Lux Inferno
« Le Spectum synth spécialisé basses »
Publié le 08/01/19 à 07:49
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Ce rack est un rom player, une bibliothèque de 200 sons de basse (16 ou 24 bits). initialement prévu comme module de sons de la Peavey Bass Guitar Controller (une guitare basse midi). En fait, c'est le Spectrum synth avec une rom pleine de sons de basses (il est d'ailleurs possible de remplacer la rom par celle du Spectrum synth).
En 1995, année de mise sur le marché de l'engin, il n'y avait pas pléthore de modules synthés dédiés aux basses (le Nanobass d'Alesis n'est sorti que 2 ans plus tard et la TB303 non midi, sans mémoire et dotée d'un séquenceur cauchemardesque n'avait pas laissé que des bons souvenirs aux utilisateurs pionniers).
La gamme de synthés Spectrum est dité hybride, car sur une base de sons samplés, on trouve des filtres résonnants.
La technologie utilisée est dite DPM, soit Digital Phase Modulation, .
Le constructeur annonce : 2 oscillateurs, 2 enveloppes et 12 filtres résonnants.
Coté ergonomie, malgré ses origines américaines l'engin donne l'impression d'avoir été conçu en URSS par un soir de froid sibérien : rien n'est pratique sur ce module, les sons ne sont éditables que via midi (Midi Quest).
Coté sons( "Classic Bass Sound Module" qu'il est écrit sur la façade):
- les sons de basse "classiques" sont très réalistes, notamment un son d'harmoniques jamais entendu sur aucun autre synthé,
- les sons de basses "synthétiques" tiennent la route (il y a un beau son de Hammond B3).
Alors ? Quelles sont les spécificités de cet engin qui mériteraient qu'on s'y intéresse encore en 2019 ?
1) Il est possible d'obtenir quelques variations du son "live" via le midi : le volume, le legato (effet de liaison entre les notes qui approche du jeu au doigt d'un bassiste), l'attaque, le release, la brillance.
2) On peut empiler de 2 à 4 sons afin d'obtenir des sons de basse énormes. Notez que l'empilement réduit la polyphonie.
3) La multitimbralité est de 4 sons, on peut donc jouer sur 4 canaux midi en même temps (ce que ne permet pas le Nanobass d'Alesis).
En 1995, année de mise sur le marché de l'engin, il n'y avait pas pléthore de modules synthés dédiés aux basses (le Nanobass d'Alesis n'est sorti que 2 ans plus tard et la TB303 non midi, sans mémoire et dotée d'un séquenceur cauchemardesque n'avait pas laissé que des bons souvenirs aux utilisateurs pionniers).
La gamme de synthés Spectrum est dité hybride, car sur une base de sons samplés, on trouve des filtres résonnants.
La technologie utilisée est dite DPM, soit Digital Phase Modulation, .
Le constructeur annonce : 2 oscillateurs, 2 enveloppes et 12 filtres résonnants.
Coté ergonomie, malgré ses origines américaines l'engin donne l'impression d'avoir été conçu en URSS par un soir de froid sibérien : rien n'est pratique sur ce module, les sons ne sont éditables que via midi (Midi Quest).
Coté sons( "Classic Bass Sound Module" qu'il est écrit sur la façade):
- les sons de basse "classiques" sont très réalistes, notamment un son d'harmoniques jamais entendu sur aucun autre synthé,
- les sons de basses "synthétiques" tiennent la route (il y a un beau son de Hammond B3).
Alors ? Quelles sont les spécificités de cet engin qui mériteraient qu'on s'y intéresse encore en 2019 ?
1) Il est possible d'obtenir quelques variations du son "live" via le midi : le volume, le legato (effet de liaison entre les notes qui approche du jeu au doigt d'un bassiste), l'attaque, le release, la brillance.
2) On peut empiler de 2 à 4 sons afin d'obtenir des sons de basse énormes. Notez que l'empilement réduit la polyphonie.
3) La multitimbralité est de 4 sons, on peut donc jouer sur 4 canaux midi en même temps (ce que ne permet pas le Nanobass d'Alesis).