Les niveaux-cible pour la musique en ligne. Explications.
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rroland
27087
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/09/2020 à 17:29:29Les niveaux-cible pour la musique en ligne. Explications.
Je reçois régulièrement des questions en privé concernant les niveaux à respecter pour la mise en streaming de musique sur les différentes plateformes audio (YouTube, Tidal, Spotify, etc…). Et aussi sur les conséquences sonores d’un titre qui est aux normes ou non.
Voici donc un résumé aussi simple que possible à ce sujet.
Lorsqu'il s’agit de graver un CD ou d’écouter une piste mixée et ou masterisée, il y a très peu de contraintes techniques : il faut éviter de dépasser le 0 dB TP (True Peak). Donc en général, on laisse deux ou trois dixièmes TP de marge, et cela passe. Le CD n’ayant pas de normes établies de volume, il est tout-à-fait possible de graver un titre surcompressé, à la dynamique quasi inexistante sans que cela ne modifie quoi que ce soit sur le plan sonore : le plus mauvais mastering du monde, au niveau sonore abominable, sans aucune dynamique sera accepté et restitué tel quel.
Ceci n’était pas vrai pour le vinyle, où les contraintes techniques étaient réelles : le niveau sonore était corrélé à la durée de gravure : 5 minutes ou 20 minutes par face ne rendaient pas du tout le même volume, ni le même son. De même : si l’on réalisait le cutting à trop haut volume ou avec trop de basses fréquences, le stylus (aiguille de gravure) sautait, et l’on pouvait jeter le lacquer et recommencer.
La diffusion en ligne parle de « target level » (niveau-cible). Le but est assez simple, et identique à ce qui se fait en radio ou télévision : obtenir un niveau sonore relativement homogène pour l’auditeur, lorsqu’il passe d’un titre à un autre.
La gestion des niveaux pour le streaming comporte plusieurs aspects :
- Le niveau LUFS (Loudness Unit Full Scale) qui va mesurer la sensation de sonie sur l’intégralité du titre. Il ne s’agit pas d’une mesure instantanée, mais globale, sur l’entièreté du titre.
- Le PLR (Peak Level Ratio) qui est calculé entre le niveau crête (dBFS) et le niveau moyen (RMS)
Le calcul est simple : Peak-RMS = le PLR
- Le niveau maximum : le niveau crête instantané maximal, mesuré en TP (True Peak)
- La plage dynamique (DR = Dynamic Range)
Quel mesure faut-il surveiller ? Toutes ! C’est l’ensemble des différentes mesures évoquées qui fera que votre mastering sera ou non dans le « niveau cible » et sera le moins dégradé sur le plan sonore.
Que se passe-t-il si l’on ne respecte pas la norme ? A l’heure actuelle, personne n’a encore été mis en prison. Même ceux qui atteignent des niveaux de compression gigantesque et des niveaux sonores de cochon. Même ceux qui jurent que ces normes sont n’importe quoi, et qu’on peut faire ce que l’on veut sont toujours en liberté
Simplement, les plateformes de streaming vont appliquer une normalisation, pour faire en sorte que le titre entre plus ou moins dans la norme. J’écris « plus ou moins » parce que si la dynamique est totalement ou partiellement absente, il ne sera pas possible de la ramener. Par contre, sur le plan du niveau LUFS, le niveau sera ajusté. Le titre masterisé trop fort verra donc son niveau baissé (parfois fortement), tout en gardant une dynamique faible. Si l’on cherche la qualité idéale, mieux vaut donc rester aussi près que possible des niveaux-cibles.
Et si l’on masterise à un niveau trop faible ?
Cela dépendra de la plateforme : certaines appliquent une normalisation à la hausse, mais la plupart ne font rien : donc le titre sonnera moins fort que les autres. A savoir que Apple, via Soundcheck est la seule plateforme à respecter les recommandations de l’AES. C’est aussi la plateforme qui propose la plus grande dynamique de musique en ligne.
Les recommandations sont les suivantes : -16 LUFS, DR 13 et PLR 15, TP à (au moins) -0.1 dBTP
En pratique :
Voyons le même titre masterisé deux fois : à gauche en haut en étant aux normes YouTube, en bas en ayant masterisé trop fort (au-dessus des normes). A droite, on voit ce qui se passe après passage sur YouTube : le titre masterisé dans la norme-cible est joué au même volume, quand celui qui est masterisé trop fort voit son niveau baisser drastiquement (- 5,34 dB). Résultat à l’écoute : celui qui sonnait plus fort sonnera moins fort quand il sera écouté. Un comble quand on espère gagner en sonie, de constater qu’au final, on perd !
En données chiffrées, cela donne quoi ?
Les deux tableaux donnent les mesures des deux titres masterisés : à gauche celui réalisé dans les normes, à droite celui qui sonne plus fort. Après passage sur YouTube, on peut constater que le premier n’a pas été modifié, alors que le second a été baissé. Mais bien entendu, même baissé, sa plage dynamique reste faible et surtout, il respire moins : les crêtes ne se détachent que très peu du niveau moyen.
Les niveaux lus au mastering :
Les niveaux us après passage sur YouTube :
Il existe différents outils pour mesurer les différents paramètres sonores évoqués plus haut, dont certains sont très abordables, voire gratuits. Si vous n’avez aucun de ces outils, il est possible de mesurer en ligne via www.loudnesspenalty.com où votre fichier audio sera rapidement analysé. Ce site donne une estimation, pas une mesure exacte. L’analyse du titre masterisé trop fort donne une estimation d’une baisse de 4 dB, alors que Youtube l’a baissé de 5, 34 dB.
La guerre du volume est donc vaine quand il s’agit de déposer un fichier pour qu’il soit joué en ligne. Si toutefois vous êtes plus bas que le volume-cible, votre fichier ne sera pas modifié, mais à l’écoute il sonnera moins fort que ceux qui seront joués avant ou après. L’idéal est donc de rester aussi proche du niveau-cible que possible.
Enfin, certains styles musicaux sont parfois extrêmement compressés, et sonnent à des niveaux indécents… mais cette compression exagérée peut faire partie du design sonore (choix artistique). Si l’on veut garder ce type de sonorité, il faut accepter que le volume soit baissé sur les plateformes musicales.
Il ne faut pas hésiter à mettre en ligne différentes versions, en mode privé, pour choisir de diffuser celle qui sera la plus plaisante à l’oreille. Mais dans l’immense majorité des cas, au plus près on reste du niveau-cible, au mieux le titre sonnera une fois mis en ligne.
Le seule plateforme qui n'applique pas de normalisation est Soundcloud. La seule exigence est de laisser 1 dB TP de marge.
Voici donc un résumé aussi simple que possible à ce sujet.
Lorsqu'il s’agit de graver un CD ou d’écouter une piste mixée et ou masterisée, il y a très peu de contraintes techniques : il faut éviter de dépasser le 0 dB TP (True Peak). Donc en général, on laisse deux ou trois dixièmes TP de marge, et cela passe. Le CD n’ayant pas de normes établies de volume, il est tout-à-fait possible de graver un titre surcompressé, à la dynamique quasi inexistante sans que cela ne modifie quoi que ce soit sur le plan sonore : le plus mauvais mastering du monde, au niveau sonore abominable, sans aucune dynamique sera accepté et restitué tel quel.
Ceci n’était pas vrai pour le vinyle, où les contraintes techniques étaient réelles : le niveau sonore était corrélé à la durée de gravure : 5 minutes ou 20 minutes par face ne rendaient pas du tout le même volume, ni le même son. De même : si l’on réalisait le cutting à trop haut volume ou avec trop de basses fréquences, le stylus (aiguille de gravure) sautait, et l’on pouvait jeter le lacquer et recommencer.
La diffusion en ligne parle de « target level » (niveau-cible). Le but est assez simple, et identique à ce qui se fait en radio ou télévision : obtenir un niveau sonore relativement homogène pour l’auditeur, lorsqu’il passe d’un titre à un autre.
La gestion des niveaux pour le streaming comporte plusieurs aspects :
- Le niveau LUFS (Loudness Unit Full Scale) qui va mesurer la sensation de sonie sur l’intégralité du titre. Il ne s’agit pas d’une mesure instantanée, mais globale, sur l’entièreté du titre.
- Le PLR (Peak Level Ratio) qui est calculé entre le niveau crête (dBFS) et le niveau moyen (RMS)
Le calcul est simple : Peak-RMS = le PLR
- Le niveau maximum : le niveau crête instantané maximal, mesuré en TP (True Peak)
- La plage dynamique (DR = Dynamic Range)
Quel mesure faut-il surveiller ? Toutes ! C’est l’ensemble des différentes mesures évoquées qui fera que votre mastering sera ou non dans le « niveau cible » et sera le moins dégradé sur le plan sonore.
Que se passe-t-il si l’on ne respecte pas la norme ? A l’heure actuelle, personne n’a encore été mis en prison. Même ceux qui atteignent des niveaux de compression gigantesque et des niveaux sonores de cochon. Même ceux qui jurent que ces normes sont n’importe quoi, et qu’on peut faire ce que l’on veut sont toujours en liberté
Simplement, les plateformes de streaming vont appliquer une normalisation, pour faire en sorte que le titre entre plus ou moins dans la norme. J’écris « plus ou moins » parce que si la dynamique est totalement ou partiellement absente, il ne sera pas possible de la ramener. Par contre, sur le plan du niveau LUFS, le niveau sera ajusté. Le titre masterisé trop fort verra donc son niveau baissé (parfois fortement), tout en gardant une dynamique faible. Si l’on cherche la qualité idéale, mieux vaut donc rester aussi près que possible des niveaux-cibles.
Et si l’on masterise à un niveau trop faible ?
Cela dépendra de la plateforme : certaines appliquent une normalisation à la hausse, mais la plupart ne font rien : donc le titre sonnera moins fort que les autres. A savoir que Apple, via Soundcheck est la seule plateforme à respecter les recommandations de l’AES. C’est aussi la plateforme qui propose la plus grande dynamique de musique en ligne.
Les recommandations sont les suivantes : -16 LUFS, DR 13 et PLR 15, TP à (au moins) -0.1 dBTP
En pratique :
Voyons le même titre masterisé deux fois : à gauche en haut en étant aux normes YouTube, en bas en ayant masterisé trop fort (au-dessus des normes). A droite, on voit ce qui se passe après passage sur YouTube : le titre masterisé dans la norme-cible est joué au même volume, quand celui qui est masterisé trop fort voit son niveau baisser drastiquement (- 5,34 dB). Résultat à l’écoute : celui qui sonnait plus fort sonnera moins fort quand il sera écouté. Un comble quand on espère gagner en sonie, de constater qu’au final, on perd !
En données chiffrées, cela donne quoi ?
Les deux tableaux donnent les mesures des deux titres masterisés : à gauche celui réalisé dans les normes, à droite celui qui sonne plus fort. Après passage sur YouTube, on peut constater que le premier n’a pas été modifié, alors que le second a été baissé. Mais bien entendu, même baissé, sa plage dynamique reste faible et surtout, il respire moins : les crêtes ne se détachent que très peu du niveau moyen.
Les niveaux lus au mastering :
Les niveaux us après passage sur YouTube :
Il existe différents outils pour mesurer les différents paramètres sonores évoqués plus haut, dont certains sont très abordables, voire gratuits. Si vous n’avez aucun de ces outils, il est possible de mesurer en ligne via www.loudnesspenalty.com où votre fichier audio sera rapidement analysé. Ce site donne une estimation, pas une mesure exacte. L’analyse du titre masterisé trop fort donne une estimation d’une baisse de 4 dB, alors que Youtube l’a baissé de 5, 34 dB.
La guerre du volume est donc vaine quand il s’agit de déposer un fichier pour qu’il soit joué en ligne. Si toutefois vous êtes plus bas que le volume-cible, votre fichier ne sera pas modifié, mais à l’écoute il sonnera moins fort que ceux qui seront joués avant ou après. L’idéal est donc de rester aussi proche du niveau-cible que possible.
Enfin, certains styles musicaux sont parfois extrêmement compressés, et sonnent à des niveaux indécents… mais cette compression exagérée peut faire partie du design sonore (choix artistique). Si l’on veut garder ce type de sonorité, il faut accepter que le volume soit baissé sur les plateformes musicales.
Il ne faut pas hésiter à mettre en ligne différentes versions, en mode privé, pour choisir de diffuser celle qui sera la plus plaisante à l’oreille. Mais dans l’immense majorité des cas, au plus près on reste du niveau-cible, au mieux le titre sonnera une fois mis en ligne.
Le seule plateforme qui n'applique pas de normalisation est Soundcloud. La seule exigence est de laisser 1 dB TP de marge.
Rroland www.studiolair.be
[ Dernière édition du message le 05/09/2020 à 18:34:30 ]
linn134
14923
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
51 Posté le 26/09/2020 à 22:28:09
Du coup comment peut-on concrètement mettre en ligne dans les clous un fichier dont le genre musical est particulièrement calme ?
J'ai du mal à voir l'intérêt de faire péter un morceau d'ambient aussi fort que de l'EDM bourrine.
C'est une vraie question.
Je produis majoritairement des morceaux calmes, lents, avec beaucoup de détail. Si je dois me conformer à des niveaux largement supérieurs à mes objectifs ça vient en contradiction avec le message. Je suis généralement bien en dessous des valeurs maximales, mais si ça ne sont plus des maximales mais les valeurs pour tout le monde ça me pose question.
J'ai du mal à voir l'intérêt de faire péter un morceau d'ambient aussi fort que de l'EDM bourrine.
C'est une vraie question.
Je produis majoritairement des morceaux calmes, lents, avec beaucoup de détail. Si je dois me conformer à des niveaux largement supérieurs à mes objectifs ça vient en contradiction avec le message. Je suis généralement bien en dessous des valeurs maximales, mais si ça ne sont plus des maximales mais les valeurs pour tout le monde ça me pose question.
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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.
laurend
3176
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
52 Posté le 26/09/2020 à 22:52:11
La normalisation n'intervient qu'à la baisse sur la plupart des plateformes. Si un titre affiche une valeur moyenne inférieure au seuil fixé, son niveau restera inchangé.
MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube
linn134
14923
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
53 Posté le 26/09/2020 à 23:39:43
Oui, mais du coup il va paraître moins flatteur, moins attractif, moins "bien réalisé". C'est encore le plus bourrin qui a le dernier mot, grosso modo.
Édit: pourquoi est-ce que les plateformes n'appliquent pas un boost pour lisser le gain de tous les titres. J'ai du mal à comprendre pourquoi c'est le boulot des musiciens et des ingés son de bien vouloir participer à une course vers la surdité et la médiocrité.
Édit: pourquoi est-ce que les plateformes n'appliquent pas un boost pour lisser le gain de tous les titres. J'ai du mal à comprendre pourquoi c'est le boulot des musiciens et des ingés son de bien vouloir participer à une course vers la surdité et la médiocrité.
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[ Dernière édition du message le 26/09/2020 à 23:46:26 ]
rroland
27087
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 20 ans
54 Posté le 27/09/2020 à 14:10:51
Généralement, l’auditeur lambda va augmenter le volume de son écoute, si un titre sonne moins fort, ce qui équivaut à une normalisation manuelle.
Rroland www.studiolair.be
linn134
14923
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
55 Posté le 27/09/2020 à 14:33:15
Oui je suis bien daccord avec ça, il n'y a aucun problème à monter le niveau. Sauf que dans le fonctionnement de la diffusion en streaming ça se heurte à l'usage qui est essentiellement la "playlist" plutôt que l'écoute d'un album entier. Cela oblige l'auditeur à jouer avec le volume, ce qui va inévitablement l'agacer, probablement le pousser aussi à trier ses préférences en fonction de la facilité.
Je trouve que c'est contradictoire pour les plateformes de ne pas faire de lissage dans les deux sens. D'ailleurs c'est plutôt les titres fatigants car mixés au taquet qui devraient être baissés plutôt que l'inverse, mais ça n'est que mon point de vue.
Je trouve que c'est contradictoire pour les plateformes de ne pas faire de lissage dans les deux sens. D'ailleurs c'est plutôt les titres fatigants car mixés au taquet qui devraient être baissés plutôt que l'inverse, mais ça n'est que mon point de vue.
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Danbei
1894
AFicionado·a
Membre depuis 13 ans
56 Posté le 27/09/2020 à 15:58:55
Citation de laurend :
Grâce à ces nombreuses normes, le niveau moyen sera le même pour tous.
Sauf quand l'utilisateur :
- Utilise Deezer : la normalisation est en beta est n'est pas accessible à l'ensemble des utilisateurs.
- Utilise iTunes et n'a pas fouillé les options pour activer la normalisation (elle est désactivé par défaut)
- Utilise Spotify avec le player web (pas de normalisation possible dans ce cas)
Je ne met pas le cas d'un utilisateur de Spotify qui aurait désactivé la normalisation (elle est activé par défaut), parce qu'il a sciemment désactivé l'option, donc c'est son choix. Pour les utilisateurs d'iTunes je ne sais pas si on peut dire que c'est leur choix.
Pour les autres plateformes, je sais pas comment ça ce passe.
Malheureusement ça fait déjà pas mal de monde qui ne profite pas de la normalisation.
Danbei
1894
AFicionado·a
Membre depuis 13 ans
57 Posté le 27/09/2020 à 16:04:42
Citation de linn134 :
Effectivement c'est dommage que du coté de la production on ai à se préoccuper du volume de diffusion.J'ai du mal à comprendre pourquoi c'est le boulot des musiciens et des ingés son de bien vouloir participer à une course vers la surdité et la médiocrité.
En fait je suis pas sûr d'avoir compris ce que tu veux pour tes morceaux : qu'ils passent au même volume que le reste ou pas ?
laurend
3176
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
58 Posté le 27/09/2020 à 16:13:40
Côté production musicale, tant que ça sonne, la normalisation "volontaire" n'a pas d'intérêt.
Côté auditeur la normalisation est un confort quand utilise une liste de lecture faite de bric et de broc. Quand elle n'est pas active, la télécommande de volume n'est jamais loin en 2020.
Ces normes prennent tout leur sens pour le cinéma, le broadcast et tous les producteurs de flux.
Côté auditeur la normalisation est un confort quand utilise une liste de lecture faite de bric et de broc. Quand elle n'est pas active, la télécommande de volume n'est jamais loin en 2020.
Ces normes prennent tout leur sens pour le cinéma, le broadcast et tous les producteurs de flux.
MaximalSound.com
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Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube
linn134
14923
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
59 Posté le 27/09/2020 à 16:29:07
@Danbei.
Non, ce que je souhaite c'est pouvoir produire des morceaux qui ne cognent pas quand ça n'est pas nécessaire, qui ont suffisamment de marge pour passer en écoute de salon ou en bande son de production sans avoir à demander 12 versions de master. Mais je ne veux pas priver mon éventuel auditoire de la possibilité de panacher les genres musicaux dans leurs playlists sans faire un bond en l'air quand le morceau suivant est au taquet.
À la maison nous avons une petite enceinte Sonos dédiée au fond sonore, on y laisse tourner une playlist thématique quand c'est dîner entre amis. Je n'ai jamais pu monter le volume au delà du premier tiers tellement tout ce qui en sort est déjà à balle. Alors que c'est un tout petit bidule, pas une sono de concert en plein air. Je vois qu'autour de moi c'est très habituel. Justement le genre de musique que je produis est très ciblée ambiance et textures, typiquement un genre qui ne supporte pas de flirter avec le rouge en permanence.
Quand je dois atteindre le même niveau que les copains qui sont à bloc ça m'oblige à revoir quasiment tout depuis le départ, pas que le mixage. En même temps j'ai décidé de ne mettre en ligne que sur Soundcloud, de toute façon la dépense pour passer sur des plateformes payantes ne serait pas rentable pour moi. Faire plusieurs versions est un coût que je ne peux pas me permettre.
Non, ce que je souhaite c'est pouvoir produire des morceaux qui ne cognent pas quand ça n'est pas nécessaire, qui ont suffisamment de marge pour passer en écoute de salon ou en bande son de production sans avoir à demander 12 versions de master. Mais je ne veux pas priver mon éventuel auditoire de la possibilité de panacher les genres musicaux dans leurs playlists sans faire un bond en l'air quand le morceau suivant est au taquet.
À la maison nous avons une petite enceinte Sonos dédiée au fond sonore, on y laisse tourner une playlist thématique quand c'est dîner entre amis. Je n'ai jamais pu monter le volume au delà du premier tiers tellement tout ce qui en sort est déjà à balle. Alors que c'est un tout petit bidule, pas une sono de concert en plein air. Je vois qu'autour de moi c'est très habituel. Justement le genre de musique que je produis est très ciblée ambiance et textures, typiquement un genre qui ne supporte pas de flirter avec le rouge en permanence.
Quand je dois atteindre le même niveau que les copains qui sont à bloc ça m'oblige à revoir quasiment tout depuis le départ, pas que le mixage. En même temps j'ai décidé de ne mettre en ligne que sur Soundcloud, de toute façon la dépense pour passer sur des plateformes payantes ne serait pas rentable pour moi. Faire plusieurs versions est un coût que je ne peux pas me permettre.
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Démos Audio / Soundcloud BTS & La chaîne YouTube
"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.
Anonyme
3602
60 Posté le 27/09/2020 à 23:53:59
Tu parles de la musique que t'as en lien dans ta signature ?
J'ai écouté vite fait au casque, pas fait de mesure, mais le niveau me semble tout à fait conforme avec ce qui se fait par exemple pour youtube.
J'ai écouté vite fait au casque, pas fait de mesure, mais le niveau me semble tout à fait conforme avec ce qui se fait par exemple pour youtube.
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