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Sujet Le labels font ils encore leur boulot??

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Sujet de la discussion Le labels font ils encore leur boulot??


Hello

Je suis sur le point de sortir un album que j'ai produit et financé de mes deniers.  Se pose la question de bosser avec un label et/ou un distributeur. 

Pensez-vous qu'à l'heure actuelle être sur un petit label ou une sous-division d'une Major puisse apporter quelque chose?  A ce stade-ci le seul truc qu'ils sont censés faire c'est la promo puisqu'au niveau prod tout est déjà payé.  Or j'ai eu sous les yeux un contrat et dans celui-ci ils ne s'engagent pas à grand chose... C'est plutôt du "Ai confiaaaaance, coroiii-z'en-mouaaaaaaa"...

 

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Citation de : heron_cendre

Quand vaut il mieux s'autoproduire et quand vaut il mieux chercher un label ? (Sans s'arrêter sur le plan financier) Est ce une simple question d'ambition pour l'artiste ?

Qu'est-ce qui est le plus important pour toi : Devenir célèbre ou au moins connu? ou faire la musique que tu aimes comme tu veux? Il est interdit de répondre "les deux"

Réponse 1) tu cherches un label.

Réponse 2) tu t'auto-produis.

C'est brutal mais c'est devenu tellement difficile et cher de faire sortir un artiste du lot aujourd'hui, parmi la multitude des productions actuelles (depuis la MAO tout le monde peut produire son album), que les labels ne vont plus miser sur quelqu'un qui n'est pas prêt à tout ou presque pour y arriver.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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> Epebe icon_bravo.gif Très bonne analyse.

> Heron_cendre: A la limite auto-production + tourneur, c'est lui qui va te faire faire des dates et parler de toi et "faire de la date", ça reste la meilleure école.

+

SUMMER 666

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@Epebe: C'est malheureusement bien l'idée que je m'en faisais... réponse 2 !

@emohint: C'est vrai que le tourneur se rémunérant au cachet n'aura pas besoin que l'artiste ait un label... j'adhère !

Yann - Low ID

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Nouvel album disponible, infos sur lowidmusic.com

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En tout cas je remarque que les artistes qui sont (re)connus mais sans labels sont rares.  Mis à part des divas hyperconnues qui peuvent se permettre de dire merde à une Major, je connais peu de débutants qui se passent des services d'un label. 

Mon domaine c'est le rock-metal et assimilés.  Déjà pour être chroniqué dans par exemple Hard Rock Mag, si t'as pas de label tu te retrouves avec les "demos".  Qui ont droit à une seule page dans le mag (et ils en reçoivent des tonnes).  Si tu es sur un label c'est le label qui envoie le CD et tu es chroniqué.  même si tu te chopes un 2/10 au final mais voilà on en parle. 

Donc voilà, revenons à la question initiale : les labels font ils encore au moins ce boulot de promo, puisque au niveau de la prod ils ne veulent plus investir?

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Je répondrais oui dans la plupart des cas mais...

Si un label signe un artiste c'est qu'il y croit. Mais si le nouvel artiste signé s'imagine que le label va investir le budget promo d'un album de Madonna il se fait des illusions. L'investissement sera proportionnel à ce que le label estime comme potentiel de vente. En général, surtout pour un nouvel artiste, le label va tester les réactions avec un budget plus ou moins réduit, puis soit pousser la promo si il voit que les retours sont bons (en critiques comme en vente/diffusion), soit arrêter les frais et en faire le minimum si les retours sont mauvais.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Logique d'investissement, pas discutable.

Mais existe t il des clauses de dégagement permettant à l'artiste de "reprendre la main" sur son projet, ou bien celui-ci finit il gelé par le label qui en a acquis les droits si le retour sur investissement n'atteint pas un niveau satisfaisant ?

Yann - Low ID

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Citation ci-dessus : "http://www.informationisbeautiful.net/2010/how-much-do-music-artists-earn-online/
le blog "Information is beautiful" nous apprend que pour gagner 1160 $, soit un peu moins de 870 €, un artiste américain doit :

* Vendre 143 albums s'il les a pressés lui-même.
* Ou bien en vendre entre 1161 et 3871 s'il est en deal avec une maison de disque.
* Ou bien vendre 12 399 titres sur iTunes ou Amazon.
* Ou encore faire l'objet de 4 549 020 écoutes sur Spotify."

_______________________________________

 

Sans entrer dans le débat label vs tourneur (qui dépend de chaque projet) faisons le point suivant :

s'il est indéniable que les concerts soient fondamentaux pour la plupart des musiques actuelles,

gardons-nous d'accepter l'idée reçue (promue par Attali et autres prophètes de "la fin du disque") selon laquelle les artistes devraient essentiellement espérer une rémunération de leur travail via 
1) les concerts

2) une licence globale qui est un torpillage général des indépendants

3) des droits d'auteurs pour les enfants des artistes

 

Le matraquage de cette idée a été tel qu'il semble réellement urgent de faire passer le message, qui n'a rien d'une critique de cette expérience merveilleuse qu'est le concert; seulement il s'agit d'un des pseudo axes de compensation dans le cadre des "nouveaux modèles pour l'industrie musicale".

 

L'avenir à mon sens consiste à faire des oeuvres, puis à les promouvoir en concert (ou l'inverse) : vive l'artisanat du disque (avec labels et tournées)!

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Mon gros souci est que justement les concerts c'est pas ma tasse de thé.  je ne prends pas mon pied sur scène en fait.  Je me sens plutôt l'âme d'un Devin Townsend ou d'un Arjen Lucassen.  DT tourne encore un peu mais Lucassen pas trop.  Il a tourné un peu avec Stream of Passion mais c'est pas sa tasse de thé... pourtant il en vit.  Il faut dire qu'il a commencé par asseoir une base de fans avant l'apparition d'internet et du piratage et ses fans (dont je fais partie) ne "volent" pas la musique du maestro, qui s'apparente presque à un ami...

 

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Citation de : heron_cendre

Logique d'investissement, pas discutable.

Mais existe t il des clauses de dégagement permettant à l'artiste de "reprendre la main" sur son projet, ou bien celui-ci finit il gelé par le label qui en a acquis les droits si le retour sur investissement n'atteint pas un niveau satisfaisant ?

J'ai en main un contrat et je n'ai malheureusement pas vu ce genre de chose.  En général t'es parti pour plusieurs années et plusieurs albums.  De même les obligations du label en termes de promo ne sont pas stipulées.  Bref s'ils ne font rien, "contractuellement" ils ne sont pas en tort...

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Citation de Sp|ne :

Mon gros souci est que justement les concerts c'est pas ma tasse de thé.

C'est surement désavantageux face à un label, car tu es le mieux placé pour faire ta promo en montant sur scène non ?

Ce qui me fait peur en signant chez un label, c'est qu'ils testent quelques centaines d'exemplaires et que si la mayonnaise ne prend pas, non seulement tu n'as plus de soutien, mais en plus tu n'es plus libre de gérer ta promo et un re-pressage éventuel n'ayant plus les droits pour...

Hors sujet :

Au passage, j'adore Ayreon aussi icon_bravo.gif

 

Yann - Low ID

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