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Freakoid
« Pourquoi, diable, cet ampli n'est pas devenu un bestseller ? »
Publié le 04/03/15 à 10:57
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Pourquoi cet ampli n'est jamais devenu un bestseller ?
Je crois que, tout d’abord, la réponse est dans l'histoire de cet ampli. Plus personne n'associe Ampeg aux amplis guitare. Pourtant, à l’âge d'or du Rock'n'roll, Fender et Ampeg se partageaient le marché des amplis guitare. L'un sur la côte Est, l'autre sur la côte Ouest.
Et puis, le coup et génie, mais aussi le suicide commercial, c'est le choix du circuit électronique. L'Ampeg Jet 20 n'est ni plus ni moins qu'un clone handwired d’un Fender Brown Face (6G3). Autrement dit, l'époque de Fender la moins connue: entre les Tweed et les Black Face et consorts. 1964, me semble-t’il.
Alors ? Comment ça sonne ? C’est très crue, très roots, très rock’n’roll, mais surtout très beau ! Le crunch est absolument magnifique : grain assez épais, et surtout très « organique ». La simplicité du circuit le rend très sensible au choix des tubes. N’hésitez pas à investir dans des tubes NOS.
Alors, c’est vrai que le canal « Low » est un peu sombre, que le canal « Bright » est un peu trop brillant, que les potards interagissent entre eux, que le stand-by n’est pas pensé dans les règles de l’art, mais putain, qu’est-ce que ça sonne !!! Et ce trémolo, wahouu ! Il agit sur les tubes de puissance, du coup, ça sonne une impression de … pompage. C’est magnifique !
Peut-être trop sale pour du jazz et pas assez «high gain » pour du métal, cet ampli est assez polyvalent pour le blues, la pop, le rock, le punk, le garage et sans doute le hard rock. Pedal friendly, il adore la fuzz et les tube screamer. Sa puissance est parfaitement adaptée à un son crunch joué en groupe, et en jouant sur le potentiomètre de la guitare on peut obtenir de magnifiques sons clairs.
Malgré les qualités indéniables du HP, je lui ai préféré un Celestion Gold.
J’ai dû faire passer cet ampli par la case technicien 3 fois en 5 ans : une fois pour y ajouter une résistance variable me permettant de régler le bias, et deux fois (le premier technicien n’avait pas identifié le problème) pour un problème d’oxydation des supports de tubes. De petites interventions bégnines et peu couteuses. Les trois techniciens qui ont touché cet ampli ont été scotchés par les qualités de cet ampli si méconnu.
Commercialisé au départ à 900 €, il a rapidement été bradé à 450 €. Si vous en trouvez un jetez-vous dessus !
Je crois que, tout d’abord, la réponse est dans l'histoire de cet ampli. Plus personne n'associe Ampeg aux amplis guitare. Pourtant, à l’âge d'or du Rock'n'roll, Fender et Ampeg se partageaient le marché des amplis guitare. L'un sur la côte Est, l'autre sur la côte Ouest.
Et puis, le coup et génie, mais aussi le suicide commercial, c'est le choix du circuit électronique. L'Ampeg Jet 20 n'est ni plus ni moins qu'un clone handwired d’un Fender Brown Face (6G3). Autrement dit, l'époque de Fender la moins connue: entre les Tweed et les Black Face et consorts. 1964, me semble-t’il.
Alors ? Comment ça sonne ? C’est très crue, très roots, très rock’n’roll, mais surtout très beau ! Le crunch est absolument magnifique : grain assez épais, et surtout très « organique ». La simplicité du circuit le rend très sensible au choix des tubes. N’hésitez pas à investir dans des tubes NOS.
Alors, c’est vrai que le canal « Low » est un peu sombre, que le canal « Bright » est un peu trop brillant, que les potards interagissent entre eux, que le stand-by n’est pas pensé dans les règles de l’art, mais putain, qu’est-ce que ça sonne !!! Et ce trémolo, wahouu ! Il agit sur les tubes de puissance, du coup, ça sonne une impression de … pompage. C’est magnifique !
Peut-être trop sale pour du jazz et pas assez «high gain » pour du métal, cet ampli est assez polyvalent pour le blues, la pop, le rock, le punk, le garage et sans doute le hard rock. Pedal friendly, il adore la fuzz et les tube screamer. Sa puissance est parfaitement adaptée à un son crunch joué en groupe, et en jouant sur le potentiomètre de la guitare on peut obtenir de magnifiques sons clairs.
Malgré les qualités indéniables du HP, je lui ai préféré un Celestion Gold.
J’ai dû faire passer cet ampli par la case technicien 3 fois en 5 ans : une fois pour y ajouter une résistance variable me permettant de régler le bias, et deux fois (le premier technicien n’avait pas identifié le problème) pour un problème d’oxydation des supports de tubes. De petites interventions bégnines et peu couteuses. Les trois techniciens qui ont touché cet ampli ont été scotchés par les qualités de cet ampli si méconnu.
Commercialisé au départ à 900 €, il a rapidement été bradé à 450 €. Si vous en trouvez un jetez-vous dessus !