Sujet de la discussionPosté le 28/11/2007 à 01:19:57" Le pastis est servi "
Citation : ta vieille bouteille de Calva
Euh, rectification : TA vieille bouteille de calva ! Ben oui, j'ai honte. Mais j'te voyais pas à l'horizon, p'is j'ai z'eu un coup d'manque... Alors j'y ai fait un gros poutou su' la bouche, à la chopaine. Même que j'y ai mis la langue ! (Non môssieu, on dit pas beurk ! Des pellots comme çà, j'en roul'rais pas tous les jours, à cause de la cireuse dans l'foie, mais d'temps z'en temps, c'est meilleur que d'faire la bise à un autocar !) Allez va, pas peur man gamin, j't'en r'aurai d'aut', n't'inquiète. Et p'is tiens, c'qui s'rait chouette ce s'rait que çà soye toi qui vinsse le chercher ! Euh, tiens, pendant que j'y pense, hier soir on s'est bricolé deux p'tites cailles aux raisins farcies au foie gras, (histoire de s'entraîner pour dans 4 semaines). J'te dis pas quoi qu'on a bu z'avec... mais... Alors, une t'ite balade en Mornandie, çà te dit toujou ri man fisset ?
Citation : Le calva est servi" se meurt. Tout à une fin, mais quelle aventure tout de même, hein
Tu connais l'épîtaphe (et p'is taffe !) "Le roi est mort, vive le roi". C'est un peu çà. Quoi qu'il ne tient qu'à nous de le faire vivre encore. Mé, j'l'aurais bin zigouillé un jour anniversaire, non ? Comme çà pour le fun... Et pis c'est p'us facile pour les zanniversaires !
(P'tain, c'qu'on peut êt' meuchants des fois... Meuh nan, c'est pour rire. Quoi que ?...)
Cicero dixit : Nascuntur poeta, fuit oratore... Et toc !
Citation : celui qui a connu le Tournaisis et ses champs de blé à peine mur mélangé aux coquelicots, cette indéfinissable liaison entre le ciel et la mer du nord en hiver, ces dunes et ces landes balayées par le vent et la grisaille, ces peupliers penchés par le vent qui perdent leur houpe dans le brouillard dégagé par les cannaux qu'ils accompagnent, ces clochers de Bruges, d'Anvers et de Gand qui accrochent le ciel, la lourdeur caniculaire de l'été dans ces plaines, les ciels nuageux, torturés et changeant de rouges et de violets des automnes, ces frimas printanniers qui blanchissent les patures de givre, ces filles plantureuses aux joues rougeâtres, cette gaieté des peuples nordiques qui luttent contre les intempéries, cette chaleur humaine et l'odeur de la bière dans les estaminets,
celui là sait ce qu'est la saudade.