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Le buzz du musicien

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Sujet de la discussion Le buzz du musicien
Le rêve de tout musicien "indé" (indépendant : comprenez par là qu'il n'est pas signé en maison de disque) est de réussir à faire son trou médiatique tout seul. Jusqu'il y a peu c'était pratiquement mission impossible tant les rapports avec les médias grand-public (c'est moins vrai pour les médias plus spécialisés, plus underground) ressemblent de plus en plus à des accords commerciaux, pas à du journalisme. Mais depuis quelques temps les musiciens se prennent à rêver de gloire juste avec un blog et un peu de bouche à oreille. Douce illusion ou réel espoir ?

A l'origine de ce sentiment de puissance chez les indés : un fait divers qui a fait grand bruit dans la communauté mondiale des musiciens en 2005 : Arctic Monkeys (un groupe pop-rock anglais) et son énorme succès que certains rattachent uniquement à leur essor sur Myspace, LE grand rendez-vous des musiciens sur le Web. A utiliser Myspace régulièrement force est de constater la puissance de cet outil pour générer un buzz autour d'un artiste, mais de là à lancer une carrière par cet unique biais je suis déjà plus sceptique. Dans les colonnes de la Presse au moment du fait en question, on nous annonçait des centaines de milliers de visiteurs par jour sur le blog du groupe, un truc à l’origine mal foutu et illisible... Ensuite, le scénario de rêve : un petit label qui y croit dur comme fer et un premier album qui fait directement un carton sans prévenir personne. Difficile de distinguer la vérité du fabriqué. L'histoire est tellement belle qu'on se demande parfois si elle n'a pas été montée de toute pièce soit par Myspace (par le biais d'une agence de Buzz ?), soit par le label... Qui sait ?

Ceci dit, évidemment on a envie d'y croire ! Car si cet exemple est la "preuve" la plus marquante que le web est la meilleure arme pour l'artiste en développement, d'autres exemples plus discrets confortent nos convictions. A tel point qu'il devient presque indispensable pour tout artiste qui veut se faire connaître de réaliser son blog (plutôt sur Myspace qui est devenu la référence des blogs musicaux), d'y publier sa biographie et quelques morceaux en démo. Si en plus on peut y visionner quelques vidéos et voir quelques photos c'est parfait. C'est la première pièce d'identité de l'artiste, presque plus importante que le dossier de Presse ou le Démo CD de nos ancêtres !

Face à ce succès presque inattendu de Myspace - quand on constate leur développement un peu "à l'arrache" semble-t-il - les concurrents n'ont pas tardé à s'aligner. Pour ce qui concerne la France : WAT (www.wat.tv), Skyrock et la version "Music" de son désormais célèbre Skyblog (www.skyblog.com/music), ou des opérations plus événementielles comme « SFR Jeunes Talents » qui propose un tremplin en ligne où les artistes sélectionnés par le jury verront leurs titres diffusés sur la plateforme mobile d’SFR.

Si on ajoute à toutes ces grosses usines à Gaz, les petits outils (encore les plus efficaces) du musicien moderne (blog classique, forums, e-mail, newsletter, mailing-list, MSN etc…) il est aisé de se constituer un véritable arsenal numérique de promotion pour pas un rond !

Alors OUI il est désormais envisageable de s’auto-buzzer grâce au Web ! Mais NON malheureusement dans 99% des cas ça ne suffit pas. Il faut encore passer par le réseau traditionnel (relations de Presse) pour espérer passer le stade des 1000 fans et sortir du carcan « cœur de cible » surtout lorsque son positionnement est trop underground (genre indie acid pop ethnique trans-sidérale). Myspace sert plus à faire du réseau qu’à toucher ses fans. On rencontre des artistes, on se fait connaître auprès des professionnels du milieu qui ont vite compris qu’il s’agissait là d’un véritable vivier, on s’en sert comme vitrine en ligne lorsqu’on n’a pas les moyens de réaliser un site professionnel (ça reste quand même vivement recommandé) etc… Mais ça reste encore une vraie mission d’attirer des milliers de visiteurs sur sa page sans gros moyens promotionnels. A moins de passer tout sont temps à poster des commentaires promotionnels sur les blogs, polluer les forums avec sa pub, spammer à mort tous ses amis… Et encore : on en découvre vite les limite ! Pour passer le stade supérieur au-delà de la constitution d’un réseau restreint, il faut s’afficher dans la Presse, être invité en radio ou télé, être programmé en playlist. Et pour ça il faut passer par les RP classiques : du papier, des timbres, un téléphone et énormément de patience et d’acharnement ! Des qualités pas données à tous les musiciens… Et encore l’expérience démontre parfois que ce n’est pas suffisant. Pour s’afficher dans la Presse à gros tirage, fréquenter les bonnes émissions de radio ou de télé ou entrer en playlist, il faut soit avoir des rapports commerciaux avec le média ciblé (acheter de l’espace pub), soit connaître de très près un décideur (programmateur, journaliste influent, rédac chef) soit espérer ce qu’ils appellent généralement « le gros coup de cœur ». Et ça apparemment c’est rare ! Ces gens là n’ont plus beaucoup de cœur en fait…

A mon humble avis la meilleur méthode reste de lancer le premier buzz sur le Web, avec les moyens du bord ; ce qui permet de toucher le cœur de cible et les « influenceurs ». Mais il faut très vite accompagner ce travail de RP classiques pour décrocher les premiers articles et interviews. Pensez aussi évidemment au live qui reste la pierre angulaire du développement artistique et participe beaucoup au bouche à oreille. Enfin le but ultime doit rester de se faire remarquer non pas par le grand-public (mission impossible !) mais par un label qui lui saura passer la vitesse supérieure grâce à son réseau de contacts et ses moyens financiers.

La promo indé en ligne ça marche ! Mais rarement tout seul et pratiquement jamais jusqu’au but ultime : le succès médiatique.

Vuzzzzzzzzz
www.vuzzthebuzz.com


Retrouvez plus d'infos sur les notions de Buzz et de Microcommunication sur mon blog : Buzz & Microcommunication
www.rewiind.fr | www.asymetrick.com | www.rony-soul.com
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Question pas facile...
Qu'appelles-tu "petites actus" ?
Genre le chanteur s'est cassé la voix hier soir dans une beuverie ?
Pour moi soit y'a réelle actu, soit y'a rien.

Pour préparer un passage à vide, on peut mettre en dernière actu "le groupe est en projet...", "concerts prochainement...", "3 mois en studio...", un truc dans le genre, histoire de faire comprendre que y'aura pas d'actus d'ici un moment.
A partir de là on peut laisser la pub de côté jusqu'à ce qu'il y ait du nouveau.

Je suis pas pour la vie par procuration du public. Soit on choisit de faire de la musique et on parle que musique, soit on choisit de s'appeler les 2B3, au risque de devoir parler de choses superflues dans son site, son blog, son hébergeur etc...

Voilà, je suis novice dans ce domaine, alors si y'a un réel intérêt à entretenir son public avec des choses futiles, dites-moi, je suis ouvert. :noidea:
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[MODE HS] Mille excuses pour l'autopromo, c'est involontaire, et je n'en ai pas besoin, pour le moment! Oui c'est ma boite, mais off course, pour des raisons de non promo je n'agit pas sous le nom complet de ma boite. Just By MP[MODE HS FIN]

Je commence par des excuses pour que personnes ne m'en veuilles d'être intervenu en tant que professionnel de la com et non pas comme musicien puisque m'ont taf c'est d'être attaché de presse d'artistes ! (des gros et petit).

Wuzz pour répondre a ta question, je reviens sur le buzz marketng dès demain matin, laisse moi un peu de temps pour préparer mon texte que je tente de compléter!

Du coup oui, j'ai posé des bases qui sont fondamentales avent d'entrer dans la ou les techniques, et notament celle de la gestion en back office des off du groupe ou artistes.

Je me rattrape promis, sinon je sors, ok? (mais c'est dur de ne pas passer pour un loup dans la cage à zicos!)

@++
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Buzz marketing !

Je vais tenter d’expliquer, du moins selon mes compétences et mon point de vue ce qu’el le marketing, et plus précisément les technique du marketing viral appelé aussi Buzz Marketing.

Je tiens préalablement à rappeler que les propos et les idées que j’émets son personnelle et n’engage que moi et que je décline toute responsabilité de leurs utilisation.

D’autre part je tiens à préciser que, je ne fais en aucun cas la promotion de ma structure professionnelle, et que tous les exemples qui concernent mes propos ne sont pas des arguments de vente de mes services.

Je parle de mon métier que j’exerce dans le milieu de la musique et de mes connaissances, je n’en fais pas l’apologie.

A bon entendeur !



Pour commencer, je pose un postulat de base. Je ne vais parler ici que du marketing et particulièrement du marketing viral, qui n’est qu’une partie infime des stratégies marketing, et des techniques et moyens de communication qui sont liée à ce genre de promotion pour les artistes.

J’exclus pour ne pas être hors sujet toutes les techniques de marketing viral qui n’ont pas trait à internet, au web et à ses technologies. (Cependant pour ce qui souhaitent des infos c’est avec plaisir par MP)


Pour les avertis et pratiquants quotidien du marketing stratégique, je me positionne sur la définition de Christophe Benavent qui pose le marketing comme : « Ce troisième objet du Marketing est de mettre en scène « le don, le tribut, l'échange symétrique »

Cette fonction d'échanges, valorisée au maximum pendant la période de la bulle Internet, est malheureusement tombée un peu en désuétude, à cause de l’utilisation massive du spamming.

APPROCHE STRATEGIQUE

Le buzz est un des éléments stratégique d’un plan de communication d’un groupe de musique, c’est un moyen de communiquer qui ne faut pas négliger pour les artistes autoproduits, pour des raison évidentes de faible coûts structurels.

Globalement, il existe 3 grande catégories Buzz :
Le Buzz Blanc, ou buzz légal qui utilise les techniques légales de promotion d’un artiste sur le web
Le Buzz Gris, ou à la limite du légal, qui emploi des techniques à la limites de la légalité et de l’éthique de la communication
Le Buzz Noir, ou la communication non éthique et parfois illégale qui utilise des techniques illégales dont je ne parlerais pas sur ces forums.



Le buzz en terme de moyen fait l’objet d’une définition stratégique des objectifs à atteindre en terme de communication grand public. Toute action passe par l’élaboration d’un plan stratégique de diffusion de l’information, avec le listing complet des actions à mener et des dates clef des différentes vagues de communication.


Définir un plan de communication est assez complexe, parce qu’il doit tenir compte des attentes du groupe, des objectifs réalisables en fonction de vos connaissances et des moyens a votre disposition, sans oublier l’actualité du groupe qui est le seul est unique moteur de la communication.

La communication et le marketing ne peuvent rien faire pour un groupe mort, ce n’est pas un remède miracle pour sortir de l’anonymat parce que ce n’est qu’un facilitateur et un déclencheur d’événements dans la vie du groupe !

Pour des raisons évidentes de compréhension, je vais partir d’un exemple simple pour illustrer l’ensemble de mes propos :
L’actualité du groupe est la sortie d’un album, accompagnée d’une tournée promotionnelle nationale, ce qui suppose déjà que le groupe est beaucoup travailler sur son projet et soit entouré de personnes compétentes pour faire leur communication, les amis ne sont pas toujours les mieux placés !

Le groupe a établit son plan de communication stratégique, accompagné d’une politique marketing complète et attractive, bénéficiant d’un capitl image et d’une notoriété equivalente à 0 au niveau national.
L’objectif est de séduire un public cible qui a été définit par et pour le groupe. Et oui, la communicatin ne peut pas se faire pour tout le monde, pour tout les ages… vous ne serez jamais connu du monde entier, mais uniquement d’une minorité de personnes qui sont le relais de votre actualité, de votre groupe, et le mieux, c’est que ce soit, soit des prescripteurs, soit des medias (journalistes) soit des leaders d’opinion… enfin l’ensemble c’est le mieux (les pro y parviennent bien !)

Exemple simple qu tout le monde connaît, le buzz autour de la séparation de Kyo… même comme beaucoup je n’aime pas leur musique, j’en ai entendu parler, et vous aussi, mais dans ce cas c’etait de la rumeur… (voir plus loin)

D’autre part, le groupe dispose de l’ensemble des moyens de communication, à volonté, et dans un verbiage communicationnel acceptable !
Attention, nous ne sommes pas tous doué pour faire un dossier de presse, un mail prospect…. Il y a des techniques qui ne s’apprennent pas encore sur le web, mais dans les livres.


DEFINITION DU BUZZ

Comme je le précisais au dessus, il existe 3 grands modèles de Buzz. La communication est la façon d’appliquer et de mettre en œuvre le buzz autour de l’actualité du groupe.

Je pars d’un proverbe bien connu en communication qui illustre la réalité du buzz sur internet.
« Quand un seul chien se met à aboyer à une ombre, dix mille chiens en font une réalité. »

En effet, la communication est l’art de permettre à tous de se donner une opinion commune, c'est-à-dire, fédérer autour d’une idée, d’un concept, d’un produit.


Différentiation vitale entre le Buzz et la rumeur :

Bien que la rumeur et le buzz emploi des techniques similaires, voir commune, il est important à mon sens ce qui fait la différence entre la communication et la rumeur. D’autre part, le notion de rumeur est très importante parce que c’est elle qui est à l’origine de nombreux échecs de stratégies de Buzz
La plus grande des différences c’est la source de l’information. Il est nécessaire de rester identifier des cibles de l’opération, en totale transparence pour ne pas que votre donnée informative soit rejetées d’entrée par votre récepteur, qui de plus gardera une mauvaise image de votre groupe !

« Le texte, quel que soit sa force, n’explique pas l’extraordinaire diffusion de la rumeur, ni la crédulité ou l’incrédulité) de ceux qui l’ont “parlée”. En revanche, le texte de la rumeur est une excellente grille de lecture.
La rumeur, si on la “déconnecte” de la véracité, devient donc un métadiscours d’un lieu et d’un temps donné. Elle est l’illustration parfaite d’un discours sur la société qui serait, autrement, aride et moins convaincant. Mais il s’agit bien d’une illustration et non d’un portrait : le tableau que l’on peut faire au
cours de l’analyse est partiel voire partial, la rumeur ne recouvrant qu’un aspect parmi d’autres d’une culture plurielle.
Pour le chercheur, la rumeur est un outil qui autorise de parler davantage de ceux qui ont été côtoyés au cours d’une enquête, que de la rumeur elle même, ravalée au rang de produit de l’activité langagière (sans plus ni moins de prérogatives). Ainsi l’écueil de la “rumorancie” est-il évité : la rumeur n’est pas un filtre objectif d’une réalité inconnue ; une rumeur n’est pas décodable ni interprétable (ou plutôt, il y a autant de lecture que de lecteurs…). Il y a moins de “rumorologues” que d’observateurs d’un
groupe d’individus, d’une société, d’une culture… » Froissart Pascal

Plus concrètement, La rumeur et le marketing viral passent pour être synonymes. Qu’en est-il exactement ? Comment les distinguer ? L’Internet, nouveau vecteur de certaines phobies, fait souvent le lit de la rumeur… L’Internet, nouvel outil de communication, est un des bras armés du mix marketing… Alors que se passe-t-il lorsque les deux se rencontrent, jusqu’à s’interpénétrer ? Se pose alors la question de la distinction entre ces deux termes.

Les deux termes, souvent employés comme synonymes, recouvrent pourtant des réalités très vastes… « L’objectif de ce développement ne sera pas de distinguer les différents moyens que ces deux « medias » peuvent véhiculer. Nous chercherons simplement à en saisir les différences. Le marketing va prendre un coup à sa tendance holistique car la rumeur N’EST PAS du marketing viral ! En effet,
• La première existait avant la seconde,
• La seconde n’est pas la traduction anglaise de la première,
• … et, surtout, les différences l’emportent sur les ressemblances


« La rumeur et le marketing viral ont un véritable air de famille »
La rumeur et le marketing viral
• Objet de connaissance,
• Sortent de l’ordinaire (ils sont inhabituels),
• Peuvent être « non encore vérifiées et non officielles » (Kapferer, au sujet de la rumeur), mais pas forcément.

De plus, ils misent sur
• La transmission d’une information au sujet contagieux,
• Dans le cadre d’une diffusion large et incrémentale,
• S’intégrant à une communication de proximité

Enfin, ils se caractérisent par
• Le manque de maîtrise de leur développement,
• L’incertitude de leur « reprise » par les autres diffuseurs,
• L’impossibilité de faire parcourir le même chemin (que celui qui a été utilisé pour sa diffusion) à un démenti ou à une contre-information

En somme, si l’on ne se penche que sur ces éléments, rumeur et marketing viral restent synonymes.
Or, en approfondissant l’approche et en découpant les stades par lesquels passent ces « médias », nous pouvons distinguer les caractéristiques de chacun de manière plus évidente.
« La rumeur et le marketing viral ne sont pas du même père »…
Tout d’abord, ces moyens diffèrent quant à leurs objectifs : le marketing viral cherche à développer les ventes, la sympathie, et plus rarement l’information ; de son côté la rumeur ne dispose pas, à proprement parler, d’objectifs commerciaux, même si des implications commercialement négatives peuvent parfois être constatées. C’est aussi pour cela que le marketing viral ne peut vivre sans un souffle créateur émanant d’un individu ou d’une source conscients.
La problématique de la source
Conséquemment, la source du marketing viral est aisément identifiable et son carburant principal très lié aux contraintes marketing : un produit, un service, l’adresse d’un site, etc. dont le contenu à diffuser doit être adapté aux attentes qualitatives des « transmetteurs » : valorisation du sujet (celui qui diffuse) qui, par cette réinstillation, marque de son empreinte l’information jusqu’à, parfois, faire preuve de schizophrénie en s’attribuant la primauté de la source (non de sa découverte, mais de sa diffusion)… C’est pour cela que la rapidité de rediffusion ne peut être séparée du concept même de marketing viral.


La rumeur, soeur siamoise du marketing viral ?

La notion d’information transmise
Le marketing viral diffuse toujours un support-témoin (logiciel, carte postale, mail…). En ce sens, il est une vraie information qui demeure, au fur et à mesure des contaminations, le seul élément originel (i.e. non modifié) et à tout moment séparable du commentaire que le sujet peut rédiger pour l’accompagner et se valoriser.


Marketing viral Information assortie d’un support : logiciel, URL d’un site, nom d’une marque, etc. qui servent de « témoins » concrets (comme dans le « passage de témoin »)
Complète un manque d’information en endossant les habits de l’information
Les cibles savent que l’information mélange vrai et faux mais n’en connaissent pas la répartition. Le message est additionné d’un commentaire, directement séparable de « l’information » par les cibles


Essentiellement porté par un effet de nouveauté, de surprise, le marketing viral est peu récurrent : il s’apparente à une succession de « one shot » qui, chacun, sont instantanément rediffusés (cycle de transition court) et intégrés aux divers supports pensés à cette fin.

En conclusion…
Le marketing viral est principalement porté par les médias numériques. Il ne fait que se transmettre de machine en machine, contrairement à la rumeur qui, plus insidieuse, pénètre les cerveaux, pour s’y assoupir, avant de resurgir…
Si les deux techniques misent sur une large diffusion, le marketing viral se diffuse en ondes concentriques tandis que, dans le même temps, sa distorsion est faible. La rumeur, par contre, s’appuie sur de fortes distorsions émises par les vecteurs et s’apparente ainsi plus au spectre d’un prisme.
Quoi qu’il en soit, ces moyens, largement diffusés, nous amènent à nous interroger sur leur fonction sociale : la rumeur n’engage à rien (elle suppose pas une adhésion du diffuseur à son sujet) ; le marketing viral, pour sa part, témoigne de l’intérêt du consommateur au couple message / vecteur et vise au prosélytisme.
Ainsi pouvons-nous risquer que si la rumeur n’engage à rien, le marketing crée du lien.


Voila, j’arrete là pour aujourd’hui, si vous avez des questions et des réaction n’hésitez pas, je réponds avec plaisir.


Je m’occupe des techniques d’application et des moyens dans le prochain épisode mais vous avez déjà des pistes, alors allez y !

Plug Comm,
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Houlala monsieur Plugcom... Quelle plume !
Même si tout ça est vraiment intéressant, je pense que sur Audiofanzine il faut y aller plus doucement (vocabulaire, volume, thérorie). C'est un site de musiciens pas de communicants ou de marketeux ! Je ne dénigre personne, je dis juste qu'on commence à se tromper de cible et s'enfoncer dans le Hors-Sujet (encore !) cette fois par la forme, pas le fond... Les gens qui lisent ce post sont des musiciens ou fans de son. Même moi et mes études/expériences de com j'avoue décrocher parfois de ton discours : trop théorique !

Il faut plus de concert, plus d'expemples (à part Kyo y'en a pas beaucoup), et moins de théorie, moins de citations trop obscures sans le background qui va avec... Peut-être faut-il faire un poil moins long aussi (je sais c dur - j'ai le même soucis) et segmenter pour ne pas lasser ou faire peur face ) la taille d'un post. Parler dans un blog c'est différent d'une conférence, un cours ou un bouquin ! S'adapter au support et à la cible monsieur !

En gros de ton post le principal peut pratiquement être résumé dans ta très bonne conclusion (avec un vocabulaire plus accessible ça serait mieux):

Citation : Le marketing viral est principalement porté par les médias numériques. Il ne fait que se transmettre de machine en machine, contrairement à la rumeur qui, plus insidieuse, pénètre les cerveaux, pour s’y assoupir, avant de resurgir… Si les deux techniques misent sur une large diffusion, le marketing viral se diffuse en ondes concentriques tandis que, dans le même temps, sa distorsion est faible. La rumeur, par contre, s’appuie sur de fortes distorsions émises par les vecteurs et s’apparente ainsi plus au spectre d’un prisme. Quoi qu’il en soit, ces moyens, largement diffusés, nous amènent à nous interroger sur leur fonction sociale : la rumeur n’engage à rien (elle suppose pas une adhésion du diffuseur à son sujet) ; le marketing viral, pour sa part, témoigne de l’intérêt du consommateur au couple message / vecteur et vise au prosélytisme. Ainsi pouvons-nous risquer que si la rumeur n’engage à rien, le marketing crée du lien.



Merci encore pour ta participation ! J'attends la suite avec impatience...

PS : et sinon, vos avis sur ma question un peu plus haut ? Pour on contre entretenir le buzz même en phase de faible actu ?

Vuzzzzz
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Citation : Question pas facile...
Qu'appelles-tu "petites actus" ?
Genre le chanteur s'est cassé la voix hier soir dans une beuverie ?
Pour moi soit y'a réelle actu, soit y'a rien.



Non ça je sais que ça sert à rien sauf avec une grosse star qui dénombre de vrais fans plutôt jeunes...

J'ai cité plus haut le type d'actus auxquelles je pensais. Publier du son entre 2 albums (remix, instrumental, inédit, bootleg, enregistrement live...), une vidéo (backstage, live, interview...), du street marketing (flyers, affiches, graffs, stickers...) etc...

Par exemple avec le groupe que je manage on a tourné récemment un spot vidéo viral à diffuser sur le Net : un truc marrant et décalé mais très simple. On hésite à se le mettre de côté pour notre retour en début d'année ou le diffuser entre temps pour alimenter le buzz (accompagné d'un son ou autre chose) et faire penser aux gens qu'on a un 1er album en vente. En gros si on arrête totalement de buzzer j'ai peur que les ventes de disques retombent...

> Exemple de spot vidéo viral pour Bénabar : https://www.dailymotion.com/video/68206

Vuzzzzzzzz
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Encore Désolé, je vais peut être m'arreter d'ecrire, et je vais reprendre le chemin de la sortie...

Non mais sérieusement, je veux pas passer pour un gros lourd qui étale sa science... je voudrais que ce soit constructif pour tout le monde, mais comme tu le sais aussi bien que moi, on ne peut pas tout faire à la légère! Et c'est dans ce sens que j'ai souvent bien des regrets en regardant un forum, parce que je suis blazé de voir que ca ne décolle pas...

Mais je suis pret à faire un effort de compréhension, et de vulgarisation des techniques, sans pour autant donner toutes les recettes qui existe en la matière parce que elle sont très complexes à mettre en oeuvre!

Plug
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Pour répondre à tes questions :

Les deux se pratiques, c'est en fonction de la stratégie mise en place avec le groupe.

Le cycle de vie du groupe varie sur la durée, et les passage à vides avec une faible activité sont très bien compris du grand public.

Cependant, je recentre, quand on parle de Buzz, il faut comprendre que la notion de temps est peu quantifiable(c'est à dire mesurable) parce qu'ele varie en fonction des moyens dont tu dispose sous la main et du budget!

Si t'as pas un rond, il faut, (et je le conseille souvent) toujours alimenter la pompe à news, c'est à dire donner de l'information au public pour qu'il ne vous oublie pas!
A une condition, que celle ci presente de l'interet pour être relayée par le principe du buzz.

Il ne faut pas décevoir son relais, sou peine qu'il ne soit plus un opérateur du Buzz de façon active.

Et deuxième point, le buzz est dur à mettre en place sans moyens financier et connaissance que une fois qu'il est créer je vous conseille de l'entretenir (une fois par moi par exemple).
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Ouh ouh ouh!! Vuzz, TRES interessante cette petite discussion! Beaucoup plus que mon petit sujet sur les outils de promotion internet!

C'est marrant, la musique est une vrai passion pour moi, et j'essaye de faire le maximum a mon niveau sur les differents champs de bataille (comme la plupart d'entre nous autoproduits), mais ca n'est pas mon metier (pour l'instant..? :lol: ).

Mon metier, c'est le marketing! Dans un autre milieu, mais marketing quand meme.

Donc, je reviendrai avec plaisir relire tout ca, et participer a votre debat, si vous le voulez bien...


A bientot et bonnes fetes!

NO, quelques notes de Blues, un zest de Funk, une larme de Soul ... http://www.oliviernataf.com http://www.myspace.com/nothefrenchsinger

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Par curiosité vous pensez quoi des buzz autour de kamini et ok go qui sont pour moi les plus marquant de ces derniers mois en matière d' "internet" ?

je pense que le net permet encore d'être créatif et de se faire connaitre avec des moyens limités mais de l'idée
j'espere que sa va durer
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Sinon j'étais assez ok sur le premier post sur le passage qui concernait myspace, qui est à mon avis plus utile pour contacter des professionels (par exemple des labels ou des djs pour jouer un morceaux) que se créer une vrai "fan base" en partant de zéro...
ceci dit c tjs cool de trouver des soutients inatendus d'un peu partout :bravo:
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Ouais Kamini et OK Go ont fait très fort. Surtout OK Go d'après moi...
Effectivement il est envisageable de bien buzzer avec juste ce qu'il faut de créativité... Mais dis toi que si ces clips sont arrivés jusqu'à tes oreilles c'est qu'il y a avait certainement de gros moyens de diffusion mis en oeuvre. Plusieurs buzz makers (ou attachés de Presse) acharnés, peut-être des partenariats et des relations de Presse pour faire repérer les clips pour qu'on en parle dans les mass-medias (TV, gros webzine, Presse...).

C'est quand-même très rare d'en arriver à ce niveau de buzz (même si l'idée est géniale) sans gros moyens de diffusion et de RP. Mais ça arrive...

Je pense qu'il y a un paquet de vidéos mortelles (ou autres) qui circulent sur le web mais qu'on connait pas car elles scotchent dans un réseau underground, de la main à la main...

Bref pour conclure : il faut tenter le coup mais sans trop se faire d'illusion non plus ! Sortir une idée de fou et faire le max pour buzzer le machin avec les moyens du bord. Déjà diffuser la vidéo sur TOUTES les plateformes mais aussi en faire le buzz sur les blogs, forums etc... Envoyer un mail à tous tes contacts avec le lien dedans et si t'es vraiment motivé rédiger un communiqué de Presse et balancer le tout aux médias avec un lien vers la vidéo. Ensuite faut entretenir tout ça sur plusieurs mois... C'est grave de taff !

Vuzzzzzz
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C grave du taff, mais disons qu heureusement qu avec un peu d´huile de coude et de l'idée on peut encore esperer faire qqchose, c rassurant de se dire qu il y a une place même toute petite pour autre chose que la puissance de feu financière
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Très très intéresante discussion, qui remet en cause toute mon approche de l'auto promotion ...

Vuzz, est-ce que tu connais les livres sur le sujet de Bob Baker ou de David Nevue ? Ils donnent des conseils sur l'auto promo qui sont pas mal du tout. Et ils savent de quoi ils parlent, puisque le second a vendu 6000 CD en 9 mois grâce à sa méthode ... qui est en fait basée sur un gros travail et un gros suivi de tout ce qu'on peut faire.
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Nan ! Ca se trouve facile ? C'est traduit en français ?
Tu pourrais pas nous citer quelques parties intéressantes pour donner un avant goût ?

Vuzzzz
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Oula ... citer un passage, c'est LONG (et chiant ...).

Je peux filer le lien vers le site de Bob Baker : https://www.bob-baker.com

Et vers Music Biz Academy (pour l'autre bouquin) : http://www.musicbizacademy.com

Il y a plusieurs bouquins que j'ai et qui sont très intéressants : "Music is your business", "Guerilla Music Marketing", Unleash the artist within" ...

C'est en anglais, mais ça vaut vraiment le coup. Et de toutes façons, il n'y a pas d'équivalent en français, ce qui est très dommage ...
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Super green card
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Super interessant, bien que je n'aie pas tout compris dans la démarche du texte de Plug_com : comparer buzz marketing et rumeur...mais en fait ça vient faire quoi dans l'histoire, étant donné qu'il s'agit surtout de définir les solutions permettant de faire un buzz...non ? ou alors le propos m'échappe...