vik73
« Excellent préampli et drive. »
Publié le 14/12/24 à 17:59
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Voici un belle pédale analogique, bleue électrique avec ses leds rouges, qui est un clone assumé de la Darkglass Alpha & Omega ultra V2.
Les deux pédales possèdent exactement les mêmes reglalges :
Deux switch, un pour enclencher le préamp, l’autre pour enclencher le drive,
Un égaliseur à 6 bandes avec un volume général.
4 boutons pour régler le drive (blend, voice, volume, drive)
Deux petits switchs, un pour enclencher le boost (équivalent du growl sur la Darkglass) et un autre pour un boost d’aigu (équivalent du bite chez Darkglass)
Deux boutons sur les côtés gauche : un pour embrayer le cab sim et l’autre pour le ground lift.
Une sortie XLR
Comme toutes les pédales de la serié R de Joyo, la construction est solide, les switchs donnent une impression de fabrication sérieuse, seuls les boutons, en plastique un peu léger, peuvent paraître un peu cheap mais ils sont très agréables à manipuler.
Pour la petite partie historique de l’Alpha & Omega de Darkglass, la pédale a été réalisée avec le bassiste de Karnivool, Jon Stockman, qui souhaitait regrouper la partie drive de son pedalboard en un seul appareil. Il se sert d’un fuzz et d’une distorsion en parallèle, ainsi le bouton Alpha & Omega est un blend entre le fuzz et la distorsion.
Ne possédant pas l’original, j’ai pu néanmoins la comparer avec un autre Darkglass : la microtubes B7K ultra.
Concernant la partie préamp, le son de la Joyo est identique à celui de la Darkglass, un son propre et précis, qui peut sonner froid pour certaines oreilles. J’adore ce son.
L’égaliseur à 6 bandes est excellent, très efficace, et je le trouve plus facile à utiliser que le semi paramétrique à quatre bandes de la microtubes qui demande plus de temps à maîtriser.
Pour la partie Drive, les deux canaux ont été élaborés dans un souci d’homogénéité. La distorsion est moins violente et clinique que celle de la microtubes (on est presque dans la très grosse overdrive), la fuzz est moins organique et chaleureuse que celle d’une Big Muff.
Les quatre paramètres pour régler le drive donnent une palette conséquente : d’une petite “chauffe” du son ou un petit mordant jusqu’à une saturation débridée, tout est exploitable.
Je ne suis pas du tout adepte des cab sims sur les préamps de basse, je ne m’en sert pas du tout, celui du Monomyth fait son office en apportant plus de basses envahissantes comme tous les autres : il n’a aucune utilité en home studio (avec des solutions logicielles bien plus efficaces) ou si la pédale est branchée dans un ampli.
En dehors de sa comparaison avec son modèle que vaut intrinsèquement cette pédale sur le marché très fourni des préamp pédales ?
Elle est franchement bien, en particulier pour sa position tarifaire, Joyo n’a évidemment pas eu le mérite d’innover mais ils ont conçu un produit très bien fini : un super préamp avec un bon drive.
Est ce que j’ai abandonné ma Darkglass au profit de ma Joyo ? Non car tout comme pas mal d’afiens, j’assume mon GAS et j’aime bien changer de matos de temps à autre. Je reviendrais à ma Darkglass tôt ou tard car je préfère son drive. Néanmoins, je n'ai absolument pas eu l'impression de passer à un sous produit quand j’ai installé la Joyo sur mon pedalboard : elle m’apporte une pleine satisfaction comme préamp.
Il semblerait que certains utilisateurs aient eu des déboires avec des défauts de fabrication, peut-être sur une série défectueuse, je n’ai connu aucun problème avec la mienne.
Comme on ne la voit que très rarement sur le marché de l’occasion, c’est sans doute une preuve que les primos acquérants de la bestiole l’ont majoritairement adoptée.
Les deux pédales possèdent exactement les mêmes reglalges :
Deux switch, un pour enclencher le préamp, l’autre pour enclencher le drive,
Un égaliseur à 6 bandes avec un volume général.
4 boutons pour régler le drive (blend, voice, volume, drive)
Deux petits switchs, un pour enclencher le boost (équivalent du growl sur la Darkglass) et un autre pour un boost d’aigu (équivalent du bite chez Darkglass)
Deux boutons sur les côtés gauche : un pour embrayer le cab sim et l’autre pour le ground lift.
Une sortie XLR
Comme toutes les pédales de la serié R de Joyo, la construction est solide, les switchs donnent une impression de fabrication sérieuse, seuls les boutons, en plastique un peu léger, peuvent paraître un peu cheap mais ils sont très agréables à manipuler.
Pour la petite partie historique de l’Alpha & Omega de Darkglass, la pédale a été réalisée avec le bassiste de Karnivool, Jon Stockman, qui souhaitait regrouper la partie drive de son pedalboard en un seul appareil. Il se sert d’un fuzz et d’une distorsion en parallèle, ainsi le bouton Alpha & Omega est un blend entre le fuzz et la distorsion.
Ne possédant pas l’original, j’ai pu néanmoins la comparer avec un autre Darkglass : la microtubes B7K ultra.
Concernant la partie préamp, le son de la Joyo est identique à celui de la Darkglass, un son propre et précis, qui peut sonner froid pour certaines oreilles. J’adore ce son.
L’égaliseur à 6 bandes est excellent, très efficace, et je le trouve plus facile à utiliser que le semi paramétrique à quatre bandes de la microtubes qui demande plus de temps à maîtriser.
Pour la partie Drive, les deux canaux ont été élaborés dans un souci d’homogénéité. La distorsion est moins violente et clinique que celle de la microtubes (on est presque dans la très grosse overdrive), la fuzz est moins organique et chaleureuse que celle d’une Big Muff.
Les quatre paramètres pour régler le drive donnent une palette conséquente : d’une petite “chauffe” du son ou un petit mordant jusqu’à une saturation débridée, tout est exploitable.
Je ne suis pas du tout adepte des cab sims sur les préamps de basse, je ne m’en sert pas du tout, celui du Monomyth fait son office en apportant plus de basses envahissantes comme tous les autres : il n’a aucune utilité en home studio (avec des solutions logicielles bien plus efficaces) ou si la pédale est branchée dans un ampli.
En dehors de sa comparaison avec son modèle que vaut intrinsèquement cette pédale sur le marché très fourni des préamp pédales ?
Elle est franchement bien, en particulier pour sa position tarifaire, Joyo n’a évidemment pas eu le mérite d’innover mais ils ont conçu un produit très bien fini : un super préamp avec un bon drive.
Est ce que j’ai abandonné ma Darkglass au profit de ma Joyo ? Non car tout comme pas mal d’afiens, j’assume mon GAS et j’aime bien changer de matos de temps à autre. Je reviendrais à ma Darkglass tôt ou tard car je préfère son drive. Néanmoins, je n'ai absolument pas eu l'impression de passer à un sous produit quand j’ai installé la Joyo sur mon pedalboard : elle m’apporte une pleine satisfaction comme préamp.
Il semblerait que certains utilisateurs aient eu des déboires avec des défauts de fabrication, peut-être sur une série défectueuse, je n’ai connu aucun problème avec la mienne.
Comme on ne la voit que très rarement sur le marché de l’occasion, c’est sans doute une preuve que les primos acquérants de la bestiole l’ont majoritairement adoptée.