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G. Hagen « Je ne me résous pas à m'en séparer »
Publié le 17/08/25 à 11:56
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
C'est la génération de Workstation qui a succédé au mythique M1. J'en ai récupéré un exemplaire en 1995 pour la valeur de 6000 francs de l'époque. Je l'ai depuis trente ans et seul deux rubbers ont lâché : il est lourd (14 kg) mais c'est du solide, tout en métal.
Tout a été techniquement dit précédemment. Je n'insisterai que sur les points qui m'ont marqué.
200 sons, 100 combinaisons, pas de mémoire User. J'aime ses saxophones (inégalés par la suite), sa trompette, son trombone, sa clarinette, ses anches doubles, sa guitare acoustique nylon, son waterphone angoissant, son harmonica, sa flute traversière, son violoncelle (indépassable !), son chœur, ses brass, les strings, quelques orgues pertinents, un octopad bluffant, un koto en trémolo que je n'ai jamais retrouvé ailleurs. Le piano M1, l'Organ M1 sont très marqués voire datés. Pour le reste, j'ai trouvé mieux sur le M50 puis le Nautilus. Quatre sets de drums avec une répartition à la Korg : pris un un les sons de percussions sont bons (ya un fouet !) mais comme pour le reste des sons, je crois qu'il faut les reprogrammer : les samples sont vraiment intéressants.
Pas de sampleur, pas de vocodeur, pas de ruban ou de switch, pas de portamento, seulement 46 effets utilisables sous la formes de deux MFX (c'est peu). Le séquenceur est limité à 8 pistes et la polyphonie à 16 voix, ce qui veut dire que les notes sont tronquées souvent avant d'avoir utilisé les 8 pistes. Je n'arrive pas à croire que j'ai pu composer des morceaux entiers pendant quatre ans sur ce truc sans recourir à des relais extérieurs.
Toutefois, avec bon multipiste (genre Tascam DP 008 ou BR 80), y a moyen de faire de belles maquettes : on enregistre le squelette du morceau sur le séquenceur (bass, drums, clavier par exemple), le transfère sur les deux premières piste du multipiste, et on complète avec les autres pistes. Par exemple, les orgues ont accès à une cabine Leslie contrôlable avec la pédale de volume : les programmes ont droit à deux effets maximum. Le clavier est bon voire sérieux.
Récapitulons : si vous le trouvez à 100 €, l'investissement vaut le coup. Mais pour 500€, c'est moins sûr : c'est le prix d'un Gaia 2 neuf. Or, le T3 est un excellent générateur de sons en soi, mais il est trop lourd pour la scène, et pas assez ergonomique pour y retrouver ses programmes dans le feu de l'action. Les boutons de façade donnent accès à 8 paramètres par programme. Dans un set déjà constitué, il peut avoir sa place non pas en tant que workstation mais comme synthétiseur. A condition d'avoir encore en votre possession des disquettes 3,5' ! On y stockait un mégaoctet de mémoire...
Tout a été techniquement dit précédemment. Je n'insisterai que sur les points qui m'ont marqué.
200 sons, 100 combinaisons, pas de mémoire User. J'aime ses saxophones (inégalés par la suite), sa trompette, son trombone, sa clarinette, ses anches doubles, sa guitare acoustique nylon, son waterphone angoissant, son harmonica, sa flute traversière, son violoncelle (indépassable !), son chœur, ses brass, les strings, quelques orgues pertinents, un octopad bluffant, un koto en trémolo que je n'ai jamais retrouvé ailleurs. Le piano M1, l'Organ M1 sont très marqués voire datés. Pour le reste, j'ai trouvé mieux sur le M50 puis le Nautilus. Quatre sets de drums avec une répartition à la Korg : pris un un les sons de percussions sont bons (ya un fouet !) mais comme pour le reste des sons, je crois qu'il faut les reprogrammer : les samples sont vraiment intéressants.
Pas de sampleur, pas de vocodeur, pas de ruban ou de switch, pas de portamento, seulement 46 effets utilisables sous la formes de deux MFX (c'est peu). Le séquenceur est limité à 8 pistes et la polyphonie à 16 voix, ce qui veut dire que les notes sont tronquées souvent avant d'avoir utilisé les 8 pistes. Je n'arrive pas à croire que j'ai pu composer des morceaux entiers pendant quatre ans sur ce truc sans recourir à des relais extérieurs.
Toutefois, avec bon multipiste (genre Tascam DP 008 ou BR 80), y a moyen de faire de belles maquettes : on enregistre le squelette du morceau sur le séquenceur (bass, drums, clavier par exemple), le transfère sur les deux premières piste du multipiste, et on complète avec les autres pistes. Par exemple, les orgues ont accès à une cabine Leslie contrôlable avec la pédale de volume : les programmes ont droit à deux effets maximum. Le clavier est bon voire sérieux.
Récapitulons : si vous le trouvez à 100 €, l'investissement vaut le coup. Mais pour 500€, c'est moins sûr : c'est le prix d'un Gaia 2 neuf. Or, le T3 est un excellent générateur de sons en soi, mais il est trop lourd pour la scène, et pas assez ergonomique pour y retrouver ses programmes dans le feu de l'action. Les boutons de façade donnent accès à 8 paramètres par programme. Dans un set déjà constitué, il peut avoir sa place non pas en tant que workstation mais comme synthétiseur. A condition d'avoir encore en votre possession des disquettes 3,5' ! On y stockait un mégaoctet de mémoire...