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Radiohead aux arenes de Nimes

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Sujet de la discussion Radiohead aux arenes de Nimes
Petit résumé du concert d'hier soir pour ceux que ça interresse :

Après de longues heures d'attente sous le soleil, les portes des arenes s'ouvrent et nous permettent de déambuler pour rejoindre nos places. L'enceinte se remplit petit à petit et le public est chaud bouillant, le temps de descendre bierres ou cocas qu'arrive LOW ( à noter qu'avant 2 intermittents sont venus faire leur speach et ont été puissament applaudis par toute l'arene )

Première partie qui commence par une petite ballade sympa. La formation est composée d'un mec a la guitare et au chant, une femme aux percus ( enfin percus c'est le strict minimum : ride+1tom+caisse claire ), une femme au clavier, et un mec a la basse ). Problème : au lieu de chauffer le public ça va completement nous endormir! en effet sans être désagréable, la musique de LOW est répétitive et un peu longuette... après 45 minutes, les 4 compères repartent sous les applaudissements.

Radiohead, c'est le genre de groupe qu'on redécouvre à chaque fois. On a beau les avoir déja vu, on ne sait a quoi s'attendre... 30 min d'attente et les voila enfin il est 22h15. Le groupe arrive tranquille sur la scène, et thom yorke lance un timide "on va y aller". et vlam... voila there there qui débute avec les 2 guitaristes jonny greenwood et ed o'brien aux percus pour accompagner le batteur : rythme tribal puissant juste soutenu par la guitare de thom yorke et voila un concert qui commence en force!

Vient ensuite 2+2=5, courte mais puissante... les chansons du nouvel album semblent terriblement efficaces sur scène et la suite du concert va confirmer ma pensée. Bon je vais pas les passer une par une mais on aura le droit à une setlist très sympa puisque le groupe jouera beaucoup d'anciennes dont 6 de ok computer. Le concert alterne moment de pure folie ( my iron lung, paranoid android, idioteque ) à des instants plus calmes comme "sail to the moon". Mention spéciale a "exit music for a film" jouée dans un silence de cathédrale et à vous filer des frissons de partout. Kid a rend merveilleusement bien en concert, bizarre car jouée par des instruments réels... d'après ce que j'ai pu comprendre thom a dedié cette chanson à la prise de la bastille mais je suis pas sur d'avoir bien compris. 14 juillet oblige nous aurons le droit également à un "national anthem" entamé par une marseillaise marmonée par le p'tit leader du groupe. Les chansons électro rendent très bien ( perso je les aime pas spécialement sur le disque mais en live ça donne beaucoup mieux ) et les "backdrifst" ou "the gloaming" permettent au groupe de montrer l'autre facette de leur musique.

par la suite le groupe nous offrira 3 rappels où ils joueront : i will / bones / sit down stand up / karma police et pour finir un "fake plastic trees" à l'ancienne.

Voila tout le monde s'en va après 2h15 de concert. Radiohead ne s'est pas fout pas de notre gueule : c'était magique! :aime: :aime:

laissez vos impressions si vous y étiez! hein hibou vient faire un tour par là! :clin:
Audiofanzine Football Club
2
Ouais effectivement ça a bien envoyé, le cadre était magique. arrivé à la bourre j'étais vers le haut des arènes, pas le top pour bien voir par contre les quelques monuments éclairés qu'on apercevait autour rendait l'atmosphère bien terrible. c vrai que les standards joués avec leur expérience actuelle envoient énorme, j'avais je crois jamais vraiment vu my iron lung joué avec cette pêche, ça retourne complètement. thom était bien délirant avec ses chorégraphies bien perso, g aimé quand il reculait et avançait en tapotant sur son clavier sur backdrifts.. pour ma part g u le plaisir d'entendre certaines que j'avais jamais u en live, come kid a ou the tourist, whaw la claque. je leur reprocherais pas les classiques vu comment ils ont sonné (paranoid notamment) mais putain j'aurais bien aimé entendre wolf at the door, à la place de karma par exemple..
quant aux autres membres, le batteur s'est fait un vieux trip crooner à un moment il dansait bizarrement derrière avec son costard blanc, ed et colin g pas trop fait gaffe mais johnny est vraiment impressionant, j'avais du aml à croire qu'il s'agissait de riffs de gratte à certains moments, mais comment fait-il ?? :oo:
pour moi aussi exit music fut un point culiminant, comme c la cas à chaque fois :clin:
2+2=5, ça a dû être un bon moment pour les mecs dans la fosse !!
bon voilà encore un pur concert au palmarès, d'ailleurs fais-moi signe si tu connais une adresse où on peut le charger. luss
3
Sur ce forum=y'a souvent énormément de trucs à telecharger=https://forum.air-radiohead.com/index.php
4
Pour l'instant y'a exit music et kida de dispo plus un autre fichier qui traine avec there there et 2+2=5... mais c'est pas génial. en attendant un peu on aura bien un joli bootleg de ce fabuleux concert!

Citation : le batteur s'est fait un vieux trip crooner à un moment il dansait bizarrement derrière avec son costard blanc



yes: trop marrant le phil sur ce coup... il a pris quelque chose avant pour danser comme ça c'est pas possible!

on est exactement dans le même cas je vois! moi aussi j'aurai aimé entendre wolf at the door... en plus ils l'ont joué quelques jours avant, je me disais que ça pourrait le faire mais non dommage... dommage également pour la fin avec fake plastic trees, j'aurais preferé how to disappear qui a vaison avait été le point culminant du concert. enfin on trouve toujours à redire mais putain radiohead c'est quand même un grand groupe y'a pas à chier!
Audiofanzine Football Club
5
Pourquoi ils ne passent pas à paris cette année???? :(((
6
T'inquiete ils vont y passer en fin d'année normalement... vous êtes quand même pas à plaindre à paris, vous avez tous les concerts sans devoir bouger. pour voir radiohead ces 2 dernières années, j'ai du descendre jusqu'à vaison et nimes! ça en vaut la peine mais ça coute relativement cher quand même ( voiture, autoroute, hotel, concert... )

et puis honnetement un concert dans un théatre antique ou dans les arenes c'est pas pareil quand même donc y'en faut pour tout le monde!
Audiofanzine Football Club
7
article de libé :



Thom Yorke à Nîmes le lundi 14 juillet 2003.
© ERIC FRANCESCHI. VU

envoyé spécial à Nîmes


a majesté des lieux se suffisant presque à elle-même, Radiohead n'a pas eu à épaissir le trait pour donner, lundi soir dans les arènes de Nîmes, un concert qui devait s'inscrire parmi les moments les plus ardents de l'année. Une apparition d'autant plus rare déjà, que, mouchant les conventions commerciales, la formation de Thom Yorke ne donnait que deux concerts en France (Belfort, le 3 juillet, avant l'apogée gardois) pour décliner la sortie printanière de son sixième album, Hail to the Thief.

Esquive. La dream team d'Oxford, en service depuis plus d'une décennie, a vite manifesté ce souci de singularité qui, hormis son talent intrinsèque, est devenu au fil des ans comme un sceau. Sur disque, c'est d'abord le succès qui «menace» : une chanson, Creep, promue hymne flippé des campus, un album, OK Computer, qui entérine l'engouement, et Radiohead ­ à l'instar de The Cure ou REM autrefois ­ se retrouve accidentellement coqueluche planétaire avec, en corollaire, un statut qui procure aux artistes plus d'angoisse que de béatitude.

Pour y remédier, Radiohead adopte, d'une manière presque touchante, une tactique fondée sur l'esquive. C'est une partie de cache-cache avec les médias anglais (à cran) et un repli domestique qui prévalent lorsque le groupe sort, au tournant du millénaire, une paire d'albums anticommerciaux à souhait, Kid A (2000) et Amnesiac (2001), diptyque émérite qui cocufie les guitares pour naviguer dans les eaux troubles d'une pop expérimentale aux inflexions électroniques.

Sur scène aussi, Radiohead a pris l'habitude de ne pas s'en laisser compter. Plutôt que de suivre le parcours fléché ­ bien qu'on les annonce en novembre à Bercy ­, Thom Yorke, Ed O'Brien et consorts préfèrent depuis un certain temps se compliquer la vie. Pour leur précédente tournée, ils avaient carrément décidé d'affréter leur propre structure, chapiteau bleu nuit, vierge de tout affichage publicitaire, trimballé de ville en ville, au gré des topographies ­ c'est ainsi que le concert «parisien» échouera dans un terrain vague de Saint-Denis. Accessoirement, cette «lubie» engloutit une grosse liasse de livres sterling, vu les coûts engagés !

12 000 communiants. Toujours au registre itinéraire bis, Radiohead donna, voici trois ans, de mémorables concerts estivaux (orages et aléas techniques compris) dans divers hauts lieux historiques, tels les théâtres antiques d'Arles et de Vaison-la-Romaine, et les arènes de Fréjus. Mais une pierre manquait manifestement à l'édifice : les arènes de Nîmes. Lundi après-midi, ils sont ainsi légion qui, venus des quatre coins de France, font le siège du robuste édifice sous le cagnard.

L'enceinte circulaire n'a plus une place à offrir ­ le concert est archicomplet : 12 000 communiants ­ lorsque le groupe arrive, peu avant 22 h 30, pour conforter un public partagé entre allégresse et piété dans l'idée qu'il va léviter. Deux heures et vingt-quatre morceaux plus loin, le contrat est effectivement rempli. Avec dix nouvelles chansons et un peu plus d'anciennes, bien qu'encore récentes (Idiotheque, National Anthem, No Surprises, Everything in its Right Place...), Radiohead confirme sa pole position.

Bourrasques rock. Tour à tour vulnérable et dominateur, introverti et endiablé, Thom Yorke se sait à la tête d'une escouade dont la cohésion paraît souvent indéfectible. Que les musiciens déchaînent des bourrasques rock (2 + 2 = 5, My Iron Lung) ou qu'ils s'abstraient des contingences pop pour sillonner des contrées plus chimériques (Talkshow Host, Backdrifts), c'est bien la dextérité qui prévaut au sein d'un groupe dont la prépondérance ne semble pas prête de se démentir.

y'a aussi une interview de thom yorke : http://www.liberation.com/page.php?Article=125050
Audiofanzine Football Club
8
Ceci dit ça m'a quand même étonné qu'ils reviennent pour un 3è rappel, je sais pas si fake plastic était prévue, mais elle a bien sonnée, sortie un peu moins fantôme que sur how to disappear :clin:
la revue est pas mal, c vrai qu'ils ont été aidés par le cadre... je sais pas si t'as fait gaffe mais à un moment un ballon en forme de chien est tombé lentement dans le ciel, je sais pas si ct prévu mais ça donnait.. j'ai été un peu déçu de la première partie en revanche, quand je pense qu'à un moment ils tournaient avec sigur ros ou sparklehorse...
9
Moi du fait du "invités" avec un s sur le billet, du 14 juillet je me suis dis qu'ils allaient nous prévoir un p'tit truc... c'est vrai que ça m'a étonné de radiohead qui ont des premières parties sympas en général ( bon sauf à vaison parce que dj christophe de babylone... ) mais là low... euh, sympathique mais un peu long et endormant...
Audiofanzine Football Club
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G pas vraiment compris où aller sur l'adresse que vous m'avez donnée. y'a pas encore une adresse qui aurait mis tout le concert en téléchargement, je suis pas très doué avec les manips. merci si vous avez des infos
11
Non apparemment pour l'instant y'a pas le bootleg en entier... surveille le forum de ne pas a.v.a.l.e.r et tu le verras dans pas longtemps je pense. sur ebay il est déja en vente donc on va pas tarder à le trouver! :clin:
Audiofanzine Football Club
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Yep, c'était terrible!!!

Un petit regret, ils n'ont pas joué "Wolf at the door" et "We suck young blood"...

Une consolation, ils se sont plantés en beauté lors du rappel sur "The Tourist", un gros caffouillage sur la fin du morceau... et oui, ils sont bel et bien humains!!!

:mdr:
13
... bon j'exagere un peu, ça s'est pas trop entendu... mais quand m^me ça fait marer!

:mdr:
14
Ah te voila hibou je commençais à désespérer de te voir sur mon thread!
j'ai remarqué aussi le gros ralentissement du batteur sur my iron lung le passage où ça s'enerve, on aurait dit qu'il jouait avec des baguette de plomb :8O:

ça n'enlève rien à leur performance, au contraire comme tu dis ça rappelle qu'ils sont comme tout le monde : ils se plantent parfois! :clin:
Audiofanzine Football Club
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ARTICLE DES INROCKS





Radiohead redescend dans l'arène

Le 14 juillet dernier, le groupe de Thom Yorke revenait en France pour un concert dans les Arènes de Nimes, quelques semaines après la sortie de son petit dernier, Hail to the thief. Récit.

Records de températures pour un été flamboyant. Partout en France, c’est le 14 juillet. Loin des défilés militaires, c’est plein de jeunes gens cool qui déambulent dans les rues piétonnes de Nîmes, la bouteille d’eau à la main et le sourire aux lèvres. La plupart sont venus de loin, levés à l’aube pour ce qui, déjà, s’annonce comme un événement majeur de l’été. Le groupe qui attire ainsi douze milles personnes répond au nom de Radiohead, se plaît à composer des morceaux invraisemblables et dessiner des bonshommes qui pleurent sur la pochette de ses singles.

L’homme le plus recherché de la ville est petit et fluet, a les oreilles décollées et le regard bancal, la voix chancelante et la démarche hésitante. Une physionomie qui rappelle davantage le souffre-douleur du collège qu’une icône du rock. Et pourtant. À elles - seules les arènes de Nîmes constituent un véritable spectacle.

Pour s’y installer, la foule doit se frayer un chemin à travers des coursives en grosses pierres faiblement éclairées, monter des marches, redescendre... Un jeu de piste fabuleux dans cet édifice historique, mêlé à une excitation grandissante, le tout sous un ciel enfin résolu à plaquer le soleil pour mieux draguer la lune.
Du haut des marches, le tableau est sublime et la foule éblouie. Il y a quelque chose dans l’air qui donne envie de prononcer des phrases ridicules sur la beauté de son voisin.

Pas étonnant donc qu’à l’arrivée du groupe, vers 22h20, l’euphorie soit totale. Première attaque avec le tout frais There There, suivi d’une version prodigieuse de 2+2=5 et ses dernières minutes ahurissantes, probablement les plus adrénaliniques depuis Idiotheque, dont le groupe donnera plus tard une version à faire frétiller tout ce qui possède deux jambes et deux oreilles.

L’éclairage est somptueux, le groupe étonnamment sympathique, Thom Yorke ayant nettement progressé en termes de communication avec son public. Ses potes de musiciens restent plus discrets et se contentent de jouer leur rôle de véritables artisans qui travaillent et modèlent leur matière première. Ils présenteront ainsi un grand nombre de nouveaux morceaux extraits de Hail to The Thief mais également des vieux titres comme My Iron Lung ou Bones, la petite surprise du soir.

Toutes les merveilles de la période OK Computer y passeront : la cyclothymie jouissive de Paranoid Android, le pont fragile de No Surprises, les échos Floydiens de The Tourist, la montée bouleversante d’Exit Music for a Film, la conclusion capiteuse de Karma Police et son piano têtu. Puis Thom Yorke reprendra After The Goldrush de Neil Young. Chef d’œuvre revisité par un virtuose dans un lieu fantasmé, il y a de quoi abuser de l’hyperbole.

Après deux heures et trois rappels, le public quittera les arènes avec cet air radieux et presque incrédule qu’ont les enfants gâtés au matin de Noël. Contrairement à ce qui était prévu, il n’y aura pas de feux d’artifices ce soir-là. Peu importe, pour ceux qui auront eu le privilège de vivre ces instants incroyables, c’est plein de bouquets dans le cœur.
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J'ai l'impression qu'on est tous sous le charme... journalistes, fans... putain j'aimerai tant y retourner!
Audiofanzine Football Club
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C'est clair!!!

Je les avais déjà vu en septembre 2000 à Paris sous leur chapiteau et c'était pas mal du tout mais là je pouvais voir la feuille de salade coincée entre les dents de Thom tellement j'étais prés... du bonheur quoi!


Au fait j'avais aussi remarqué le ralentissement sur my iron lung... juste au moment où au contraire il faudrait accelerer... ils ont dû attaquer le morceau trop rapidement et aprés ils se sont retrouvés coincé!? Ceci dit je trouve plus rigolo la "bouilli" basse/guitare de la fin de the tourist... mais qui s'est planté??? Mystere...
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Voila le bootleg, un gros merci à tous ceux qui ont bossé dessus :

http://lsnow.nerim.net/Nimes/

:aime: :aime:
Audiofanzine Football Club
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Yep, je prends!!!

Merci beaucoup Yvan!!!!!!! :bravo:


A+


Nantho
20
Le dernier album, c'est dans la meme veine que kidA et consorts ?
21
Disons qu'ils sont revenus a un poil plus de guitares...un compromis entre Ok computer et amnesiac ,on va dire...pas mal du tout en tous cas...

Beaucoup de bruit pour rien...

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Mmm, ca devient interessant.

J'adore OK Computer, et j'avoue qu'en ecoutant KidA et amnesiac, je me fais pas mal chier, j'accroche pas du tout. Donc une espece de fusion avec OK Computer, pourquoi pas.
23
Ne surtout pas essayer de faire ce genre de comparaisons : cet album étant comme les autres hautement improbable, on s'en fera toujours une idée à 100 bornes de sa réalité, ce qui expose à d'étranges déconvenues, du genre : "je l'imaginais plus comme OK C, plus comme Kid A...", et en fait c'est pas ça du tout.

Comme tous les précédents, cet album s'écoute hors-contexte.
24
Bah, je crois pas a l'ecoute hors contexte, moi...

Et c'est bien le contexte de KidA et amnesiac qui m'a fait chier, essentiellement. Le coup de hautement improbable, je le trouve personnellement plus qu'exagere en parlant de kidA et amnesiac, justement. J'ai perdu mon interet pour Radiohead au meme moment. Donc si ca tourne different, je veux bien me reconcilier
25
C marrant, à chaque fois que je vois discuter de Radiohead, personne ne cite The bends ou Pablo Honey, vous avez tous découvert ce groupe à partir de Ok computer ??? :oo:
:non:

The bends est de loin, pour moi, leur meilleur album...