Pianiste: possède en général chez lui un piano correct pour jouer.
Organiste: l'instrument est très cher, très volumineux, très sonore. Donc il travaille sur un substitut, et prend goût à la diversité des instruments de l'extérieur. La confection même de l'instrument et le nombre variable de jeux oblige forcement à adapter le répertoire joué.
Il y a bien à mon sens déjà de ce fait une grande différence dans la perception.
Bien sûr, un Steinway ou autre ne sonne pas comme un Yamaha ou autre, mais les différences ne sont pas aussi flagrantes que celles entre les grandes orgues de Notre Dame et celles de Cologne. Pour le clavecin, il y avait la facture française, l'italienne, la flamande. Et après...
Mais franchement, un son de piano n'est-il pas un son de piano en regard de ses autres congénères? Certes, piano droit versus piano à queue, ok. Mais à l'intérieur de ces 2 catégories?! Ne subissons nous pas les exigences d'un marketing ahurissant et effréné ? (d'où les 25 pianos et demi cités plus haut...). Ne déduisez pas de mon propos que je dénigre les possibilités offertes par le numérique. Mais si Modartt se limite à un bel orgue classique (un moderne serait bien aussi, ainsi qu'un romantique), Haupfwerk aura encore de bons jours devant lui. Alors qu'avec Pianoteq 6 on arrive déjà à un tel niveau de diversité,....pour résumer:il y a tout!
Reste les produits comme una corda, tack piano et ircam et compagnie, qui valent pour moi le coût, car là....on surfe sur d'autres vagues.
Pourquoi mettre en démo un morceau qui n'est pas un morceau d'orgue ?
Pour éviter la comparaison avec un vrai instrument ?
ça ne tient pas la route ... trop robotique, et trop peu de jeux !!
Sauf peut-être pour l'orgue de barbarie ...
J'attends un vrai morceau d'orgue pour me faire une meilleure idée.
Genre celui-là, par exemple :