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hruki
« La Belle et la Bête ! »
Publié le 11/01/15 à 14:26
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
J’ai acheté le set Strat ‘50s il y a un an et demi, j’ai donc pris mon temps avant de donner mon opinion dessus. Tout au long, c’est un mariage heureux.
Le point de départ de ma recherche c’était une idée déterminée du son. Les mots clefs : le mordant et l’énergie brute (raw power d’old school . Les vidéos de présentation, la touche en érable et pour finir les conseils de Marc m’ont fait me décider, ce qui n’a pas été facile – tous les sets de micros que Marc propose sont tentants...
Pour le coté mordant, j’ai été servi convenablement. Une explication : le fait que ce set a un niveau de sortie plus faible ne lui enlève pas le coté « hard ». Les micros conçus pour pouvoir obtenir le son sale plus facilement ne sont pas forcément plus hard (si le « hard » n’est pas défini que comme le niveau de sortie élevé avec potentiellement plus de distorsion). En écoutant la musique d’avant, on se rend compte que cette énergie « in your face » de r’n’r n’est pas liée avec un overdrive d’enfer. C’est le mordant en question qui donne cette autorité indéniable. Avec ce set on y est !
Pour ne pas parler que d’une application possible, pour ceux qui cherchent le son plutôt clair, cristallin et claquant vont être ravis aussi.
Le niveau de détail est assez impressionnant. Tout ce qu’on fait devient audible. La forme, la matière ou l’épaisseur du médiator vont avoir un impact net sur le son, pour ne donner qu’un exemple. De là, il se peut que ces micros ne vont pas flatter chaque guitariste. Un violoniste classique disait qu’un stradivarius peut faire un bon musicien encore mieux et un mauvais musicien encore plus mauvais. C’est ça la magie : une symbiose créée entre le musicien et son matos. Cette recherche de sweet spot qui s’impose n’est pas une mauvaise chose. Au contraire, avec un peu de temps et de talent, elle nous emmène « where the angels fly »...
La différence de son de tous les micros (y comprit les positions 2 et 4) est très bien marquée. Une palette de sons très large. Les guitaristes qui auparavant ont utilisé uniquement deux ou trois positions vont être appelés à changer leurs habitudes. Il n’y a rien à jeter, c’est beau et convaincant, 5/5 ! Par contre, il faut prendre le temps de régler la hauteur de chaque micro. C’est facile mais nécessaire pour l’équilibre qui joue pas mal sur l’impression générale.
Pour finir, c’est LE son de strat qu’on obtient, qui parfois se dépasse et devient juste un très bon son... Même si je n’ai pas essayé tous les micros existant, l’expérience m’a appris une chose : on ne change pas une équipe qui gagne !
Ma famille de guitares sympas et pas chères c’est élargie entre temps, donc bientôt c’est parti pour les micros PAF ‘59 et telecaster.
De quelle marque ? Marc the Tornade bien sûr
Le point de départ de ma recherche c’était une idée déterminée du son. Les mots clefs : le mordant et l’énergie brute (raw power d’old school . Les vidéos de présentation, la touche en érable et pour finir les conseils de Marc m’ont fait me décider, ce qui n’a pas été facile – tous les sets de micros que Marc propose sont tentants...
Pour le coté mordant, j’ai été servi convenablement. Une explication : le fait que ce set a un niveau de sortie plus faible ne lui enlève pas le coté « hard ». Les micros conçus pour pouvoir obtenir le son sale plus facilement ne sont pas forcément plus hard (si le « hard » n’est pas défini que comme le niveau de sortie élevé avec potentiellement plus de distorsion). En écoutant la musique d’avant, on se rend compte que cette énergie « in your face » de r’n’r n’est pas liée avec un overdrive d’enfer. C’est le mordant en question qui donne cette autorité indéniable. Avec ce set on y est !
Pour ne pas parler que d’une application possible, pour ceux qui cherchent le son plutôt clair, cristallin et claquant vont être ravis aussi.
Le niveau de détail est assez impressionnant. Tout ce qu’on fait devient audible. La forme, la matière ou l’épaisseur du médiator vont avoir un impact net sur le son, pour ne donner qu’un exemple. De là, il se peut que ces micros ne vont pas flatter chaque guitariste. Un violoniste classique disait qu’un stradivarius peut faire un bon musicien encore mieux et un mauvais musicien encore plus mauvais. C’est ça la magie : une symbiose créée entre le musicien et son matos. Cette recherche de sweet spot qui s’impose n’est pas une mauvaise chose. Au contraire, avec un peu de temps et de talent, elle nous emmène « where the angels fly »...
La différence de son de tous les micros (y comprit les positions 2 et 4) est très bien marquée. Une palette de sons très large. Les guitaristes qui auparavant ont utilisé uniquement deux ou trois positions vont être appelés à changer leurs habitudes. Il n’y a rien à jeter, c’est beau et convaincant, 5/5 ! Par contre, il faut prendre le temps de régler la hauteur de chaque micro. C’est facile mais nécessaire pour l’équilibre qui joue pas mal sur l’impression générale.
Pour finir, c’est LE son de strat qu’on obtient, qui parfois se dépasse et devient juste un très bon son... Même si je n’ai pas essayé tous les micros existant, l’expérience m’a appris une chose : on ne change pas une équipe qui gagne !
Ma famille de guitares sympas et pas chères c’est élargie entre temps, donc bientôt c’est parti pour les micros PAF ‘59 et telecaster.
De quelle marque ? Marc the Tornade bien sûr