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Ce n'est pas qu'on ne peut pas l'expliquer, c'est juste que la sonorité entre ce qu'on appelle mode "majeur" et "mineur" caractérise ce style (parmi d'autres).
On peut expliquer le "classique" par son système tonal (tension-détente), et l'explication se tourne essentiellement vers l'écriture verticale (accords fonctionnels : préparation, dominante, tonique).
Pour le Jazz (qui découle entre autres du Blues), la recherche modale fait que ce style explore des couleurs différentes, tout en empruntant au "classique" l'écriture verticale (accords donc), souvent fonctionnelle (système parfois nommé "tension sur tension").
Pour le blues, il s'agit (comme pour le Jazz) de cette couleur modale souvent ambiguë, qui nous mène à se demander sur quel mode repose tel morceau : la mélodie est souvent modale et improvisée, tandis que l'accompagnement assure une conduite harmonique qui, d'une certaine manière, nous guide dans le déroulé de la musique.
Sans trop rentrer dans les détails, qui dit conduite harmonique dit accords de dominante (V7), suivi ou non d'un accord I. Et pour rappel, les accords de dominante ont comme socle un accord Majeur, sur lequel s'ajoute des notes "tendues".
Tandis que la mélodie, chantée ou jouée, repose sur un mode (comme la "gamme" pentatonique, ou "gamme" blues, ou encore gamme mineure) - qui peut très bien s'éloigner des accords d'accompagnement, créant une forme d’ambiguïté entre les modes utilisés, souvent simultanément.
En jazz, l'un des accords les plus connus en cadence : X7#9 (où le #9 est en fait la 3ce mineure sur un accord de dominante - donc Majeur).
Ce genre de procédé assez "archaïque" n'est pas propre qu'au blues : on retrouve plusieurs oeuvres récupérées dans les musiques traditionnelles, qui utilise ce genre de "polymodalité" (XXè par ex : Bartok, Ligeti, Messiaen, etc.)