A partir du moment ou tu deviens sociétaire de la Sacem, tu confie l'ensemble de la gestions des droits de diffusion de tes oeuvres à la sainte institution. Cette dernière sera chargé de recouvrer les droits relatifs à tes compos et après calcul de répartition et prise de son pourcentage (faut bien vivre!), te reversera ce qui te reviens. Evidemment, ça fait un peu moins, mais on ne va pas chipoter.
Parallèlement, si tu organise toi-même l'évènement ou tes oeuvres sont déclarés, il va faloir faire une déclaration à la sacem (surtout si tu as besoin des 6 représentations pour devenir sociétaire), et bien sur payer la sacem. Le fait que tu sois également auteur/compositeur des oeuvres ne t'exonèrera pas de payer la facture.
Franchement, si tu n'as pas matière à avoir une vrai rémunération de tes droits d'auteurs, je te conseille de trouver une société d'auteur en "licence libre". J'ai un ami qui fonctionne comme ça, je n'ai pas les détails, mais d'après ce que j'ai compris. Il a protégé ses morceaux, il peut les mettre en téléchargement sur son site, et quand il organise et que la Sacem lui demande des sous... Pas moyens! Au revoir messieurs!
Tu pourras passer à la sacem si ça peut être rémunérateur! En attendant, tu pourras offrir et diffuser ta musique gratuitement si tu veux... Et cela sans payer
Ce que personne ne comprend, c'est que tu peux vendre ta musique en autoproduit, tout en étant rémunéré (sur le prix physique de chaque CD), mais en n'étant pas inscrit à la SACEM.
C'est pour moi la meilleure solution et la moins chère. En effet, pour chaque diffusion à la radio/tv/autres tu ne seras pas rémunéré, mais de toute façon la sacem ne va rien te donner pour cette utilisation (trop peu d'audience).
De plus en licence libre, rien ne t'empêche de facturer tes droits en augmentant ton cachet (si tu es interprête). l'organisaeur n'aura pas de sacem à payer.