Effectivement au moment ou cette mode à commencé j'étais à fond dessus avant de me rendre compte que j’abîmais probablement plus le morceaux avec le limiteur que le convertisseur arrivant à ses limites.
En plus de ce que tu fais remarquer, j'ajouterai qu'il suffit de baisser le niveau dans le domaine numérique, avant la conversion N/A, pour que le potentiel problème disparaisse totalement. Pas mal d'appareils d'écoutes contrôle le volume avant la conversion et dans ce cas il y a encore moins de chance d'avoir des problèmes avec ces crêtes inter-samples.
Ce qui veut dire que pour le cas du time stretch on peut réduire le niveau avant de faire le time stretch et contourner le problème. En fait, en partant du principe que le time stretch est fait en format flottant, on peut même appliquer le gain après (faut juste pas exporter le résultat intermédiaire en 24/16bit).
Même en mastering (où les convertisseurs sont prévus pour encaisser), le fait d'entrer un peu dans le rouge ne pose aucun problème. Pis : dans certains style, c'est franchement intéressant.
La "découverte" des True Peaks aura au moins eu deux mérites, celui de justifier du soin à apporter aux alimentations des convertisseurs, et celui de faire quelques rappels théoriques sur l'échantillonnage*, domaine dans lequel on a lu, et on lit encore beaucoup d'âneries.
* encore ces bons vieux Shannon, Nyquist et Kotelnikov** pour lesquels j'ai une grande affection
** Non Kotelnikov n'est pas seulement un plugin !