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HouseNation
Publié le 22/01/07 à 01:17
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UTILISATION
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SONORITÉS
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AVIS GLOBAL
Planet Phatt
Le disque est rayé : telle est la constatation après la première écoute de la démo... La présence de scratches et autres craquements évoquent à la perfection l’ère du vinyle. Autant l’Orbit était très orienté dance, autant le Planet Phatt groove du côté « east coast » - ce n’est certainement pas pour rien que le constructeur le surnomme « The swing system ». D’ailleurs, dans le fameux Beat Mode, la majorité des boucles oscillent aux alentours de 90 à la noire, c’est tout dire ! Avec 480 formes d’ondes, dont 250 pour les batteries (en comptant les scratches et les percussions), cet appareil fait le plein de sons plus groovy les uns que les autres. La programmation reste très classique et nous pouvons noter que par rapport à l’Orbit d’origine, le Planet Phatt correspond à une version 2.0. Au programme : la possibilité tant attendue de transmettre les boucles de batterie (avec des miniséquences d’instruments) via MIDI ! Trois modes sont disponibles (en page Master) : pas de transmission, transmission uniquement vers le MIDI Out sans jouer les instruments internes, et la même chose tout en jouant les instruments internes. Nous pouvons donc récupérer les boucles sur l’ordinateur ou le séquenceur de la station de travail, et l’éditer en profitant de la puissance de tels outils. Cela est aussi très pratique pour analyser les grooves et en déduire des grilles de quantification personnalisées. Rappelons brièvement ce qu’est le Beat Mode : nous sommes en présence d’un mini séquenceur d’événements préprogrammés comme la partie de batterie, les basses, quelques accords (eux-mêmes déclenchables à partir du clavier comme des « chord memory »). Nous pouvons modifier la hauteur des notes, le tempo, les touches de déclenchement, d’arrêt, de mute à partir d’un clavier. Ces différents paramètres de calibrage sont mémorisables dans des emplacements utilisateurs. Ce système, introduit avec l’Orbit, a l’avantage d’être extrêmement simple à mettre en oeuvre : une pression simultanée de deux touches sur la face avant (à savoir Master et Edit) et le tour est joué. Ensuite, il faudra gérer tout cela au clavier ou bien encore à l’aide du talentueux Launch Pad (chroniqué en même temps que l’Orbit), cette fameuse télécommande bourrée d’astuces qui permet un vrai contrôle temps réel des principaux organes des Proteus. Comme d’habitude chez E-mu, les démos ne sont pas à la hauteur du contenu des appareils et nous ne pouvons que conseiller d’écouter attentivement les presets pour avoir une idée précise des nombreuses possibilités sonores du Planet Phatt.
texte archives keyboards recording.
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Planet Phatt
Le disque est rayé : telle est la constatation après la première écoute de la démo... La présence de scratches et autres craquements évoquent à la perfection l’ère du vinyle. Autant l’Orbit était très orienté dance, autant le Planet Phatt groove du côté « east coast » - ce n’est certainement pas pour rien que le constructeur le surnomme « The swing system ». D’ailleurs, dans le fameux Beat Mode, la majorité des boucles oscillent aux alentours de 90 à la noire, c’est tout dire ! Avec 480 formes d’ondes, dont 250 pour les batteries (en comptant les scratches et les percussions), cet appareil fait le plein de sons plus groovy les uns que les autres. La programmation reste très classique et nous pouvons noter que par rapport à l’Orbit d’origine, le Planet Phatt correspond à une version 2.0. Au programme : la possibilité tant attendue de transmettre les boucles de batterie (avec des miniséquences d’instruments) via MIDI ! Trois modes sont disponibles (en page Master) : pas de transmission, transmission uniquement vers le MIDI Out sans jouer les instruments internes, et la même chose tout en jouant les instruments internes. Nous pouvons donc récupérer les boucles sur l’ordinateur ou le séquenceur de la station de travail, et l’éditer en profitant de la puissance de tels outils. Cela est aussi très pratique pour analyser les grooves et en déduire des grilles de quantification personnalisées. Rappelons brièvement ce qu’est le Beat Mode : nous sommes en présence d’un mini séquenceur d’événements préprogrammés comme la partie de batterie, les basses, quelques accords (eux-mêmes déclenchables à partir du clavier comme des « chord memory »). Nous pouvons modifier la hauteur des notes, le tempo, les touches de déclenchement, d’arrêt, de mute à partir d’un clavier. Ces différents paramètres de calibrage sont mémorisables dans des emplacements utilisateurs. Ce système, introduit avec l’Orbit, a l’avantage d’être extrêmement simple à mettre en oeuvre : une pression simultanée de deux touches sur la face avant (à savoir Master et Edit) et le tour est joué. Ensuite, il faudra gérer tout cela au clavier ou bien encore à l’aide du talentueux Launch Pad (chroniqué en même temps que l’Orbit), cette fameuse télécommande bourrée d’astuces qui permet un vrai contrôle temps réel des principaux organes des Proteus. Comme d’habitude chez E-mu, les démos ne sont pas à la hauteur du contenu des appareils et nous ne pouvons que conseiller d’écouter attentivement les presets pour avoir une idée précise des nombreuses possibilités sonores du Planet Phatt.
texte archives keyboards recording.