Sujet Editorial du 12 février 2011 : commentaires

Hello

La baguette....... est-elle en rapport avec la muraille de Chine ?.

A l'idée de retouver ces articles sentants le croissant chaud au petit matin, avec le teintement de la clochette du boulanger, tous les samedi matin, je saute de mon lit, car la fiévre du samedi soir trouve sa genése ici. Madame Bovary, est identique à Keith Richard ( lire life).. Romantisme et medocs...deux livres magnifiques.

Merci

DJ.

cher Los Teignos

que même tu pourrais t'appeler Federico Dardo Grande ou même Michelo O di Hardos que ton humour n'aurait rien à envier à ceux que je cache derrière ces deux login trafiqués.

l'idée de la muraille avec des trous pour communiquer est grande et j'attends de pouvoir dire qu'à 66 piges, bassiste débutant, tombé dans Ray à 12 puis Cannonball Thelonious John et Miles à 14, j'ai des trucs à dire, grâce à un prof de basse extraordinaire (charles trubert pour ne pas le nommer) et dont la pédagogie m'a permis, en 10 leçons de mettre mes doigts sur des frettes qui correspondent à ce que j'entends. Alors oui, trouver un batteur, un groupe, des gens comme moi qui veulent se rencontrer pour faire de la musique, ça me parait bcp plus sérieux qu'une crise de fesse bouc isthme.

Vous avez donc mes encouragements illimités et aussi, si vous avez un compte paypal (moneybookers prefered) je vous enverrai un peu de thunes pour faire danser cette muraille, car vue ma retraite, je suis toujours en activité (traducteur technique Ang-Fr) et à  vrai dire, à part progresser à la basse, je ne vois guère ce que je pourrais faire d'autre après guérison apparente d'un cancer de la prostate et un lobe pulmonaire en moins.

Bon dimanche (touche érable :-)

Christian Landais

PS

je crois que c'est mon premier post de ma vie à part mon blog

realshot.free.fr où t'est-ce que personne ne va sauf rarement, y'a pourtant du beau monde en dehors de moi ^^

Une petite crise de sarkozite aigüe , inculture cinématographique incluse ???

Pour les adaptations de Mme Bovary au cinoche, il y a au moins celles de Renoir, Minelli et Sokurov ("Sauve et protège") qui méritent le détour, non ?

Quant à celle du "guide du voyageur intergalactique", effectivement, no comment !!!

Citation :

Une petite crise de sarkozite aigüe , inculture cinématographique incluse ???

Alors là, je dis non. ;)

Citation :

Pour les adaptations de Mme Bovary au cinoche, il y a au moins celles de Renoir, Minelli et Sokurov ("Sauve et protège") qui méritent le détour, non ?

Et là, à part pour la version Sokurov que je n'ai pas vue, je dis non encore. Ce n'est pas parce qu'on est un grand cinéaste qu'on fait forcément des grands films et la version de Renoir comme celle de Minelli sont, selon moi, de bien médiocres adaptations du roman de Flaubert.

Parce que Madame Bovary, c'est quand même avec Le Rouge est le Noir LE livre à partir duquel on parle de roman moderne dans l'histoire littéraire : pour transposer, disons que Madame Bovary est à la littérature française ce que Citizen Kane est au cinéma américain. Une révolution stylistique et esthétique. En un roman, Flaubert rompt avec l'ethétique romanesque balzacienne et la pensée romantique. Choses que l'on ne sent en rien dans ces adaptations qui se contentent souvent de creuser le personnage principal comme si c'était là l'intéressant.

Mais pire que tout, aucune adaptation (dont celle très décevante de Chabrol qui se contente une fois de plus de fustiger la bourgeoisie de Province) ne rend grâce à l'ironie mordante de l'ouvrage. Bovary est l'un des bouquins les plus ironiques qui ait jamais été écrit. Plus second degré tu meurs... Et mon dieu que ces films peinent à rendre cela, malgré le talent voire génie de leurs auteurs (La Grande Illusion est un de mes films de chevet). Alors je le redis parce que je le pense (en attendant de voir le Sokurov), Bovary au cinéma, c'est un peu, en l'état, comme un Citizen Kane novelisé par Stephen King... Tout ce qui fait la grandeur de l'oeuvre et son côté révolutionnaire passe à la trappe pour ne garder que le fait divers qui a inspiré Flaubert, comme si c'était là l'important...

D'ailleurs je suis pas loin de penser que le bouquin est inadaptable, et à bien y réfléchir, je crois n'avoir jamais vu de grand film tiré d'un grand livre, les grands films se construisant généralement autour de livres moyens pour les transfigurer...