Sujet Il doit me prendre combien mon tourneur?

c'est un tourneur qui est rattaché au petit label indé qui vient de nous signer....en gros on voudait qu'il nous place une 20/30 dates à l'année, les autres dates étant gérés par le groupe...

en gros il s'occupe de tout sur ces dates la: (Hébergement,techniques,etc...)

Débat intéressant...Il faudrait déjà distinguer le travail d'un tourneur de celui d'un régisseur. Si le votre s'occupe de la prépa régie (c'est à dire qu'il ne vient pas avec vous sur les dates, mais qu'il s'occupe de gérer votre venue de la meilleure façon qu'il soit, en veillant à ce que vous ayez tout ce dont vous avez besoin), 20 % est très raisonnable.

Souvent, c'est facturé en + du tourneur.

En moyenne, un tourneur prend 20 % sans prépa régie. C'est la moyenne (10 % pour certaines petites structures... jusqu'à 30 % pour les plus grosses, paradoxalement).

Il faut voir le travail d'un tourneur dans son ensemble : Il fait un travail de com' non négligeable, avec les envois, un éventuel roster, etc..

Par contre, pour répondre à la question de la gestion administrative, qui dit tourneur, dit contrat de vente (entre l'organisateur et lui), qui dit contrat de vente, dit contrat de travail obligatoire (entre lui et les musiciens), donc déclarations, que les musiciens soient intermittents ou pas... Sinon, c'est lui qui prend des risques : travail dissimulé. Même si c'est vrai que dans le cas de groupes non intermittents, ça se fait peu, vu que si ils sont déclarés, prés de la moitié du prix de vente part en charges pour l'état (salaires)... Donc plus avantageux de mettre ça sur le compte de l'asso, mais moins légal.

moins légal?

c'est a dire? l'argent gagné et réinvestis dans le fonctionnement du groupe, pour l'instant on a tous nos boulots a coté pour payer le loyer et le groupe s'autofinance...on peut pas continuer comme ça,en faisant des factures avec l'asso?

C'est l'erreur la plus répandue...

tout artiste se produisant devant du public est présumé salarié, et doit donc disposer d’un salaire et d’un bulletin de paye

Il existe pourtant un statut du musicien amateur, mais il est assez cadré :

- qu’elle (la représentation) soit pratiquée par des personnes qui tirent leurs moyens d’existence d’activités étrangères à celles du spectacle,
– que les groupements soient constitués en associations loi 1901, qu’ils soient agréés par une commission spécifique et que leurs statuts et règlements intérieurs fassent apparaître le caractère désintéressé et non concurrentiel de l’activité,
– que les spectacles soient exclusivement présentés dans l’académie où est fixée l’association, que les groupements ne produisent pas plus de trois spectacles par an (avec dix représentations maximum dans les agglomérations fréquentées par des groupements professionnels).

http://crd.irma.asso.fr/article.php3?id_article=49