Le Taz
« Un ampli d'exception ! »
Publié le 18/01/15 à 11:41
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
PRESENTATION
Tête d'ampli tous lampes 60w, avec 2x5881 et 4x12ax7.
2 canaux (clean & dirty) avec un gain par canal, et master volume général.
Egalisation commune, presence et boucle d'effet.
Ampli assemblé en point par point à Dallas, Texas, avec un look original, assez classieux, qui rappelle le design automobile américain des 50's et 60's. Assemblage très très propre et soigné, ce qui est rare, même dans cette gamme de prix (2800€ neuf). Objet assez rare dans nos contrées.
UTILISATION
Vraisemblablement, l'ampli a été bâti autour de son son saturé, et le canal clean rajouté ensuite, on sent bien qu'il s'agit en fait du signal qui bypasse une partie du circuit, l'incidence de l'égalisation paraît moins marquée sur ce canal, d'où l'intérêt du switch bite sur ce canal, très efficace, et qui palliera les réglages de la presence, particulièrement déterminante sur la texture du drive, moins sur le clean. On a donc un canal clean qui va très fort, et monte plus vite dans les tours. On pourra le faire cruncher grâce au master, mais uniquement en studio ou à cet usage exclusif, car le canal dirty ne rattrapera pas la différence de volume. Néanmoins, on arrive parfaitement à trouver un réglage équilibré entre les deux canaux. Si l'ampli prend toute sa dimension à régime soutenu (master à 11h/12), il y a néanmoins une plage "petit volume" qui lui permet de sonner drôlement bien à très bas volume, pour un usage domestique. Ce que la marque prétend, je le confirme : master volume exceptionnel qui permet d'avoir un très beau son quelque soit les conditions de jeu, je n'ai tout simplement jamais entendu un master aussi efficace, même chez Bogner, Soldano, Splawn, etc. Bémol pour certains, l'impossibilité de changer de canal sans utiliser le footswitch.
SONORITÉS
Alors là, ça va être compliqué à décrire... On me l'a présenté comme une énième vision d'un plexi hot rodded, une machine à faire du EVH (genre VHI ou VHII) du ZZ Top, etc. Pourquoi pas, mais ce n'est pas franchement un Marshall dans sa signature sonore.C'est british, le même type de drive, mais plus concentré sur les mediums que sur les hauts médiums... donc plutôt Vox en fait que Marshall, mais alors un Vox Higain ! Bref, cet ampli unique sonne comme un Naylor. Ouais, je sais, ça vous dira pas grand chose... En fait, il évoque les plexi jusqu'à un certain taux de drive, puis les mediums se renforcent tout en conservant de la brillance, lorgnant vers une sorte de Vox AC30 en très saturé mais au grain restant ouvert. L'ampli va relativement loin en drive, suffisamment pour du shred, mais pas avec un voicing typé metal. On est très nettement dans un esprit british sauce 70's. On a donc une bosse dans les médiums, typiques des amplis vintage des années 60/70, et pas les haut-médiums propre aux amplis higain. Sauf que l'ampli présente une belle brillance, jamais agressive, qui donne du détail, de l'attaque, et permet de ne jamais tombé dans le son fuzzy, muddy, etc. On peut pousser assez loin la presence (ou pas, question de goût) avec un résultat très musical, brillant, mais doux. Du coup, c'est très précis, détaillé, alors que la disto va beaucoup plus loin que sur ces amplis vintage, et c'est là que cet ampli est unique. Le gars qui l'a conçu a autant en tête le shredder averti qui aime le confort de jeu, les notes précises qui n'accrochent pas et se délie, et le son classic-rock des 70's. Beaucoup d'amplis prétendent savoir faire ça, mais aucun ne le fait comme ce Naylor.
L'égalisation est très performante, on peut sculpter le son, travailler le grain dans la masse, la présence suffisant à faire passer d'un esprit voxien à un esprit marshallien. C'est bien simple, moi qui ne laisse en général ce réglage à 0 (comme les frères Young par exemple), j'en abuse ici, si je souhaite lui donner un mordant plus 80's. Imaginez vous pouvoir jouer un ampli vintage, avec le confort de jeu moderne (type Soldano, Bogner, etc.), avec un son doux ou agressif selon vos réglages et un volume gérable... C'est ça. Selon vos réglages, vous pourrez flirter avec le son du Zeppelin sur Physical Graffiti, d'Angus Young (sans pousser le drive) mais aussi d'EVH, Deep Purple, et mais on peut attaquer aussi tout le répertoire de Brian May, sans booster 3 Vox AC30 ou aller sur le territoire de Rory et là où sa devient dingue... c'est qu'on peut faire tout ça avec suffisamment de gain et une compression naturelle pour aligner les plans tapping, legato, sweeping d'un Satriani ou d'un Govan ! La quadrature du cercle !
Attention, ce n'est pas du vrai son vintage, le drive ne "casse" pas de la même manière. C'est ce qui fait que le son reste doux, va loin dans le drive tout en restant très très précis et présent. Un régal pour le classic-rockeur qui aime autant le blues que le shred, ça sonne dans les deux cas, sans avoir le son artificiel des amplis à shred actuelles, avec du grain, et un drive très agréable et facile à jouer. Par contre, pour des sonorités plus modernes et agressives (d'Extreme à Zakk Wylde par exemple), ça manquera de haut médium et de bas. C'est clairement, de par son voicing, un ampli lead, un ampli de soliste.
Le clean pourrait être le parent pauvre, présenté comme je l'ai fait. Mais au final, ce n'est pas le cas. Selon le réglage de la presence et de l'égalisation sur le canal dirty, le bite à 3 positions offre toujours un réglage approprié et équilibré. On a pas la profondeur Hiwatt, ou d'un bassman. Ce n'est pas non plus un canal froid ou anémique. C'est même la première fois que je me régale à empiler 2 TS9 à la chaîne... ça sonne ! C'est d'ailleurs cet ampli que joue Mark Lettieri du groupe Snarky Puppy, pour donner une idée. Le seul vrai défaut, c'est le volume... vu que ce canal bypasse une partie du circuit, il va vite très fort, on doit se contenter de le régler à 1, 2 au grand max, pour qu'il ne soit pas trop fort par rapport au canal dirty. Néanmoins, quand on le pousse, on obtient un crunch très vintage, plein de promesses pour une utilisation studio, et très pedal friendly.
AVIS GLOBAL
Un ampli d'exception qui évoque les plexi et les Vox AC30, sans jamais tomber dedans, il sonne Naylor, comme un ampli moderne, avec une bonne dose de drive toujours très définie et précise, mais avec un voicing doux, vintage, et une brillance étonnante, permettant de passer dans le mix. Aucun ampli ne sonne vraiment comme ce Naylor, qui est vraiment à part. On peut s'imaginer faire du shred (option rock ou fusion), faire du rock ou du blues, aussi bien en studio qu'en live, et sans avoir le son de quelqu'un d'autre ! Vous voulez un son à la Brian May ou à la Page, mais avec suffisamment de disto et de détail pour jouer le tout à la Guthrie Govan, le tout avec un vrai drive d'ampli qui régalera n'importe quel ingé son ? C'est bien simple, avec cet ampli, on ne sait pas si on est dans le vintage ou dans le moderne. c'est juste unique, je n'ai trouvé ça sur aucun autre ampli, aucun, avec une personnalité assez forte, n'empiétant jamais sur la personnalité et le son du guitariste... Non vraiment, c'est un ampli d'exception.
Tête d'ampli tous lampes 60w, avec 2x5881 et 4x12ax7.
2 canaux (clean & dirty) avec un gain par canal, et master volume général.
Egalisation commune, presence et boucle d'effet.
Ampli assemblé en point par point à Dallas, Texas, avec un look original, assez classieux, qui rappelle le design automobile américain des 50's et 60's. Assemblage très très propre et soigné, ce qui est rare, même dans cette gamme de prix (2800€ neuf). Objet assez rare dans nos contrées.
UTILISATION
Vraisemblablement, l'ampli a été bâti autour de son son saturé, et le canal clean rajouté ensuite, on sent bien qu'il s'agit en fait du signal qui bypasse une partie du circuit, l'incidence de l'égalisation paraît moins marquée sur ce canal, d'où l'intérêt du switch bite sur ce canal, très efficace, et qui palliera les réglages de la presence, particulièrement déterminante sur la texture du drive, moins sur le clean. On a donc un canal clean qui va très fort, et monte plus vite dans les tours. On pourra le faire cruncher grâce au master, mais uniquement en studio ou à cet usage exclusif, car le canal dirty ne rattrapera pas la différence de volume. Néanmoins, on arrive parfaitement à trouver un réglage équilibré entre les deux canaux. Si l'ampli prend toute sa dimension à régime soutenu (master à 11h/12), il y a néanmoins une plage "petit volume" qui lui permet de sonner drôlement bien à très bas volume, pour un usage domestique. Ce que la marque prétend, je le confirme : master volume exceptionnel qui permet d'avoir un très beau son quelque soit les conditions de jeu, je n'ai tout simplement jamais entendu un master aussi efficace, même chez Bogner, Soldano, Splawn, etc. Bémol pour certains, l'impossibilité de changer de canal sans utiliser le footswitch.
SONORITÉS
Alors là, ça va être compliqué à décrire... On me l'a présenté comme une énième vision d'un plexi hot rodded, une machine à faire du EVH (genre VHI ou VHII) du ZZ Top, etc. Pourquoi pas, mais ce n'est pas franchement un Marshall dans sa signature sonore.C'est british, le même type de drive, mais plus concentré sur les mediums que sur les hauts médiums... donc plutôt Vox en fait que Marshall, mais alors un Vox Higain ! Bref, cet ampli unique sonne comme un Naylor. Ouais, je sais, ça vous dira pas grand chose... En fait, il évoque les plexi jusqu'à un certain taux de drive, puis les mediums se renforcent tout en conservant de la brillance, lorgnant vers une sorte de Vox AC30 en très saturé mais au grain restant ouvert. L'ampli va relativement loin en drive, suffisamment pour du shred, mais pas avec un voicing typé metal. On est très nettement dans un esprit british sauce 70's. On a donc une bosse dans les médiums, typiques des amplis vintage des années 60/70, et pas les haut-médiums propre aux amplis higain. Sauf que l'ampli présente une belle brillance, jamais agressive, qui donne du détail, de l'attaque, et permet de ne jamais tombé dans le son fuzzy, muddy, etc. On peut pousser assez loin la presence (ou pas, question de goût) avec un résultat très musical, brillant, mais doux. Du coup, c'est très précis, détaillé, alors que la disto va beaucoup plus loin que sur ces amplis vintage, et c'est là que cet ampli est unique. Le gars qui l'a conçu a autant en tête le shredder averti qui aime le confort de jeu, les notes précises qui n'accrochent pas et se délie, et le son classic-rock des 70's. Beaucoup d'amplis prétendent savoir faire ça, mais aucun ne le fait comme ce Naylor.
L'égalisation est très performante, on peut sculpter le son, travailler le grain dans la masse, la présence suffisant à faire passer d'un esprit voxien à un esprit marshallien. C'est bien simple, moi qui ne laisse en général ce réglage à 0 (comme les frères Young par exemple), j'en abuse ici, si je souhaite lui donner un mordant plus 80's. Imaginez vous pouvoir jouer un ampli vintage, avec le confort de jeu moderne (type Soldano, Bogner, etc.), avec un son doux ou agressif selon vos réglages et un volume gérable... C'est ça. Selon vos réglages, vous pourrez flirter avec le son du Zeppelin sur Physical Graffiti, d'Angus Young (sans pousser le drive) mais aussi d'EVH, Deep Purple, et mais on peut attaquer aussi tout le répertoire de Brian May, sans booster 3 Vox AC30 ou aller sur le territoire de Rory et là où sa devient dingue... c'est qu'on peut faire tout ça avec suffisamment de gain et une compression naturelle pour aligner les plans tapping, legato, sweeping d'un Satriani ou d'un Govan ! La quadrature du cercle !
Attention, ce n'est pas du vrai son vintage, le drive ne "casse" pas de la même manière. C'est ce qui fait que le son reste doux, va loin dans le drive tout en restant très très précis et présent. Un régal pour le classic-rockeur qui aime autant le blues que le shred, ça sonne dans les deux cas, sans avoir le son artificiel des amplis à shred actuelles, avec du grain, et un drive très agréable et facile à jouer. Par contre, pour des sonorités plus modernes et agressives (d'Extreme à Zakk Wylde par exemple), ça manquera de haut médium et de bas. C'est clairement, de par son voicing, un ampli lead, un ampli de soliste.
Le clean pourrait être le parent pauvre, présenté comme je l'ai fait. Mais au final, ce n'est pas le cas. Selon le réglage de la presence et de l'égalisation sur le canal dirty, le bite à 3 positions offre toujours un réglage approprié et équilibré. On a pas la profondeur Hiwatt, ou d'un bassman. Ce n'est pas non plus un canal froid ou anémique. C'est même la première fois que je me régale à empiler 2 TS9 à la chaîne... ça sonne ! C'est d'ailleurs cet ampli que joue Mark Lettieri du groupe Snarky Puppy, pour donner une idée. Le seul vrai défaut, c'est le volume... vu que ce canal bypasse une partie du circuit, il va vite très fort, on doit se contenter de le régler à 1, 2 au grand max, pour qu'il ne soit pas trop fort par rapport au canal dirty. Néanmoins, quand on le pousse, on obtient un crunch très vintage, plein de promesses pour une utilisation studio, et très pedal friendly.
AVIS GLOBAL
Un ampli d'exception qui évoque les plexi et les Vox AC30, sans jamais tomber dedans, il sonne Naylor, comme un ampli moderne, avec une bonne dose de drive toujours très définie et précise, mais avec un voicing doux, vintage, et une brillance étonnante, permettant de passer dans le mix. Aucun ampli ne sonne vraiment comme ce Naylor, qui est vraiment à part. On peut s'imaginer faire du shred (option rock ou fusion), faire du rock ou du blues, aussi bien en studio qu'en live, et sans avoir le son de quelqu'un d'autre ! Vous voulez un son à la Brian May ou à la Page, mais avec suffisamment de disto et de détail pour jouer le tout à la Guthrie Govan, le tout avec un vrai drive d'ampli qui régalera n'importe quel ingé son ? C'est bien simple, avec cet ampli, on ne sait pas si on est dans le vintage ou dans le moderne. c'est juste unique, je n'ai trouvé ça sur aucun autre ampli, aucun, avec une personnalité assez forte, n'empiétant jamais sur la personnalité et le son du guitariste... Non vraiment, c'est un ampli d'exception.