparates, c’est un sans-faute. Sur des projets électro ou la présence dans le bas du spectre est intrinsèque à l’ADN même du genre, le fait est que rien n’est « raboté » et ce, même avec des niveaux de limiting très poussés (pour rester poli)
Je ne m’attarderai pas ici sur les détails de fonctionnement d’un limiteur de type « look ahead » ; vous trouverez par ailleurs pléthores d’articles en ce sens et en premier lieu une très bonne explication sur le site du fabricant. Pour ne dire qu’une chose, c’est sans conteste que le release analogique à 0,2ms et le circuit de Dynamic Transient du LAAL remplissent le contrat haut la main.
Il me semble fondamental, surtout à l’étape finale qu’est le processus du mastering, de disposer d’outils nous permettant de parvenir à nos fins, avec suffisamment de versatilité et avec une restitution la plus fidèle que possible de l’intégralité du spectre, sans artefacts ni compromis car nous sommes des artisans au service de la musique.