Sounds.com : le nom de domaine a dû coûter cher mais il est au coeur d’une nouvelle brique qu’on devine importante dans la stratégie de de Native Instruments. De quoi s’agit-il ? D’un catalogue de plus de 500 000 boucles et samples 'One shot’ libres de droit et émanant des quelques 200 éditeurs (dont Loop Loft, MVP Loops, Symphonic Distribution). Accessibles en ligne depuis une interface Spotifyesque, les samples disposent chacun d’une préécoute et sont organisés par genre, tempo et instrument, des attributs qui, avec l’aide d’un algo de recherche qu’on nous promet très performant, devraient vous aider à trouver LE sample qu’il vous faut en un clin d’oeil.
Le public visé est évidemment celui des utilisateurs de Maschine, mais les samples étant proposés au format WAV, le portail ne devrait pas manquer d’attirer les beatmakers de tous poils, quels que soient leurs outils… et pas seulement. On trouve en effet des boucles et des samples Rock/Pop, Jazz, Funk ou encore de la musique 'cinématique’ parmi ce qui est déjà en ligne.
Le modèle économique repose quant à lui sur un abonnement pour l’heure fixé à 9,99$ par mois (mais il s’agit d’une offre de lancement), sachant que la beta version du site n’est ouverte pour l’heure que pour le public américain mais qu’une simple inscription permet tout de même déjà de récupérer des samples gratuitement. Il s’agira de voir lors de la conférence 'Native Summit’ qui se tiendra au NAMM si l’on en apprendra plus sur les tarifs réguliers comme français.
Même si Native ne l’évoque pas, on se doute enfin qu’une interface permettant d’accéder aux ressources de Sounds.com devrait vraisemblablement faire son apparition dans Maschine (et peut-être même Traktor ou le logiciel Komplete Kontrol). Quant à savoir si ce premier pas vers l’économie de service et l’agrégation de contenus va évoluer vers une place de marché plus globale où des éditeurs de tierce partie pourront vendre des presets, des banques Kontakt, Reaktor voire des plug-ins AU/VST/AAX, c’est encore une autre histoire… Notons toutefois qu’entre le format NKS, les promos faites par Native sur les produits de ses partenaires, le nouveau modèle économique de Reaktor (rejoignant celui de Kontakt) et ce site commence à se dessiner un bel écosystème…
N’hésitez pas à vous faire votre idée en allant visiter Sounds.com.
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Buco RossoPosteur·euse AFfamé·ePosté le 17/01/2018 à 23:07:05Encore un abonnement
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Los TeignosAdministrateur·trice du sitePosté le 17/01/2018 à 23:13:14Il va falloir t'y faire car c'est réellement le futur modèle économique pour la plupart des secteurs d'activités, bien au-delà de l'audio.
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ShamkJe poste, donc je suisPosté le 17/01/2018 à 23:17:26
Et parfois pas une grande réussite ... n'est ce pas roland ...
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Buco RossoPosteur·euse AFfamé·ePosté le 17/01/2018 à 23:26:40Citation de Los :
Il va falloir t'y faire car c'est réellement le futur modèle économique pour la plupart des secteurs d'activités, bien au-delà de l'audio.
... je sais, et ça me désole ! Louer du soft/contenu risque de devenir très cher si on cumule tous les abonnements : 23 € par mois pour EastWest, 10 pour Native, 19 pour Roland, 15 pour Spotify, 10 pour Netflix, 7 pour Office, 15 pour Adobe, etc... on arrive vite à 100 € par mois. Et si on arrête un jour l'abonnement... on n'a plus rien ! Alors que si on achète un soft en profitant d'une bonne promo, on l'a "à vie" pour un coût largement inférieur !
Et puis, dans un cas comme le mien où la musique est juste un hobby, payer une somme mensuelle alors qu'il y a des mois où je n'utiliserai l'outil qu'une seul fois ou deux, c'est bof.
Cela dit, c'est un modèle nickel pour les utilisateurs à temps plein ! Et c'est très bien aussi si on peut louer pour un mois seulement (donc sans être lié pour l'année). L'idéal serait que l'éditeur offre les deux possibilités : location et achat.
L'avenir nous dira quels modèles subsisteront.