D'abord deux ou 3 trucs en vrac:
- si les micros d'origine étaient toujours satisfaisants l'industrie du micro de remplacement serait nettement moins prospère...
- la qualité globale des instruments, même bon marché, s'est sensiblement accrue; cependant le poste "accessoires", genre mécaniques ou ...micros est un des postes sur lesquels il est assez facile de faire des économies. Ce sont les éléments autres que les cordes les plus couramment remplacés par les utilisateurs.
Mais avant d'en arriver à une solution aussi radicale (au niveau du prix..) il y a d'abord quelques modifs ou réglages simples qui peuvent régler pas mal de problèmes.
Ensuite, et surtout, ne pas se tromper d'instrument, je m'explique:
- en gros on a deux types de micros les "simple bobinage" (Fender et ses clones) et les "doubles" dits aussi "humbuckers", ça fait plus riche, (Gibson et compagnie, plus la quasi totalité des guitares "metal"). Quoi qu'on fasse, quelle que soit la marque, le son de l'une ou l' autre variété sera différent, et ce n'est pas qu'une question de niveau de sortie, la réponse en fréquence est également différente par construction. Par exemple on ne sonnera jamais comme Gilmour ou Knopfler ("Stratophiles") avec une gratte équipée en "doubles"; le "son de Page" est indissociable de la Les Paul montée en "doubles", etc... Et ceci quelles que soient la marque de la gratte ou des micros et l'habileté de celui qui la tient.
Donc, conclusion logique : choisir son instrument selon le genre de musique qu'on joue, et seulement après le look, la marque, le prix etc.. doivent intervenir. Ou alors il faut au contraire vouloir et savoir tirer parti d'un son "pas standard". C'est pas forcément donné à tout le monde...
Alors pourquoi changer?
Un problème de déséquilibre entre les micros?
Essayer d'abord de le rattraper en jouant sur le réglage de hauteur: si on descend un micro par rapport aux cordes son niveau de sortie baissera et réciproquement. Coût de l'opération = 0€ plus un peu de patience et un petit tournevis. Attention la relation "niveau de sortie / hauteur" n'est pas linéaire, il peut très bien ne rien se passer aux premiers essais puis en 1/4 de tour on obtient l'inverse de ce qu'on recherche. Et attention en les montant à ne pas venir toucher les cordes!
"les micros saturent trop facilement", ou l'inverse?
Même solution, dans le premier cas on descend les deux et dans le 2e on les monte.Là encore: patience et tournevis...
le son est bon avec le volume à fond mais se dégrade si on le diminue?
C'est courant, mais là il faut faire un peu d'électronique (simple !), à savoir souder un petit condensateur (470pF -> 1,5 nF) entre le point chaud du potard de volume et son curseur, avec éventuellement une résistance en // dudit condensateur , dont la valeur se situera entre 1/10e et 1/5 de la valeur du potard si on a trop d'aigües à "bas régime".
ERRATUM (21/12/08): Il y a une coquille dans le § ci dessus, condensateur et résistance sont en
série, et cet attelage est monté en parallèle sur le potard entre point chaud et curseur. On ne se relit jamais assez !
Coût dérisoire encore, mais encore de la patience, il serait extraordinaire que ça tombe bien au premier essai. Notons que ce montage tout bébête n'est autre que ce que certains fabricants de guitares ou d'accessoires nomment "potentiomètre sans pertes d'aigües".
Toujours au registre "potard" s'ils "crachent" ou sont du genre "tout ou rien" c'est le moment ou jamais de les changer; un jeu de potards de bonne qualité sera toujours moins cher qu'une paire de micros, voire un micro tout seul, et, lui, règlera le problème. Bonne qualité ne veut pas dire forcément "prix exorbitant", gaffe aux arnaques à ce niveau là et aux "produits miracles" qui ne le sont que pour celui qui les vend. Attention le volume doit être du type "logarithmique" et la tonalité de type "linéaire", quelle que soit la valeur ohmique nécéssaire.
AJOUT (21/12/08): La valeur de ces potentiomètres peut avoir une influence sur la tonalité globale, surtout avec des "simple bobinages" à fort niveau de sortie ou avec une grosse bobine genre P90. Une valeur élevée fera ressortir leur fréquence de résonance propre, ce qui peut être parfois désagréable. Comme base de départ pour de tels micros il faut mettre des potentiomètres de 250 k (ou 220 k, valeur normalisée). Pour les "doubles" c'est moins critique. Ne pas hésiter à sortir le "Métrix" pour les mesurer, parce que des fois entre ce qu'il y a marqué dessus et la réalité... Ultime précision: les potentiomètres ont en général une tolérance de +/- 20% sur la valeur. Tant qu'on reste dans ces eaux là c'est bon.
Après rien n'interdit d'expérimenter, sans trop baisser la valeur quand même, parce que le niveau de sortie s'écroulerait, ni trop la monter sous peine d'augmenter le niveau de parasites (souffle ou "ronflette").
Et pour terminer si le réglage de tonalité est "trop efficace" ou pas assez on pourra jouer sur la valeur du condensateur relié au potard de tonalité, entre curseur et masse. Si on diminue sa valeur, le réglage coupera des fréquences plus aigües, si on l'augmente ce sera l'inverse. En gros on peut rester entre le double et la moitié de la valeur d'origine; rien n'interdit d'aller plus loin, mais le remède risque d'être pire que le mal: correction inefficace ou beaucoup trop pour être musicale.
Voilà...
Alors après on peut envisager de remplacer les micros, si on veut plus ou moins de niveau de sortie ou surtout une meilleure définition du son, mais que le type de sonorité d'origine convient.
Autre "bonne raison": l'instrument à valeur sentimentale dont on ne veut pas changer, mais dont le son ne plait pas ou plus. Les fabricants, petits futés, ont prévu le coup et nous vendent des "doubles format simple" ou l'inverse, voir plus haut pour l'effet sonore de la modif'. Sachant que ça ne sera jamais aussi radical que de changer d'instrument. D'autres choses interviennent: les bois utilisés (moins que sur une acoustique mais quand même), le "diapason" (= longueur de la corde vibrante), le manche collé ou vissé, la position des micros sur la caisse etc...
- si les micros d'origine étaient toujours satisfaisants l'industrie du micro de remplacement serait nettement moins prospère...
- la qualité globale des instruments, même bon marché, s'est sensiblement accrue; cependant le poste "accessoires", genre mécaniques ou ...micros est un des postes sur lesquels il est assez facile de faire des économies. Ce sont les éléments autres que les cordes les plus couramment remplacés par les utilisateurs.
Mais avant d'en arriver à une solution aussi radicale (au niveau du prix..) il y a d'abord quelques modifs ou réglages simples qui peuvent régler pas mal de problèmes.
Ensuite, et surtout, ne pas se tromper d'instrument, je m'explique:
- en gros on a deux types de micros les "simple bobinage" (Fender et ses clones) et les "doubles" dits aussi "humbuckers", ça fait plus riche, (Gibson et compagnie, plus la quasi totalité des guitares "metal"). Quoi qu'on fasse, quelle que soit la marque, le son de l'une ou l' autre variété sera différent, et ce n'est pas qu'une question de niveau de sortie, la réponse en fréquence est également différente par construction. Par exemple on ne sonnera jamais comme Gilmour ou Knopfler ("Stratophiles") avec une gratte équipée en "doubles"; le "son de Page" est indissociable de la Les Paul montée en "doubles", etc... Et ceci quelles que soient la marque de la gratte ou des micros et l'habileté de celui qui la tient.
Donc, conclusion logique : choisir son instrument selon le genre de musique qu'on joue, et seulement après le look, la marque, le prix etc.. doivent intervenir. Ou alors il faut au contraire vouloir et savoir tirer parti d'un son "pas standard". C'est pas forcément donné à tout le monde...
Alors pourquoi changer?
Un problème de déséquilibre entre les micros?
Essayer d'abord de le rattraper en jouant sur le réglage de hauteur: si on descend un micro par rapport aux cordes son niveau de sortie baissera et réciproquement. Coût de l'opération = 0€ plus un peu de patience et un petit tournevis. Attention la relation "niveau de sortie / hauteur" n'est pas linéaire, il peut très bien ne rien se passer aux premiers essais puis en 1/4 de tour on obtient l'inverse de ce qu'on recherche. Et attention en les montant à ne pas venir toucher les cordes!
"les micros saturent trop facilement", ou l'inverse?
Même solution, dans le premier cas on descend les deux et dans le 2e on les monte.Là encore: patience et tournevis...
le son est bon avec le volume à fond mais se dégrade si on le diminue?
C'est courant, mais là il faut faire un peu d'électronique (simple !), à savoir souder un petit condensateur (470pF -> 1,5 nF) entre le point chaud du potard de volume et son curseur, avec éventuellement une résistance en // dudit condensateur , dont la valeur se situera entre 1/10e et 1/5 de la valeur du potard si on a trop d'aigües à "bas régime".
ERRATUM (21/12/08): Il y a une coquille dans le § ci dessus, condensateur et résistance sont en
série, et cet attelage est monté en parallèle sur le potard entre point chaud et curseur. On ne se relit jamais assez !
Coût dérisoire encore, mais encore de la patience, il serait extraordinaire que ça tombe bien au premier essai. Notons que ce montage tout bébête n'est autre que ce que certains fabricants de guitares ou d'accessoires nomment "potentiomètre sans pertes d'aigües".
Toujours au registre "potard" s'ils "crachent" ou sont du genre "tout ou rien" c'est le moment ou jamais de les changer; un jeu de potards de bonne qualité sera toujours moins cher qu'une paire de micros, voire un micro tout seul, et, lui, règlera le problème. Bonne qualité ne veut pas dire forcément "prix exorbitant", gaffe aux arnaques à ce niveau là et aux "produits miracles" qui ne le sont que pour celui qui les vend. Attention le volume doit être du type "logarithmique" et la tonalité de type "linéaire", quelle que soit la valeur ohmique nécéssaire.
AJOUT (21/12/08): La valeur de ces potentiomètres peut avoir une influence sur la tonalité globale, surtout avec des "simple bobinages" à fort niveau de sortie ou avec une grosse bobine genre P90. Une valeur élevée fera ressortir leur fréquence de résonance propre, ce qui peut être parfois désagréable. Comme base de départ pour de tels micros il faut mettre des potentiomètres de 250 k (ou 220 k, valeur normalisée). Pour les "doubles" c'est moins critique. Ne pas hésiter à sortir le "Métrix" pour les mesurer, parce que des fois entre ce qu'il y a marqué dessus et la réalité... Ultime précision: les potentiomètres ont en général une tolérance de +/- 20% sur la valeur. Tant qu'on reste dans ces eaux là c'est bon.
Après rien n'interdit d'expérimenter, sans trop baisser la valeur quand même, parce que le niveau de sortie s'écroulerait, ni trop la monter sous peine d'augmenter le niveau de parasites (souffle ou "ronflette").
Et pour terminer si le réglage de tonalité est "trop efficace" ou pas assez on pourra jouer sur la valeur du condensateur relié au potard de tonalité, entre curseur et masse. Si on diminue sa valeur, le réglage coupera des fréquences plus aigües, si on l'augmente ce sera l'inverse. En gros on peut rester entre le double et la moitié de la valeur d'origine; rien n'interdit d'aller plus loin, mais le remède risque d'être pire que le mal: correction inefficace ou beaucoup trop pour être musicale.
Voilà...
Alors après on peut envisager de remplacer les micros, si on veut plus ou moins de niveau de sortie ou surtout une meilleure définition du son, mais que le type de sonorité d'origine convient.
Autre "bonne raison": l'instrument à valeur sentimentale dont on ne veut pas changer, mais dont le son ne plait pas ou plus. Les fabricants, petits futés, ont prévu le coup et nous vendent des "doubles format simple" ou l'inverse, voir plus haut pour l'effet sonore de la modif'. Sachant que ça ne sera jamais aussi radical que de changer d'instrument. D'autres choses interviennent: les bois utilisés (moins que sur une acoustique mais quand même), le "diapason" (= longueur de la corde vibrante), le manche collé ou vissé, la position des micros sur la caisse etc...
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