Editorial du 20 octobre 2012 : commentaires
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Los Teignos
Avec près de 90% de parts de marché dans le secteur des moteurs de recherche, Google régnait jusqu’ici comme un monarque éclairé sur l’Internet français, un monarque aimé de tous ses sujets ou presque, quels qu’ils soient : les uns louaient le côté pratique de Google Trad, tandis que les autres passaient des heures à s’extasier sur Google Earth. Et cependant que le navigateur Chrome ou le système mobile Android gagnaient eux aussi du terrain sur la concurrence, que Google rendait toujours plus de services et s’intégrait à toujours plus d’objets autour de nous, on admirait jusqu’à la gestion des ressources humaines de l’entreprise, ou encore la perfection de son modèle économique et ses spectaculaires performances sur les marchés financiers. Certes, on pouvait bien reprocher des choses à ce régime, comme le fait qu’une seule recherche sur son moteur consomme l’équivalent d’une ampoule allumée pendant une heure, mais c’était sans doute là le prix à payer pour bénéficier de services aussi novateurs… et gratuits. Bref, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes d’Huxley jusqu’à ce fameux jour où une doléance en apparence anodine vint assombrir le tableau.
Les gens de la presse papier, sans doute galvanisés par ceux du livre et bien décidés à préserver leurs revenus décroissants depuis l’apparition du web, se demandèrent si, après tout, il était si normal que cela que Google se serve allégrement dans leurs contenus pour alimenter son portail Google News, sans reverser quoi que ce soit à qui que ce soit. Et ils demandèrent aux politiciens français l’instauration d’une taxation des revenus de Google à leur profit… Et c’est à cet instant précis que le visage affable du roi changea d’expression et qu’il tapa de sa royale main sur la table des non-négociations : « Si vous ne voulez pas me donner gratuitement du contenu en échange du trafic que je vous apporte, je peux tout aussi bien vous déréférencer de mon moteur ! De la sorte, vos contenus seront invisibles pour 90 % des internautes français et on verra bien, alors, qui a besoin de qui ! »
Une colère surprenante de la part d’un monarque aussi bienveillant et qui, comme toutes les colères, cache évidemment une peur : si tous ceux qui produisent du contenu en France, qu’ils soient des médias en ligne, hors ligne ou simple bloggers, se mettaient à réclamer une part du calorique gâteau de Google, force est d’admettre que l’entreprise courrait droit au désastre, à plus forte raison d’ailleurs si d’autres pays imitaient la France… Du coup, le moteur de recherche préféré des Français joue la carte de l’intimidation pour mater la révolte. Car, au cas où vous ne le sauriez pas, déréférencer un site d’un moteur qui a 90 % de parts de marché, c’est le condamner à une mort certaine. Un site comme AudioFanzine, en tout cas, n’y survivrait pas…
Et en même temps, si tous les producteurs de contenu devaient fuir Google, il ne resterait à notre bon roi qu’un algorithme tournant dans le vide pour seul royaume. Car Google, à de rares exceptions près, ne produit aucun contenu…
Du coup, sans pour autant cautionner l’idée de la taxe qui pourrait s’avérer être un projet aussi saugrenu et inapplicable que la loi Hadopi, mais sans pour autant la condamner non plus, on ne manquera pas de suivre ce débat qui pose pas mal de questions sur les dangers d’un tel monopole, et sur le côté République bananière qu’a notre Internet actuel, régi qu’il est à 90 % par des gens que nous n’avons pas élus, dont nous ne savons rien et dont, a priori, nous n’avons rien le droit d’exiger. Google n’est sans doute pas le mal incarné. Non, évidemment, car le mal incarné, ce sont ces 90 %. Et histoire de ne pas laisser brûler une ampoule électrique une heure à chaque recherche, ça vaut peut-être le coup d’essayer des alternatives, non ?
En tout cas, j’espère nous ne serons pas déréférencés à cause de ce simple édito, parce que j’ai encore quantité de choses à vous présenter cette semaine, à commencer par les tests de Red Led et de ses hommes : celui du Krome, la nouvelle workstation Korg sanctionnée d’un award qualité/prix, celui de la tête d’ampli guitare Jim Root Terror d’Orange, et surtout ce triple test des EQ Oxford EQ Sonnox sur 3 plateformes différentes : PowerCore, UAD-2 et Native. De quoi remettre pas mal de pendules à l’heure sur le terrain du son, comme sur celui des prix et de la soi-disant puissance des systèmes DSP.
Et puis il y a autre chose encore, quelque chose qui est peut-être un détail pour vous, mais pour nous qui veut dire beaucoup : l’espace Médias, une partie importante d’AudioFanzine, vient de subir une grosse refonte : une refonte technique, une refonte ergonomique et une refonte fonctionnelle.
A quoi ça sert ? Bêtement, à partager des médias : photos, vidéos, sons, documents. Pourquoi l’avoir refait ? Pour que ce soit plus simple et plus puissant : upload par lots de photos ou de sons avec des interfaces plus simples, possibilité d’agréger des vidéos en provenance de Youtube, Dailymotion et Vimeo, nouveau player audio façon SoundCloud, avec la petite forme d’onde qui va bien… Bref, ça fait un moment qu’on travaille dessus, et même s’il reste bien des choses à faire encore, on n’est pas mécontent d’avoir accouché de la bête, en sachant tout ce qu’elle va offrir en terme de richesse dans vos échanges. A l’heure où je vous parle, on dispose déjà en base de plus de 385 000 images, 21 000 vidéos et 4 300 fichiers audio. Et c’est un début, car maintenant, c’est à vous de jouer : si vous souhaitez documenter le son de telle guitare, proposer une photo de tel micro ou partager une chouette vidéo trouvée au hasard de vos déambulations sur Youtube, faites-vous plaisir !
Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.
From Ze AudioTeam
PS : Il vous reste moins de deux semaines pour proposer votre mixage du titre de Will Knox dans le cadre du concours Avid/Puremix. Et au vu des plus de 2000 réactions que l’affaire a suscité, il serait bien dommage de ne pas profiter de l’occasion pour apprendre quantité de chose sur le difficile art du mix.
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
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Anonyme
J'aime bien aussi la réponse de Gratophile. En forme de coup de gueule mais pas bête.
Djano
Proposition constructive :
Concernant les pages médias, est-ce qu'on pourrait avoir systématiquement dans les clichés mis en avant une photo du cul des machines (si y'en a une, bien sûr), car souvent y'a plusieurs fois la face avant, et bon, une (bien définie) suffirait.
A chaque fois que je vais la-dedans c'est pour voir quelles sont les connexions, pis des fois faut s'envoyer trois pages de potars...
[ Dernière édition du message le 21/10/2012 à 04:43:11 ]
Los Teignos
@ gratophile
Au risque de te surprendre, je suis d'accord avec quasiment tout ce que tu dis. En fait, mon édito n'était peut-être pas clair sur certains points, mais il ne visait pas à dire que Google c'est mal. Sans Google, AF ne serait pas où il en est : nous l'utilisons pour stocker nos vidéos (Youtube), pour analyser notre trafic (Analytics), pour gérer de la géolocalisation (Maps), pour gérer nos invendus publicitaires (Google Ads) sans compter qu'un certain nombre d'entre nous utilisent Chrome ou des téléphone sous Android. Mais c'est surtout parce que nous avons toujours veillé au référencement d'AF dans Google que le site a réussi, à terme, à générer un tel trafic. Loin de moi l'idée donc, de cracher dans la soupe. Google sur le web représente une force en terme de R&D qui fait souvent avancer les choses dans le bon sesn : je viens tout juste d'apprendre que c'est sur la base de leurs travaux que le protocole HTTP 2.0 va être bâti.
Concernant le débat entre les producteurs de contenus et Google, là encore, je n'ai pas d'avis arrêté : je comprends les deux partis et leur reconnaît à chacun des torts et des raisons.
Ce qui me choque juste, c'est la place à laquelle nous, utilisateurs, et nous, professionnels du web, avons placé Google. Au centre de tout. De sorte que lorsque celui-ci décide quelque chose, la décision infléchit le web de façon drastique. Google a récemment changé ses algos de recherche et des sites ont vu leur trafic baisser significativement (30 à 40 % de pertes pour certains) à cause de cela. Et si Google, pour une raison ou une autre, dans une politique qui est parfois loin d'être transparente, décide de gêner la progression de tel site (les sites des journaux en l'occurence) ou de faciliter la progression de tel autre (Wikipédia au hasard qui, de mon point de vue, n'a pas forcément à être poussé de la sorte), on se rend compte que c'est finalement lui, plus que les lois des Etats, qui fait la pluie et le beau temps sur le média Web. Rendez-vous compte que parce qu'AF utilise certains services Google, Google dispose d'infos sur les membres d'AF que nous-même, nous ne possédons pas. C'est dingue, non ?
Ce qui est gênant, ce n'est donc pas Google lui même, c'est son statut de monopole. Le monopole de Windows n'est pas une bonne chose, celui de l'iPhone ou de l'iPad non plus, comme de n'importe quel produit ou force politique. Du coup, c'est à nous, en tant qu'utilisateurs et professionnels du web, qu'il appartient de préserver les équilibres concurrentiels : à l'avenir, pour les fonctions géolocalisés d'AF, je recommanderais l'usage de Mappy, cependant que, suite à cet édito, j'ai changé les moteurs de recherche par défaut de mon téléphone et des mes navigateurs pour utiliser ceux de la concurrence. Ce n'est pas par haîne ou défiance envers Google, ce n'est pas par amour de Bing ou de DuckDuck, c'est juste pour entamer, à mon petit niveau, ces 90% de parts de marché qui sont néfastes pour l'équilibre du web.
L'ennemi, ce sont ces 90%. Et quand on sait le danger qu'il y a à être un leader écrasant dans un domaine, je peux t'assurer que ces 90 % sont même l'ennemi de Google. En n'utilisant pas Google, je fais donc du bien à Google car je fais la promotion de sa concurrence, qui sera plus efficace du coup, et poussera Google à se remettre en question.
Au niveau de l'Eco-Conception, je soulignerais d'ailleurs que si Google avait un tout petit peu moins de clients, il aurait un tout petit moins de serveur et donc, serait moins énergivore : on ne brûlerait plus une heure d'ampoule à chaque requête.
Finissons enfin avec le danger politique que ce monopole représente : au XXème siècle, quand un illuminé voulait envahir l'Europe pour installer la suprématie de la race blanche et expurger les populations de leurs minorités juives, noires, tziganes ou encore communistes, il lui fallait prendre un à un les Etats par la force, à coup de Blitz Krieg, puis prendre le contrôle de la police de chaque état. Aujourd'hui, il lui suffirait juste d'accéder aux logs de Google ou de Facebook pour réaliser des listes noires relevant sur qui aime quoi, qui connaît qui, qui a dit quoi et quand, et même qui était où à quelle heure.
Ces données sont bien sûr protégées par des systèmes de sécurité a priori très bien conçus, et reposent sur des serveurs dont personne ne sait précisément où ils sont. Sont-ils gardés par l'armée ? Probablement non, car Google, ce n'est pas l'état. Et pourtant, parce que Google dispose d'un monopole de 90% sur le secteur du web, il est aujourd'hui la plus grosse faille de sécurité de tout l'Occident. Qui aurait le plus de pouvoir aujourd'hui ? Celui qui hacke les serveurs de la CIA, ou celui qui hacke les serveurs de Google ?
Un tel monopole implique un grand pouvoir, et un tel pouvoir implique de grosses responsabilités. De deux choses l'une donc pour réduire le risque, soit Google doit répondre à certaines exigences des Etats et des populations, soit nous devons nous débrouiller pour qu'il soit moins omnipuissant et omniprésent sur le web. A 90 % de parts de marché en tout cas, il ne peut plus décider seul ce qui est bon pour tout le monde, en se camouflant derrière son statut d'entreprise privée qui ne doit rien à personne. Je serais curieux d'ailleurs de savoir si le principe de refus de vente ne peut pas être appliqué au référencement...
Je le redis donc, comme je le disais dans l'édito : l'ennemi, ce sont ces 90%.
Concernant les pages médias, est-ce qu'on pourrait avoir systématiquement dans les clichés mis en avant une photo du cul des machines (si y'en a une, bien sûr), car souvent y'a plusieurs fois la face avant, et bon, une (bien définie) suffirait.
A chaque fois que je vais la-dedans c'est pour voir quelles sont les connexions, pis des fois faut s'envoyer trois pages de potars...
Noté : il est clair qu'on va avoir besoin de faire de la curation dans les médias pour que les gens puissent s'y retrouver. 9a passera par des avis, mais aussi sans doute par un typage des médias, même si pour le moment, je n'ai aucune idée sur la façon de procéder. En réflexion donc.
Pourquoi ne pas évoquer la possibilité d'un service public de l'internet ?
Je suis 100% d'accord, même si la critique qui viendra alors, sera celle du pouvoir confié à l'Etat, avec les vieux spectres de l'URSS que cela peut réveiller (autant que je m'en souvienne, l'un des enjeux de 68 était de consommer le divorce entre l'état et la télé par exemple, en garantie d'indépendance). Pour ma part, je serais favorable à la constitution d'un organisme international du type OMS pour ce qui est de la gouvernance du continent Internet : un organisme qui servirait d'interface entre les lois des différents pays membres, et qui se placerait en partenaire des Etats, avec un rapport direct avec les internautes. François Hollande ou Barrack Obama ne sont pas compétents pour décider de ce que doit être Internet, selon moi. Google, Facebook et Apple ne le sont pas non plus. Et tous ont pourtant leur rôle à jouer, à pouvoir égal avec les internautes dont ils disent vouloir le bien. Nous avons devant nous la plus grande bibliothèque du monde, il serait temps que son évolution soit le fruit d'une réflexion entre bibliothécaires et lecteurs. Et pour l'heure, on n'entend ni les uns, ni les autres.
Mais commençons par faire la peau à ces 90%, car tant qu'ils seront là, on ne pourra rien faire... Pour réguler les populations des espèces animales et maintenir l'équilibre de la chaîne alimentaire, on a pour habitude d'introduire un prédateur de l'espèce qui prolifère. Arrangeons nous donc pour que Google ne bouleverse pas tout l'écosystème web en bouffant tout, et donnons un coup de pouce à ses prédateurs si nous ne voulons pas nous retrouver avec un T-Rex caractériel qui fasse sa loi dans la forêt du web. Je n'aime pas spécialement Microsoft, mais aujourd'hui, être responsable face au web, j'ai bien l'impression que ça passe par l'utilisation de Bing. Peut-être est-il moins performant, peut-être sera-t-il le prochain T-Rex si on n'y prend pas garde, mais Google a aujourd'hui besoin d'une diète qui le remette à son humble place dans la forêt, parce qu'il n'est pas raisonnable qu'il se place sur le seul chemin qui permette d'entrer dans la forêt et qu'il dise qui passe et qui ne passe pas, qu'il dise quel arbre pousse et quel arbre ne pousse pas.
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
[ Dernière édition du message le 21/10/2012 à 17:37:41 ]
Will Zégal
fait don de 80 % au moins de ses revenus au projets du WWF en Amazonie
Je le trouve moins performant que Google (et je ne suis pas toujours fan du WWF), mais ça casse un peu la concurrence et ça file du pognon pour planter ou sauver des arbres.
WhiteSession
Déjà, merci pour votre site, que je trouve très intéressant. Je m'excuse d'avance, mais je me permet de réagir sur votre édito :
Même si l'Edito soulève un débat intéressant, je suis plutôt de l'avis de gratophile sur le coup. J'ajoute que même si le monopole de Google peut inquiéter, je ne pense pas qu'il soit si dangereux ! Je m'explique :
Google propose des service gratuit, concurrencé par d'autre service gratuit. Pour peu qu'on ne rentre pas trop dans sa galaxie (utilisation de gmail ou de Youtube par exemple), l'internaute a un effort minime à faire pour changer ! Pour ainsi dire, de Google à Bing ou de Bing à Google, par exemple, il n'y a qu'un URL, et peu de changement dans les usages ! Il est donc beaucoup plus soumis que n'importe quel autre société à une possible défection en masse de son public ! Pour pouvoir le garder, il n'a que peu de possibilité :
-Capter l'utisateur via des services anexes , comme je le présentais plus haut. Là, je dois dire par contre qu'il a bien commencé avec Android.....mais il faut garder à l'esprit que la plupart de ces services sont utilisables sans son moteur de recherche, véritable vache à lait pour eux ! On peut donc utiliser un Android sans presque rien leur apporté si on utilise un autre moteur de recherche!
-Garder une certaine performance sur leur moteur de recherche ! Sachant qu'au vue de la virositée des informations sur le net, une contre performance serait tres vite su et néfaste !
-Garder une certaine éthique dans ses relations et ses décisions ! Les différents abus de Google (et il y en a) contribue chaque fois à des croisades anti-google sur le net (et il y en a) avec perte de beaucoup d'utilisateurs! Il suffit d'imaginer que ce genre d'abus, qui sont pour l'instant "l’exception", devienne "la règle" pour imaginer comment Google finira...
Bref, pour ma part, je trouve que ce monopole tient suffisamment à un fil pour m’inquiéter de celui ci! Après tout, avant Google, il y avait Yahoo, et avant, il y avait Altavista...
Reste que pour l'instant, c'est le moteur dominant, et que ses décision peuvent porter à conséquence, il est vrais, mais il faut garder en tête, quand même, qu'une marque "forte" peut très bien se passer de l'afflux Google pour persister sans lui (les internautes continueront à taper l'adresse dans la barre), et qu'il y a d'autre relais de croissance qui se passe de Google, dont l'applicatif mobile, ou les réseaux sociaux! Et il ne faut jamais mettre tout ses oeufs dans le même panier, donc chercher du référencement sur d'autre moteur est toujours un plus !!
Pour ce qui est de l'actualité, même si ça pourrait paraitre "grossier" de la part de Google, il ne faut pas oublier que ce projet de loi touche carrément à la structure du web en proposant de "taxer" le principe même du "lien"! On en arrive à des sommet du ridicule en la matière ! Que google refuse de payer pour un service qu'il rend est son juste droit, et c'est difficile d'invoquer la sainte motion de "Dominance du marché" pour imposer à un acteur de fournir un service ET de payer ! On peut comprendre que la presse cherche des financement, mais imposer ce genre de racket légalement, non, là désolé, ça ne passe pas !!
@Ozzgwendal1 :
uand on critique il faut y mettre la forme ! Pour le coup
-Bing est AUSSI une régie commerciale, ni plus , ni moins !
-Bing s'appuie pour beaucoup sur les résultats de Google (cf les résultats faux inséré par Google et remonté par Bing), et n'a jamais essayer de devenir plus pertinent! C'est juste un siphonnage de fond mis en place par Microsoft pour venir concurrencer Google sur le marché d'ou il tire tout ses bénéfice ! Ça n'a même pas vocation d'être plus performant ! Comme raison d'exister, pour un produit, on a déjà vu mieux....et ça augure juste de ce qu'en fera Microsoft si ils arrivent à leur fin (la même chose que IE6 une fois qu'ils avaient évincé les concurrents??)
-Microsoft est déjà archi-dominant dans les domaines Desktop (dont il récupère bon nombre d'information), coté console, coté entreprise, sur certains segments du net....vouloir casser l'hégémonie d'un "géant" du web en permettant à un "géant" hi-tech de prendre de l'importance dans un domaine qu'il ne domine pas encore....mhhhhh....chercher la logique!!
-La protection de la vie privé, même si il est important d'en parler, est un sujet différent de celui là et qui demande bien plus d'analyse que les quelques clichés que tu sors ! Google n'a jamais été connu pour être un chevalier blanc dans ce domaine, mais se focaliser sur lui, c'est juste s'acharner sur l'arbre qui cache la foret ! Il suffit d'aller voir les CGU de n'importe quel marque (Microsoft y compris) pour s'apercevoir que les "mouchards" sont partout (même sur ce site ...après tout, on te demande bien ton code postale, on age de naissance pour s'inscrire), non seulement sur le web , mais aussi et surtout dans la vie de tout les jours ! Ce n'est absolument pas une spécificité de Google et s'en tenir à ça pour juger le moteur est un peu léger à mon sens (et si ça a tant d'importance pour toi, autant utiliser duckduckgo !!)
trash-o
http://www.ethicle.com/fr/
Will Zégal
Citation :pour s'apercevoir que les "mouchards" sont partout (même sur ce site ...après tout, on te demande bien ton code postale, on age de naissance pour s'inscrire)
Désolé, je ne peux pas laisser passer ça sans réagir.
Si nous demandons ces informations, c'est pour faciliter l'accès à certains services. Notamment la géolocalisation bien pratique pour les petites annonces.
Pour l'âge, il est vrai qu'il nous permet de nous faire une idée des âges de nos membres. Ça ne va pas bien loin. Dans les deux cas, rien n'empêche, si l'on tient à la confidentialité, de mettre n'importe quoi.
J'aimerais donc qu'on ne parle pas de "mouchard" en ce qui nous concerne. Nos cookies ne concernent que l'utilisation d'Audiofanzine (login automatique et quelques options). Il n'y a absolument aucun espionnage du comportement des membres ni aucun profilage.
milsabords
tous les sites ne se valent pas. on aime ou pas l'esprit, mais je suis d'accord avec la remarque de will zegal.
En france on a du pêt drôle , mais on a pas d'idées.
CANIGOU ...C'EST FOU !!!
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