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WilliamF
« Super combo ! »
Publié le 13/12/15 à 23:09
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Mon cher et tendre EVH 5150 étant resté en France après mon départ à l’étranger, il me fallait retrouver ce son auquel je suis très attaché. Le combo 6505+ s’est révélé une excellente alternative.
Design : Assez imposant pour un combo autant par son poids que par sa taille, il reprend le look sobre de la tête. On retrouve la grille qui recouvre : la signature Peavey, le logo lumineux Peavey (plus sympas qu’un simple diode d’allumage, plus gadget aussi) et les block letters d’inspiration 5150 : 6505+. Les potards chicken head sont un peu petit et un peu trop près les uns des autres pour ceux qui posséderaient des grosses papattes de bucheron, mais n’empêchent pas un réglage précis. La qualité de finition est plutôt bonne pour du made in china. On passera outre le footswitch en plastique et son cable de 3m pris dans le boitié (qui vous condamne à jouer entre 0 et 3m de l’ampli). Le plastique semble tout de même plus robuste qu’il en l’air et l’ergonomie est plutôt bien pensée : 2 switchs inclinés avec led rouge et verte pour tout piloter sur un pédalier de taille raisonnable. Autre point limite : l’ampli, avec ses 32,6 kg, n’est transportable qu’avec sa poignée sur le dessus, ce qui vous passe donc l’envie de l’emmener partout avec vous…
+ Sobriété, bonne finition
- footswitch, transport
Utilisation : Le + dans 6505+ correspond au faite que les canaux ont une égalisation, une presence et une resonance séparées, ce qui lui permet une plus grande polyvalence. Hormis les termes utilisés, l’ampli s’avère assez facile à régler pour trouver son (ou ses) sweet spots. Le canal Rythm correspond au canal clair et crunch (avec le switch crunch) et le canal Lead au canal saturé. Pour comprendre cette dénomination il faut remonter la longue histoire du 6505 et revenir à l’époque Van Halen où celui-ci s’appelait encore 5150. L’ampli possédait (et possède toujours) 2 canaux un Rythm pour les partis rythmiques saturées et Lead pour les solos endiablés du maitre. L’utilisation des guitaristes depuis fait qu’on utilise plutôt le canal Rythm pour les son clair et le Lead pour le saturé surtout grâce à son voicing et sa saturation démentielle. Autres termes utilisés que l’on retrouve peu sur les amplis : le pre et le post gain. Le pre agissant sur le préampli : niveau de gain, et le post sur l’ampli de puissance : volume. Pour le reste les potards sont assez régulier et permettent donc de sculpter facilement son son.
Au dos on retrouve la boucle d’effet non switchable, une prise pour s’enregistrer en silence en se branchant à une carte son avec switch ground-lift, la prise footswitch, le selecteur d’impédance avec deux sorties baffles.
+ Simplicité
- ras
Son : Possesseur d’un 5150 III 50w, il a été assez marrant de faire la comparaison entre les deux.
Globalement on retrouve le même comportement et le même voicing par canal. L’utilisation est elle plus empreinte du début du 5150 puisque le 6505 découle directement du 5150 MKI et MKII alors que l’EVH à subit quelques petits changements (3 canaux dont 1 dédier aux sons clair, le 3ème canal sature plus vite que le canal lead du 6505)…
RYTHM : j’ai lu quelques avis comme quoi le son clair était génial et surprenant pour ampli metal, ce qui est vrai mais nécéssite une petite astuce ! Le canal Rythm en utilisation normal permet difficilement d’avoir un son clair, même avec le gain à 1-2 on sent une attaque assez aggressive prête à cruncher avec un bon niveau de basse… Le son est un peu court, comme retenu par une noise gate réglé trop fort. Il est donc préférable de monter le gain vers 4-5 pour lui donner de l’ampleur et plus de respiration. Le son n’est pas beaucoup plus saturé et permet tout même de beaux arpèges légèrement salit. Et si on doit monter le volume il suffira de redescendre le gain pour éviter de tomber dans un son trop crunchy. Le gain à fond on obtient un son parfait pour du hard rock ou du rock costaud.
Pour obtenir un son clair limpide peu importe le volume il suffit d’utiliser la technique d’inversion gain-volume. On utilise la volume comme si c’était le potard de gain et le gain pour augmenter le volume du canal. On fait travailler l’ampli de puissance (post) qui ne va pas saturer contrairement à ce que ferait le preampli. En montant le post à 5-6 (juste avant que l’ampli se mette à souffler) et en laissant le gain entre 0 et 1, voire à 0 (ça ne coupe pas le son) on obtient un son super clean qui n’attend qu’une reverb, delay ou chorus pour être enjolivé. Le résultat est très convaincant et en effet surprenant pour un ampli metal. Il suffira de monter le pre (attention le volume monte beaucoup plus vite qu’avec le post dans cette configuration) pour avoir plus de volume sans que ça crunch. Cette technique marche sur la majorité des amplis à lampes.
Sur ce canal on retrouve un switch crunch (boost sur le pédalier, ce switch ne s’utilise d’ailleurs que sur le canal Rythm et n’a aucun effet sur le canal Lead) qui permet de pousser le gain un étage plus loins et d’avoir un canal 2 ou plutôt un canal 1 bis. On se croirait presque sur l’EVH 50w où le son clair et crunch partage les mêmes réglages et on sensiblement le même voicing. Plus questions de son clair-crunch on passe directement à la case gros son, assez épais allant du hard rock au heavy et plus si affinité (voir même encore plus si on lui met une pédale de boost dans le nez). Le gap de gain créer permet de transformer ce canal en double canal carrément utile et donc utilisable. Toutefois si vous avez choisis le mode « super clean » avec l’inversion pre et post le switch agira comme un boost de volume, plus de canal bis, à vous de choisir !
Le voicing de ce canal est assez creusé avec une bonne réponse des basses parfait pour la rythmique (Rythm… ah bah oui…!). Il ne faut pas trop abusé de la resonance ou du potard des basses pour éviter de tomber dans le boueux. Le tout est bien dymanique et organique, typiquement 5150 (et du coup 6505) il est toute fois plus aéré que le canal lead, comportement que l’on retrouve sur l’EVH 5150 entre le canal 1-2 et le canal 3.
LEAD : Comme sur l’EVH c’est Le canal de l’ampli. Le niveau de saturation est tout simplement démentiel. On entre ici directement sur le territoire extrême du metal. La course du gain est plus lente que sur sa cousine EVH. Le gain devient « superflue » vers 7-8, là où le canal 3 de l’EVH s’arrête vers 5.
Bien qu’initialement conçu pour les lead d’où la possibilité de monté le gain à des niveaux dingues et ainsi éviter d’avoir à utiliser un booster pour passer en solo, ce canal s’avère parfait aussi pour la rythmique. Les palm mute sont gigantesques et redoutable graces aux basses bien tenue, les harmoniques artificielles filent dans tous les sens le tout gardant clarté et précision. On retrouve le son organique et puissant de l’histoire 5150 avec un voicing très très semblable au canal 3 de l’EVH, assez porté sur les mediums avec une compression naturelle (lead oblige), à ceci près qu’il faudra les régler différemment pour aboutir au même son. La plupart des groupes de metal et guitaristes aujourd’hui utilisent ce canal pour la rythmique car il leur permet de bien ressortir du mix avec un gros niveaux de saturation très clair permettant de bien détacher chaque note jouée.
À noter que malgré ses 60w qui le prédestinerai plutôt à un usage répète concert, celui-ci se comporte très bien à bas volume et garde une bonne dynamique. Bien sûr, comme tout ampli à lampes, c’est poussé qu’il donne le meilleur de lui même.
À noter bis, on retrouve une reverb qui comme la plupart des reverb monté sur amplis (excepté les vielles reverb à ressort type vieux Fender) n’est pas extraordinaire. Elle permet tout de même de donner un peu d’ampleur au son, toutes proportions gardées. Mais vu qu’elle n’est pas switchable, il sera préférable d’avoir une bonne pédale dans la boucle d’effet… as usual ^^
+ Canal lead, le son mythique
- son clair ou son crunch mais pas les deux ensembles !
Pour finir : C’est une très bonne alternative à l’EVH, surtout au regard de son rapport qualité-prix… en occasion (si vous pouvez en trouver un en bon état, ce qui n’est pas si rare). On retrouve le même comportement et le même son dantesque que l’EVH. Peavey a juste changé le nom et a gardé le même circuit que ces prédécesseurs 5150, c’est donc le même ampli, « quasiment » pour être plus juste car c’est bien le même vis à vis des Peavey 5150, il est un peu différent de l’EVH qui lui n’as plus le même nombre de lampes, de canaux, etc… Ces différences sont toutes même assez minimes et tiennent plus de la façon de régler et d'utiliser les canaux pour arriver au même son. C’est excellent ampli très versatile qui vient s’aligner parfaitement dans le mythe 5150.
Bonus : J’ai fait une petite cover avec l’ampli. Enjoy
Design : Assez imposant pour un combo autant par son poids que par sa taille, il reprend le look sobre de la tête. On retrouve la grille qui recouvre : la signature Peavey, le logo lumineux Peavey (plus sympas qu’un simple diode d’allumage, plus gadget aussi) et les block letters d’inspiration 5150 : 6505+. Les potards chicken head sont un peu petit et un peu trop près les uns des autres pour ceux qui posséderaient des grosses papattes de bucheron, mais n’empêchent pas un réglage précis. La qualité de finition est plutôt bonne pour du made in china. On passera outre le footswitch en plastique et son cable de 3m pris dans le boitié (qui vous condamne à jouer entre 0 et 3m de l’ampli). Le plastique semble tout de même plus robuste qu’il en l’air et l’ergonomie est plutôt bien pensée : 2 switchs inclinés avec led rouge et verte pour tout piloter sur un pédalier de taille raisonnable. Autre point limite : l’ampli, avec ses 32,6 kg, n’est transportable qu’avec sa poignée sur le dessus, ce qui vous passe donc l’envie de l’emmener partout avec vous…
+ Sobriété, bonne finition
- footswitch, transport
Utilisation : Le + dans 6505+ correspond au faite que les canaux ont une égalisation, une presence et une resonance séparées, ce qui lui permet une plus grande polyvalence. Hormis les termes utilisés, l’ampli s’avère assez facile à régler pour trouver son (ou ses) sweet spots. Le canal Rythm correspond au canal clair et crunch (avec le switch crunch) et le canal Lead au canal saturé. Pour comprendre cette dénomination il faut remonter la longue histoire du 6505 et revenir à l’époque Van Halen où celui-ci s’appelait encore 5150. L’ampli possédait (et possède toujours) 2 canaux un Rythm pour les partis rythmiques saturées et Lead pour les solos endiablés du maitre. L’utilisation des guitaristes depuis fait qu’on utilise plutôt le canal Rythm pour les son clair et le Lead pour le saturé surtout grâce à son voicing et sa saturation démentielle. Autres termes utilisés que l’on retrouve peu sur les amplis : le pre et le post gain. Le pre agissant sur le préampli : niveau de gain, et le post sur l’ampli de puissance : volume. Pour le reste les potards sont assez régulier et permettent donc de sculpter facilement son son.
Au dos on retrouve la boucle d’effet non switchable, une prise pour s’enregistrer en silence en se branchant à une carte son avec switch ground-lift, la prise footswitch, le selecteur d’impédance avec deux sorties baffles.
+ Simplicité
- ras
Son : Possesseur d’un 5150 III 50w, il a été assez marrant de faire la comparaison entre les deux.
Globalement on retrouve le même comportement et le même voicing par canal. L’utilisation est elle plus empreinte du début du 5150 puisque le 6505 découle directement du 5150 MKI et MKII alors que l’EVH à subit quelques petits changements (3 canaux dont 1 dédier aux sons clair, le 3ème canal sature plus vite que le canal lead du 6505)…
RYTHM : j’ai lu quelques avis comme quoi le son clair était génial et surprenant pour ampli metal, ce qui est vrai mais nécéssite une petite astuce ! Le canal Rythm en utilisation normal permet difficilement d’avoir un son clair, même avec le gain à 1-2 on sent une attaque assez aggressive prête à cruncher avec un bon niveau de basse… Le son est un peu court, comme retenu par une noise gate réglé trop fort. Il est donc préférable de monter le gain vers 4-5 pour lui donner de l’ampleur et plus de respiration. Le son n’est pas beaucoup plus saturé et permet tout même de beaux arpèges légèrement salit. Et si on doit monter le volume il suffira de redescendre le gain pour éviter de tomber dans un son trop crunchy. Le gain à fond on obtient un son parfait pour du hard rock ou du rock costaud.
Pour obtenir un son clair limpide peu importe le volume il suffit d’utiliser la technique d’inversion gain-volume. On utilise la volume comme si c’était le potard de gain et le gain pour augmenter le volume du canal. On fait travailler l’ampli de puissance (post) qui ne va pas saturer contrairement à ce que ferait le preampli. En montant le post à 5-6 (juste avant que l’ampli se mette à souffler) et en laissant le gain entre 0 et 1, voire à 0 (ça ne coupe pas le son) on obtient un son super clean qui n’attend qu’une reverb, delay ou chorus pour être enjolivé. Le résultat est très convaincant et en effet surprenant pour un ampli metal. Il suffira de monter le pre (attention le volume monte beaucoup plus vite qu’avec le post dans cette configuration) pour avoir plus de volume sans que ça crunch. Cette technique marche sur la majorité des amplis à lampes.
Sur ce canal on retrouve un switch crunch (boost sur le pédalier, ce switch ne s’utilise d’ailleurs que sur le canal Rythm et n’a aucun effet sur le canal Lead) qui permet de pousser le gain un étage plus loins et d’avoir un canal 2 ou plutôt un canal 1 bis. On se croirait presque sur l’EVH 50w où le son clair et crunch partage les mêmes réglages et on sensiblement le même voicing. Plus questions de son clair-crunch on passe directement à la case gros son, assez épais allant du hard rock au heavy et plus si affinité (voir même encore plus si on lui met une pédale de boost dans le nez). Le gap de gain créer permet de transformer ce canal en double canal carrément utile et donc utilisable. Toutefois si vous avez choisis le mode « super clean » avec l’inversion pre et post le switch agira comme un boost de volume, plus de canal bis, à vous de choisir !
Le voicing de ce canal est assez creusé avec une bonne réponse des basses parfait pour la rythmique (Rythm… ah bah oui…!). Il ne faut pas trop abusé de la resonance ou du potard des basses pour éviter de tomber dans le boueux. Le tout est bien dymanique et organique, typiquement 5150 (et du coup 6505) il est toute fois plus aéré que le canal lead, comportement que l’on retrouve sur l’EVH 5150 entre le canal 1-2 et le canal 3.
LEAD : Comme sur l’EVH c’est Le canal de l’ampli. Le niveau de saturation est tout simplement démentiel. On entre ici directement sur le territoire extrême du metal. La course du gain est plus lente que sur sa cousine EVH. Le gain devient « superflue » vers 7-8, là où le canal 3 de l’EVH s’arrête vers 5.
Bien qu’initialement conçu pour les lead d’où la possibilité de monté le gain à des niveaux dingues et ainsi éviter d’avoir à utiliser un booster pour passer en solo, ce canal s’avère parfait aussi pour la rythmique. Les palm mute sont gigantesques et redoutable graces aux basses bien tenue, les harmoniques artificielles filent dans tous les sens le tout gardant clarté et précision. On retrouve le son organique et puissant de l’histoire 5150 avec un voicing très très semblable au canal 3 de l’EVH, assez porté sur les mediums avec une compression naturelle (lead oblige), à ceci près qu’il faudra les régler différemment pour aboutir au même son. La plupart des groupes de metal et guitaristes aujourd’hui utilisent ce canal pour la rythmique car il leur permet de bien ressortir du mix avec un gros niveaux de saturation très clair permettant de bien détacher chaque note jouée.
À noter que malgré ses 60w qui le prédestinerai plutôt à un usage répète concert, celui-ci se comporte très bien à bas volume et garde une bonne dynamique. Bien sûr, comme tout ampli à lampes, c’est poussé qu’il donne le meilleur de lui même.
À noter bis, on retrouve une reverb qui comme la plupart des reverb monté sur amplis (excepté les vielles reverb à ressort type vieux Fender) n’est pas extraordinaire. Elle permet tout de même de donner un peu d’ampleur au son, toutes proportions gardées. Mais vu qu’elle n’est pas switchable, il sera préférable d’avoir une bonne pédale dans la boucle d’effet… as usual ^^
+ Canal lead, le son mythique
- son clair ou son crunch mais pas les deux ensembles !
Pour finir : C’est une très bonne alternative à l’EVH, surtout au regard de son rapport qualité-prix… en occasion (si vous pouvez en trouver un en bon état, ce qui n’est pas si rare). On retrouve le même comportement et le même son dantesque que l’EVH. Peavey a juste changé le nom et a gardé le même circuit que ces prédécesseurs 5150, c’est donc le même ampli, « quasiment » pour être plus juste car c’est bien le même vis à vis des Peavey 5150, il est un peu différent de l’EVH qui lui n’as plus le même nombre de lampes, de canaux, etc… Ces différences sont toutes même assez minimes et tiennent plus de la façon de régler et d'utiliser les canaux pour arriver au même son. C’est excellent ampli très versatile qui vient s’aligner parfaitement dans le mythe 5150.
Bonus : J’ai fait une petite cover avec l’ampli. Enjoy