
« Space Lofi Sci-fi Tehremin »
Publié le 13/04/25 à 08:05
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Le stylophone Theremin est comme son nom l’indique une version ‘light’ du theremin revue et corrigée par Stylophone. Inutile de présenter la marque Anglaise de Brian Jarvis et de son fils Ben qui la relança au début des 2000’s. De cette renaissance pas mal de produits estampillés Stylophone (trade marque oblique) sortirent de façon régulières dont l’infatigable ‘Stylophone S-1’ décliné avec plus ou moins de bon goût tout au long de son existence et vendu au total à 4 millions d’exemplaire. Il faut ajouter également le 350's (qui permettait de jouer deux notes en même temps avec deus stylets dans un format plus grand), le Stylophone Beat (boite à rythm lo fi), le GenR-8 (le plus aboutit en matière de synthèse mais sold out après 500 ex), le Stylphone S2 (un synthé portable assez bien foutu mais un échec à sa sortie) le Stylophone GENX-1 (une version plus poussée de l’original et doté d’un delay), le Stylophone DS-2 (autre synthé expérimental orienté drone) et pour finir le Theremin ici présent.
On va pas refaire l’histoire du Thérémin mais du haut de ses 100 ans l’instrument soviet devient l’un des appareils électronique le plus vieux au monde (avec les ondes Martenot).
Alors que dire sur ce Stylophone vendu aux alentours des 100€ qui surf avec des décenies de retard sur une ‘vibe’ d’un autre temps? On peut parler de forme et de fond. La forme: le design rétro de l’engin très inspiré des séries SF/SCIFI rétro 60’s qui donne immédiatement envie de poser ses doigts dessus et de l’entendre sonner. Le fond: l’appareil ne demande aucune connaissance particulière, il suffit de l’allumer et de faire jouer ses mains pour obtenir des grincements venus des tréfonds des Dieux du « Lofi Space Horror Opera ».
Sur le premier point j’avoue que le design est réussi et que son format réduit en fait un outil assez facile à balader et utiliser. Le fait que sa source d’énergie provienne de piles à fixer sous le capot renforce cette sensation.Il est 100% plastique mais assez solide, petit et compact (21x16cm) pour un poids de 875g. Son positionnement dans sa gamme de prix ‘low cost’ le rendant alors très accessible.
Sur le deuxième point on entre dans une zone de questionnement. Le son nasillard qu’il envoi loin de la pureté d’un Moog Theremin est il à prendre comme une singularité?
La réponse est forcément oui! Le son « Stylophone » transpire de partout sur ce Théremin et il est possible, comme ses prédécesseurs, de le rendre ‘musicale’ à condition de bien se pencher dessus et de faire preuve de patience (beaucoup oui).
Pour cela on a 2 Osc dont le premier couplé à l’antenne sert à définir la hauteur des notes. Le deuxième Osc peut se régler directement via le Pitch et dispose de 2 formes d’ondes. L’avantage c’est que le premier peut moduler le second (modulation 1 ou 2). On dispose aussi d’une enveloppe decay, d’un vibrato et d’un delay assez ‘cosmique’.
Pour ne pas s’encombrer d’une deuxième antenne le clavier avec le curseur horizontal permet de jouer des notes avec précision (subjectif me direz vous):
Deux modes de jeux possible, le mode ’drones’ ou la note est jouée en continue ou le mode ‘trigger’ ou la pression sur le bouton… trigger sera nécessaire. La sortie se fait en jack 6,35 (oui madame) et une sortie casque est également disponible. Le petit haut parleur intégré permet de jouer en famille et malheur à vous si les gosses posent les mains dessus. Sûr ça va les amuser mais si tu n’est pas fan du Metal Machine Music de Lou Reed la soirée va être super longue.
Il est donc le fils légitime de son ancêtre décliné sous toutes ses formes et rendu célèbre par Bowie dans son Space Oddity, avec cette fois une meilleur prise en main mais pas forcément plus évidente.
Pour moi il est à prendre comme un générateur de son qu’il faut sampler de ci de là pour lui donner du sens ou comme un outil à bosser très sérieusement pour des sonorités ‘lofi’ vivantes et flippantes. En instrument autonome il lui manque trop de choses et la confusion du son dans le réglage de l’antenne et du pitch ne peut le rendre très précis. Mais il a son identité comme tous les autres Stylophone et lui reconnaitre ses atouts c’est reconnaitre aussi, sûrement, une part de son propre talent.
Enjoy!
On va pas refaire l’histoire du Thérémin mais du haut de ses 100 ans l’instrument soviet devient l’un des appareils électronique le plus vieux au monde (avec les ondes Martenot).
Alors que dire sur ce Stylophone vendu aux alentours des 100€ qui surf avec des décenies de retard sur une ‘vibe’ d’un autre temps? On peut parler de forme et de fond. La forme: le design rétro de l’engin très inspiré des séries SF/SCIFI rétro 60’s qui donne immédiatement envie de poser ses doigts dessus et de l’entendre sonner. Le fond: l’appareil ne demande aucune connaissance particulière, il suffit de l’allumer et de faire jouer ses mains pour obtenir des grincements venus des tréfonds des Dieux du « Lofi Space Horror Opera ».
Sur le premier point j’avoue que le design est réussi et que son format réduit en fait un outil assez facile à balader et utiliser. Le fait que sa source d’énergie provienne de piles à fixer sous le capot renforce cette sensation.Il est 100% plastique mais assez solide, petit et compact (21x16cm) pour un poids de 875g. Son positionnement dans sa gamme de prix ‘low cost’ le rendant alors très accessible.
Sur le deuxième point on entre dans une zone de questionnement. Le son nasillard qu’il envoi loin de la pureté d’un Moog Theremin est il à prendre comme une singularité?
La réponse est forcément oui! Le son « Stylophone » transpire de partout sur ce Théremin et il est possible, comme ses prédécesseurs, de le rendre ‘musicale’ à condition de bien se pencher dessus et de faire preuve de patience (beaucoup oui).
Pour cela on a 2 Osc dont le premier couplé à l’antenne sert à définir la hauteur des notes. Le deuxième Osc peut se régler directement via le Pitch et dispose de 2 formes d’ondes. L’avantage c’est que le premier peut moduler le second (modulation 1 ou 2). On dispose aussi d’une enveloppe decay, d’un vibrato et d’un delay assez ‘cosmique’.
Pour ne pas s’encombrer d’une deuxième antenne le clavier avec le curseur horizontal permet de jouer des notes avec précision (subjectif me direz vous):
Deux modes de jeux possible, le mode ’drones’ ou la note est jouée en continue ou le mode ‘trigger’ ou la pression sur le bouton… trigger sera nécessaire. La sortie se fait en jack 6,35 (oui madame) et une sortie casque est également disponible. Le petit haut parleur intégré permet de jouer en famille et malheur à vous si les gosses posent les mains dessus. Sûr ça va les amuser mais si tu n’est pas fan du Metal Machine Music de Lou Reed la soirée va être super longue.
Il est donc le fils légitime de son ancêtre décliné sous toutes ses formes et rendu célèbre par Bowie dans son Space Oddity, avec cette fois une meilleur prise en main mais pas forcément plus évidente.
Pour moi il est à prendre comme un générateur de son qu’il faut sampler de ci de là pour lui donner du sens ou comme un outil à bosser très sérieusement pour des sonorités ‘lofi’ vivantes et flippantes. En instrument autonome il lui manque trop de choses et la confusion du son dans le réglage de l’antenne et du pitch ne peut le rendre très précis. Mais il a son identité comme tous les autres Stylophone et lui reconnaitre ses atouts c’est reconnaitre aussi, sûrement, une part de son propre talent.
Enjoy!