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soopalonyon
Publié le 31/03/09 à 14:52
Les caractéristiques du synthé sont décrites sur le site du constructeur qui propose également de télécharger une dizaine de presets donnant un aperçu des sonorités possibles.
Quelques points importants sur ses limitations : le Kraft ne dispose d'aucune mémoire interne (schéma de la façade téléchargeable également sur le site pour noter les réglages qu'on voudrait reproduire, comme à l'âge de pierre/d'or des synthés), il est monophonique, ses sorties audio sont au format 3.5.
Ce synthé peut être utilisé seul (sans clavier ou interface de contrôle), l'usage sera limité, mais peut permettre de produire des mouvements cycliques (à l'aide des LFOs et des enveloppes)qu'on pourra faire évoluer en jouant sur différents paramètres. Pas mal de vidéo sur le net en font la démonstration.
UTILISATION
Pas de mémoire, donc pas de sous-menu. Tout est accessible depuis la façade. Tout ça devrait rendre la machine très simple à utiliser...
Oui et non.
Le côté rudimentaire de ce synthé m'a posé quelques problèmes au départ. Pour l'anecdote, il m'a fallu quelques heures avant de comprendre qu'il ne suffisait pas de régler l'enveloppe ADSR pour contrôler le comportement du son dans le temps, mais qu'il fallait aussi indiquer l'intensité de l'action de l'enveloppe sur l'ampli (VCA) avec le potard CV1.
Disons que c'est une habitude à prendre, la façade indique les destinations par défaut des commandes, il faut se familiariser avec les itinéraires d'origine.
Ajoutez à cela les possibilités de câblage (qui font la singularité de l'engin) et tout devient plus complexe.
Le manuel est très condensé. Difficile de faire autrement. L'intérêt de l'utilisation du Kraft repose sur les différents aiguillages qu'on pourra imaginer, expérimenter. Pour cela, il ne peut y avoir de consignes (seulement quelques exemples, évoqués plus haut, sur le site du constructeur, pour donner des pistes).
D'ailleurs, en suivant les patchs exemples de MFB, je me suis rendu compte de la réactivité des réglages. Dans certaines configurations, un mouvement de quelques millimètres sur un paramètre peut modifier radicalement le résultat.
SONORITÉS
Gros coup de coeur pour les 3 oscillateurs. Les possibilités offertes (choix entre 3 formes d'onde pour chacun, accordage, mixage) sont plutôt classiques, mais permettent d'obtenir une belle palette de sonorités.
Question filtre, il faut se contenter d'un simple passe-bas (efficace) avec des résultats allant du très doux au très agressif (associé à la résonance).
Les possibilités de modulation sont innombrables. Toute la question est de savoir comment on va utiliser tel ou tel son. Exemple : un câblage permet de faire de la FM, mais il faut s'accrocher pour obtenir un son mélodique. Ca peut donc virer rapidement à l'expérience bruitiste. Il est également possible d'injecter des signaux externes (j'ai essayé avec un sample dans le filtre avec modulation de l'ouverture, un peu comme un effet gate), ça ouvre quand même pas mal de perspectives...
Je reste pour l'instant assez timide dans l'utilisation des câblages (pas plus d'un ou deux à la fois). Je crois que c'est une machine qui demande du temps pour livrer tous ses secrets, mais je suis confiant : je suis encore dans la période découverte et c'est un plaisir de faire des noeuds avec son cerveau et d'écouter ce qui se passe.
AVIS GLOBAL
Je possède ce synthé depuis début 2009 (environ 3 mois). Je ne suis pas déçu, ça n'a pas grand chose de comparable avec les autres instruments que j'utilise (Nord Lead 2X, Roland Alpha Juno). Pour un prix assez abordable, il y a de quoi se laisser surprendre et s'amuser à condition d'aimer imaginer des nouvelles liaisons et de triturer en conséquence.
Quelques points importants sur ses limitations : le Kraft ne dispose d'aucune mémoire interne (schéma de la façade téléchargeable également sur le site pour noter les réglages qu'on voudrait reproduire, comme à l'âge de pierre/d'or des synthés), il est monophonique, ses sorties audio sont au format 3.5.
Ce synthé peut être utilisé seul (sans clavier ou interface de contrôle), l'usage sera limité, mais peut permettre de produire des mouvements cycliques (à l'aide des LFOs et des enveloppes)qu'on pourra faire évoluer en jouant sur différents paramètres. Pas mal de vidéo sur le net en font la démonstration.
UTILISATION
Pas de mémoire, donc pas de sous-menu. Tout est accessible depuis la façade. Tout ça devrait rendre la machine très simple à utiliser...
Oui et non.
Le côté rudimentaire de ce synthé m'a posé quelques problèmes au départ. Pour l'anecdote, il m'a fallu quelques heures avant de comprendre qu'il ne suffisait pas de régler l'enveloppe ADSR pour contrôler le comportement du son dans le temps, mais qu'il fallait aussi indiquer l'intensité de l'action de l'enveloppe sur l'ampli (VCA) avec le potard CV1.
Disons que c'est une habitude à prendre, la façade indique les destinations par défaut des commandes, il faut se familiariser avec les itinéraires d'origine.
Ajoutez à cela les possibilités de câblage (qui font la singularité de l'engin) et tout devient plus complexe.
Le manuel est très condensé. Difficile de faire autrement. L'intérêt de l'utilisation du Kraft repose sur les différents aiguillages qu'on pourra imaginer, expérimenter. Pour cela, il ne peut y avoir de consignes (seulement quelques exemples, évoqués plus haut, sur le site du constructeur, pour donner des pistes).
D'ailleurs, en suivant les patchs exemples de MFB, je me suis rendu compte de la réactivité des réglages. Dans certaines configurations, un mouvement de quelques millimètres sur un paramètre peut modifier radicalement le résultat.
SONORITÉS
Gros coup de coeur pour les 3 oscillateurs. Les possibilités offertes (choix entre 3 formes d'onde pour chacun, accordage, mixage) sont plutôt classiques, mais permettent d'obtenir une belle palette de sonorités.
Question filtre, il faut se contenter d'un simple passe-bas (efficace) avec des résultats allant du très doux au très agressif (associé à la résonance).
Les possibilités de modulation sont innombrables. Toute la question est de savoir comment on va utiliser tel ou tel son. Exemple : un câblage permet de faire de la FM, mais il faut s'accrocher pour obtenir un son mélodique. Ca peut donc virer rapidement à l'expérience bruitiste. Il est également possible d'injecter des signaux externes (j'ai essayé avec un sample dans le filtre avec modulation de l'ouverture, un peu comme un effet gate), ça ouvre quand même pas mal de perspectives...
Je reste pour l'instant assez timide dans l'utilisation des câblages (pas plus d'un ou deux à la fois). Je crois que c'est une machine qui demande du temps pour livrer tous ses secrets, mais je suis confiant : je suis encore dans la période découverte et c'est un plaisir de faire des noeuds avec son cerveau et d'écouter ce qui se passe.
AVIS GLOBAL
Je possède ce synthé depuis début 2009 (environ 3 mois). Je ne suis pas déçu, ça n'a pas grand chose de comparable avec les autres instruments que j'utilise (Nord Lead 2X, Roland Alpha Juno). Pour un prix assez abordable, il y a de quoi se laisser surprendre et s'amuser à condition d'aimer imaginer des nouvelles liaisons et de triturer en conséquence.