« Houlà hop »

Longtemps je me suis couché de bonne heure…et je me demandais comment Daniel Quine Auerbach faisait pour descendre d’un coup sec dans le rift de Lonely boy.
Puis j’ai trouvé la pédale ricochet, paradoxalement décriée par Kevin Roche qui lui préfère la pitch fork, en essayant les deux j’ai aimé le parfum chimique de la Whammy.


La pédale est solide et par tout les aspects vaux son prix selon moi.
Je joue sur une telecaster Squier Deluxe dont j’ai replacé les deux doubles par des p90.

À la différence des Whammy la pedale ne demande pas un ampérage qui nécessite une alim séparée.

Les sons sont exactement ceux que j’attendais.

On peut utiliser l’appareil en momentary ou en permanent.
1 ou 2 Octave(s) supérieure(s) ou inférieure(s) , octave(s) et dry a 50/50.
De plus le potentiomètre est cranté seconde, quarte, quinte ou septième.

À noter: à la différence de la pitch fork il n’est pas possible de varier le mélange du dry avec le wet, ou de jouer les deux octaves sup et inférieure en même temps ( ce qui pour moi ferait double emploi avec ma sub’n up).
Par contre, ce qui est vraiment bien, est la possibilité de régler la rampe de l’effet ( en momentané) à la montée et à la descente.

Et c’est cette propriété qui m’a fait choisir ce produit plutôt que la pitch fork à quoi il faut additionner une pédale d’expression pour le même effet.

Depuis que je l’ai non seulement j’ai compris comment Auerbach fait, comment les Madeleine fondent dans le thé mais aussi je me couche plus tard tant la pédale donne envie d’essayer des trucs…