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Voivod K
« Un bombe thermonucléaire... »
Publié le 23/05/22 à 16:25
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
L'EVH 5150 III 50 Stealth 6L6 est le dernier né de la gamme 5150 III d'EVH, et jamais une version n'aura eu autant d'impact (à tous les niveaux !). Résultat des quelques changements désirés par le maître après ce qui fut sa dernière tournée, cet ampli constitue sans doute l'aboutissement ultime de la série 5150 III. Le voicing a été revu et le gain augmenté par rapport à la version 6L6 "classique", et ça s'entend !
Étant possesseur d'un Peavey 6505 Plus, pourquoi chercher plus loin ? Et bien déjà les 22kg de la tête et son encombrement commençaient un peu à me gonfler, et puis pourquoi pas ? Au final les deux têtes sont assez différentes... Et puis je joue du Métal et cette tête EST le Métal incarné ...
Le canal vert (clair) est très transparent avec un gain faible, mais commence à cruncher assez sérieusement quand on pousse la machine. L'égalisation (commune avec le canal bleu) est très efficace, parfaitement utilisable en toute circonstance. Ce n'est évidemment pas l'argument principal de cet ampli, et ce n'est pas non plus une plateforme à pédales. Mais pour glisser des arpèges avec un poil de réverbération, de delay et un chorus dans la boucle entre deux rythmiques pachydermiques, ça marche du tonnerre.
Le canal bleu est celui qui a subit le plus de changements, et il devient subitement LE canal qui distingue cet ampli de tous les autres. Très grosse réserve de gain avec un panel très large de possibilités (du Rock au très gros Death, surtout avec une Tube-Screamer), et surtout un grain d'une précision diabolique. C'est brutal tout en étant cristallin, ultra dynamique et incisif tel un scalpel avec une lame neuve. La propreté est telle qu'elle n'autorise aucune faute de jeu. Pour un réamping sur un enregistrement de Métal moderne "dans ta face", c'est sans aucun doute LE canal. Ce canal exerce une sorte de magnétisme tellement il attire l'oreille. Pour avoir écouté des EVH5150 6L6 classiques, on est dans une autre dimension car ces derniers sonnent vraiment plus brouillon et fat. Pour finir, les boutons de présence et de résonance permettent de finement sculpter le son en fonction du baffle et du couple guitare/micros. Toujours est-il que ce canal justifie presque à lui tout seul l'acquisition de cet ampli.
Le canal rouge est quant à lui le modèle même du tout ou rien. La réserve de gain est indécente, et au delà de 4/10 sur le bouton de gain, le grain n'évolue plus hormis qu'on compresse le son de plus en plus et la bouillie sonore n'est plus très loin. Par contre c'est la grosse gifle en pleine gueule, il y a moins de précision que sur le canal bleu mais plus de médiums et de présence. Là où le canal bleu va découper les tympans, le canal rouge va les écrabouiller. En Lead comme en Rythmique, c'est juste un tir d'artillerie lourde. On peut évidemment sculpter le son final avec l'EQ, mais pour la polyvalence on repassera. Toujours est-il que pour ce que j'en fais (Lead dans un groupe de Death/Thrash), c'est Byzance ! On perce le mix, on claque tout ce qui bouge. J'ai pu essayer l'ampli dans de vraies conditions de scène professionnelles, les ingés son étaient catégoriques : la version Stealth est vraiment le cran au dessus de la version originale en terme de puissance de feu et de précision.
Pour finir, j'ai trouvé un moyen de gagner sur les deux tableaux avec une sorte de mix entre le canal bleu et le canal rouge : j'attaque ce dernier avec une OD type Tube-Screamer (EHX East River Drive pour être précis, le top à mon sens), gain à zéro et volume à 3h00, le tout avec le gain du canal à 2.5/10 : j'obtiens un son ultra précis propre au canal bleu et la petite bosse médium du canal rouge. Le tout met une calotte monumentale. Il faut dire que les micros high-gain que je possède (EMG81 notamment) aident fortement !
On devra porter son attention sur le bouton de résonance : il est très sensible mais permet vraiment de s'adapter à tous les baffles possibles. On a toujours une belle réserve de rondeur et de basses quelle que soit la configuration.
Petit conseil également : d'origine la tête possède des lampes de préamplification JJ ECC83s. Très bonnes lampes au demeurant, fiables et avec beaucoup de gains, mais un son assez sombre. Sachant qu'il y en a un paquet (7 au total), le son à la sortie est un peu tassé et peut encore gagner en précision, ouverture et brillance. J'ai enlevé la plupart des tubes et fais un mix entre des Tung-Sol, deux vénérables Brimar et Belvu que j'avais sous la main, de la TAD chinoise, de la Sovtek LPS ou encore une Ei des années 80, le tout avec LA lampe que je mets en déphaseuse sur TOUS mes amplis : une JJ ECC803s. Le résultat est un son plus ouvert, encore plus dynamique et sans aucune baisse de gain. Qui peut faire plus peut faire moins...
Au final cet ampli se distingue fortement de son ancêtre le 5150 Peavey (et par extension la série 6505). Le grain est plus incisif (on pourrait presque dire plus clinique et froid), le gain bien supérieur. C'est donc une version 2.0 qui s'adaptera vraiment aux formes de Métal les plus modernes là où le 5150/6505 peut être utilisé dans un contexte plus Rock.
Les + :
- Un gain et un grain absolument démentiels sur les canaux bleus et rouges
- Précision diabolique du canal bleu
- Une gueule de calandre de grosse cylindrée
- Compact
- LE son en moins d'une petite minute
- Prend magnifiquement bien les pédales type Tube-Screamer (est-ce nécessaire ?)
- 3 canaux et 50W largement suffisants
- Un vrai son clair possible
- Très bon footswitch utilisable avec un simple jack mono de guitare
- Vérification du bias en face arrière
- Un bouton de résonance ultra-réactif permettant d'avoir des basses dans n'importe quelle situation.
Les - :
- Beaucoup de bruit (hiss), surtout sur le canal rouge, ce qui signifie que le câblage n'est pas fait selon les règles de l'art et que certains composants peuvent être nettement améliorés. Il faut bien que la marge soit faite avec un prix qui est moins que la moitié d'un Mesa ou le tiers d'un Friedman...
- Course du gain du canal rouge quasi-inutilisable (c'est tout ou rien)
- Boutons d'allumage, de stand-by et de résonance en face arrière
- Boutons concentriques vraiment trop sensibles et pénibles au final...
Update 30/12/2022 : j'ai depuis peu une Mesa Dual Rectifier 100W 3 canaux, modèle mythique s'il en est. Et bien même si la Rectifier a ce côté vraiment séduisant (et tordu !), je préfère très nettement ma EVH 5150III 50S. Elle est vraiment beaucoup plus adaptée à mon type de jeu...
Update 23/05/2023 : le canal rouge ayant vraiment trop de gain avec un bouton de gain quasiment inutilisable sur 70% de sa course (au-delà de 3/10 c'est de plus en plus de compression et de bouillie sonore), j'ai fait quelques tests en remplaçant successivement les lampes ECC83/12AX7 en positions V2, V3 et V4 qui s'occupent du canal rouge par une 12AY7 (EH pour être précis, testée et 100% en specs) qui a un gain moindre (40 théorique) et un courant d'anode pas déconnant par rapport à une 12AX7. Le meilleur résultat est en position V3, avec une réduction du gain tangible, mais sans travestir le grain du canal. Du coup, j'ai la même patate et sensation de jeu à 3/10 qu'à 2/10 auparavant, avec une précision retrouvée. La bouillie sonore n'apparait vraiment qu'à partir de 5/10. Ce n'est pas un gain de course monstrueux vous me direz, mais la course utilisable du bouton de gain a été augmentée de plus de 50% ce qui est déjà énorme en soi. Pour faire un parallèle avec le canal bleu, j'ai à peu près le même punch à 8/10 que le canal rouge à 3/10, toujours avec le côté plus "tight" du canal bleu tandis que le rouge va compresser un peu plus et donner sa pleine mesure dans les bas médiums. Donc on a réellement deux canaux OD/Disto qui vont se compléter/recouvrir un peu plus qu'auparavant.
Update 27/03/2024
Cette tête a un petit plus aussi par rapport à beaucoup d'autres têtes existantes, même modernes, ainsi qu'aux premières versions des 5150III : une entrée MIDI. Je m'explique. Je joue comme soliste dans un groupe, et j'ai environ une demi-douzaine de sons différents. Un clean avec beaucoup d'effets, un clean plus direct mais avec de l'OD qui lui donne une bonne texture bien sale, un crunch viril, un crunch/lead pour se la péter sur des plans très Pink Floyd, une rythmique qui martèle le fer chauffé à blanc (Morbid Angel / Cannibal Corpse / Slayer, c'est des fragiles) et un lead qui envoie au moins autant le steak. Beaucoup de pédales sur le pedalboard (EQ, Delay, OD, Phaser, Reverb, Pitch Shifter, Noise Gate, Chorus....) et le tout doit être commuté à l'instant T sur demande. Idem pour les canaux de la tête. J'ai exhumé du grenier un vénérable pédalier MIDI Rocktron Midimate v2 qui était déjà au top et indestructible 15 ans auparavant. Ni une ni deux, je me suis mis en quête d'un switcher MIDI pour pédales, et ce fut chose faite avec un Voodoo Lab HEX (lui aussi mortel) que j'ai collé sur mon pedalboard. La EVH5150III étant pilotable en MIDI, eh bien là aucun souci : d'une seule pression sur le Midimate avec le HEX et la tête paramétrés, je passe d'un son à l'autre avec tout ce petit monde qui commute en quelques millisecondes, de façon totalement transparente. Le résultat ? Aucune prise de tête (si ce n'est le câblage du pedalboard au départ !), deux câbles MIDI 5 pins, un entre le pédalier MIDI et le HEX (in) et un autre entre ce dernier (out) et la tête, et basta. Quel confort en répétition et le live ! Décidément cette EVH5150III 50S est sacrément bien foutue !!! Même les dernières versions 100W n'ont pas d'entrée MIDI... que demande le peuple !!!
Étant possesseur d'un Peavey 6505 Plus, pourquoi chercher plus loin ? Et bien déjà les 22kg de la tête et son encombrement commençaient un peu à me gonfler, et puis pourquoi pas ? Au final les deux têtes sont assez différentes... Et puis je joue du Métal et cette tête EST le Métal incarné ...
Le canal vert (clair) est très transparent avec un gain faible, mais commence à cruncher assez sérieusement quand on pousse la machine. L'égalisation (commune avec le canal bleu) est très efficace, parfaitement utilisable en toute circonstance. Ce n'est évidemment pas l'argument principal de cet ampli, et ce n'est pas non plus une plateforme à pédales. Mais pour glisser des arpèges avec un poil de réverbération, de delay et un chorus dans la boucle entre deux rythmiques pachydermiques, ça marche du tonnerre.
Le canal bleu est celui qui a subit le plus de changements, et il devient subitement LE canal qui distingue cet ampli de tous les autres. Très grosse réserve de gain avec un panel très large de possibilités (du Rock au très gros Death, surtout avec une Tube-Screamer), et surtout un grain d'une précision diabolique. C'est brutal tout en étant cristallin, ultra dynamique et incisif tel un scalpel avec une lame neuve. La propreté est telle qu'elle n'autorise aucune faute de jeu. Pour un réamping sur un enregistrement de Métal moderne "dans ta face", c'est sans aucun doute LE canal. Ce canal exerce une sorte de magnétisme tellement il attire l'oreille. Pour avoir écouté des EVH5150 6L6 classiques, on est dans une autre dimension car ces derniers sonnent vraiment plus brouillon et fat. Pour finir, les boutons de présence et de résonance permettent de finement sculpter le son en fonction du baffle et du couple guitare/micros. Toujours est-il que ce canal justifie presque à lui tout seul l'acquisition de cet ampli.
Le canal rouge est quant à lui le modèle même du tout ou rien. La réserve de gain est indécente, et au delà de 4/10 sur le bouton de gain, le grain n'évolue plus hormis qu'on compresse le son de plus en plus et la bouillie sonore n'est plus très loin. Par contre c'est la grosse gifle en pleine gueule, il y a moins de précision que sur le canal bleu mais plus de médiums et de présence. Là où le canal bleu va découper les tympans, le canal rouge va les écrabouiller. En Lead comme en Rythmique, c'est juste un tir d'artillerie lourde. On peut évidemment sculpter le son final avec l'EQ, mais pour la polyvalence on repassera. Toujours est-il que pour ce que j'en fais (Lead dans un groupe de Death/Thrash), c'est Byzance ! On perce le mix, on claque tout ce qui bouge. J'ai pu essayer l'ampli dans de vraies conditions de scène professionnelles, les ingés son étaient catégoriques : la version Stealth est vraiment le cran au dessus de la version originale en terme de puissance de feu et de précision.
Pour finir, j'ai trouvé un moyen de gagner sur les deux tableaux avec une sorte de mix entre le canal bleu et le canal rouge : j'attaque ce dernier avec une OD type Tube-Screamer (EHX East River Drive pour être précis, le top à mon sens), gain à zéro et volume à 3h00, le tout avec le gain du canal à 2.5/10 : j'obtiens un son ultra précis propre au canal bleu et la petite bosse médium du canal rouge. Le tout met une calotte monumentale. Il faut dire que les micros high-gain que je possède (EMG81 notamment) aident fortement !
On devra porter son attention sur le bouton de résonance : il est très sensible mais permet vraiment de s'adapter à tous les baffles possibles. On a toujours une belle réserve de rondeur et de basses quelle que soit la configuration.
Petit conseil également : d'origine la tête possède des lampes de préamplification JJ ECC83s. Très bonnes lampes au demeurant, fiables et avec beaucoup de gains, mais un son assez sombre. Sachant qu'il y en a un paquet (7 au total), le son à la sortie est un peu tassé et peut encore gagner en précision, ouverture et brillance. J'ai enlevé la plupart des tubes et fais un mix entre des Tung-Sol, deux vénérables Brimar et Belvu que j'avais sous la main, de la TAD chinoise, de la Sovtek LPS ou encore une Ei des années 80, le tout avec LA lampe que je mets en déphaseuse sur TOUS mes amplis : une JJ ECC803s. Le résultat est un son plus ouvert, encore plus dynamique et sans aucune baisse de gain. Qui peut faire plus peut faire moins...
Au final cet ampli se distingue fortement de son ancêtre le 5150 Peavey (et par extension la série 6505). Le grain est plus incisif (on pourrait presque dire plus clinique et froid), le gain bien supérieur. C'est donc une version 2.0 qui s'adaptera vraiment aux formes de Métal les plus modernes là où le 5150/6505 peut être utilisé dans un contexte plus Rock.
Les + :
- Un gain et un grain absolument démentiels sur les canaux bleus et rouges
- Précision diabolique du canal bleu
- Une gueule de calandre de grosse cylindrée
- Compact
- LE son en moins d'une petite minute
- Prend magnifiquement bien les pédales type Tube-Screamer (est-ce nécessaire ?)
- 3 canaux et 50W largement suffisants
- Un vrai son clair possible
- Très bon footswitch utilisable avec un simple jack mono de guitare
- Vérification du bias en face arrière
- Un bouton de résonance ultra-réactif permettant d'avoir des basses dans n'importe quelle situation.
Les - :
- Beaucoup de bruit (hiss), surtout sur le canal rouge, ce qui signifie que le câblage n'est pas fait selon les règles de l'art et que certains composants peuvent être nettement améliorés. Il faut bien que la marge soit faite avec un prix qui est moins que la moitié d'un Mesa ou le tiers d'un Friedman...
- Course du gain du canal rouge quasi-inutilisable (c'est tout ou rien)
- Boutons d'allumage, de stand-by et de résonance en face arrière
- Boutons concentriques vraiment trop sensibles et pénibles au final...
Update 30/12/2022 : j'ai depuis peu une Mesa Dual Rectifier 100W 3 canaux, modèle mythique s'il en est. Et bien même si la Rectifier a ce côté vraiment séduisant (et tordu !), je préfère très nettement ma EVH 5150III 50S. Elle est vraiment beaucoup plus adaptée à mon type de jeu...
Update 23/05/2023 : le canal rouge ayant vraiment trop de gain avec un bouton de gain quasiment inutilisable sur 70% de sa course (au-delà de 3/10 c'est de plus en plus de compression et de bouillie sonore), j'ai fait quelques tests en remplaçant successivement les lampes ECC83/12AX7 en positions V2, V3 et V4 qui s'occupent du canal rouge par une 12AY7 (EH pour être précis, testée et 100% en specs) qui a un gain moindre (40 théorique) et un courant d'anode pas déconnant par rapport à une 12AX7. Le meilleur résultat est en position V3, avec une réduction du gain tangible, mais sans travestir le grain du canal. Du coup, j'ai la même patate et sensation de jeu à 3/10 qu'à 2/10 auparavant, avec une précision retrouvée. La bouillie sonore n'apparait vraiment qu'à partir de 5/10. Ce n'est pas un gain de course monstrueux vous me direz, mais la course utilisable du bouton de gain a été augmentée de plus de 50% ce qui est déjà énorme en soi. Pour faire un parallèle avec le canal bleu, j'ai à peu près le même punch à 8/10 que le canal rouge à 3/10, toujours avec le côté plus "tight" du canal bleu tandis que le rouge va compresser un peu plus et donner sa pleine mesure dans les bas médiums. Donc on a réellement deux canaux OD/Disto qui vont se compléter/recouvrir un peu plus qu'auparavant.
Update 27/03/2024
Cette tête a un petit plus aussi par rapport à beaucoup d'autres têtes existantes, même modernes, ainsi qu'aux premières versions des 5150III : une entrée MIDI. Je m'explique. Je joue comme soliste dans un groupe, et j'ai environ une demi-douzaine de sons différents. Un clean avec beaucoup d'effets, un clean plus direct mais avec de l'OD qui lui donne une bonne texture bien sale, un crunch viril, un crunch/lead pour se la péter sur des plans très Pink Floyd, une rythmique qui martèle le fer chauffé à blanc (Morbid Angel / Cannibal Corpse / Slayer, c'est des fragiles) et un lead qui envoie au moins autant le steak. Beaucoup de pédales sur le pedalboard (EQ, Delay, OD, Phaser, Reverb, Pitch Shifter, Noise Gate, Chorus....) et le tout doit être commuté à l'instant T sur demande. Idem pour les canaux de la tête. J'ai exhumé du grenier un vénérable pédalier MIDI Rocktron Midimate v2 qui était déjà au top et indestructible 15 ans auparavant. Ni une ni deux, je me suis mis en quête d'un switcher MIDI pour pédales, et ce fut chose faite avec un Voodoo Lab HEX (lui aussi mortel) que j'ai collé sur mon pedalboard. La EVH5150III étant pilotable en MIDI, eh bien là aucun souci : d'une seule pression sur le Midimate avec le HEX et la tête paramétrés, je passe d'un son à l'autre avec tout ce petit monde qui commute en quelques millisecondes, de façon totalement transparente. Le résultat ? Aucune prise de tête (si ce n'est le câblage du pedalboard au départ !), deux câbles MIDI 5 pins, un entre le pédalier MIDI et le HEX (in) et un autre entre ce dernier (out) et la tête, et basta. Quel confort en répétition et le live ! Décidément cette EVH5150III 50S est sacrément bien foutue !!! Même les dernières versions 100W n'ont pas d'entrée MIDI... que demande le peuple !!!