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gagne t on de l'argent lors d'un passage radio ?

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Sujet de la discussion gagne t on de l'argent lors d'un passage radio ?
Help !!

admettons que j'ai titre que j'ai composé, arrangé, autoproduit, passe à la radio grâce à un pote qui y travail...
Bon ok.. petite radio régionale, heure d'écoute tardive, mais bon, mon titre est joué !!

Comment ça marche au niveau financier ?
C'est la SACEM qui me paye ?

Help je suis paumé dans ce domaine !!
2
Premièrement il faudra devenir membre de la sacem pou rpouvoir prétendre à toucher une répartition de droits d'auteurs. Pour cela il faut justifier de 5 diffusions Tv/Radio/ spectacle déclaré ou de 5 titres diffusés une fois.
Donc il faudra avoir un justificatif de la radio comme quoi ton morceau a été diffusé. Ensuite en adméttant que tu obtienne ces papiers la sacem procédera a une repartition x Mois aprés, le barème est en fonction du nombre de seconde et du média concerné : 1 minutes sur tf1 c'est bien, sur le cable y a déjà pratiquement plus un rond, pour le reste c'est anecdotique. De plus la plupart des lieux qui diffusent de la musique payent un forfait et ne déclarent pas de " programme type" dans lequel chaque morceau joué est noté. Donc la sacem distribue le produit des redevences au pif ou plutot au prorata des meilleures ventes...C'est absurde, mais vu que tout ceux qui faisaient un plus value sur le dos de la musique (bar resto lounge associations, théâtre amateur, clubs, mairies, bal de ceci cela etc) rechignaient à déclarer les oeuvres diffusées et encore plus à payer, la sacem a mis en place ce systeme contestable , certes, mais considéré comme "mieux que rien du tout". Rien d'étonnant, la musique ne vaut plus rien, n'a plus aucune valeur marchande, on est a l 'air de l'open bar de l'internet roi , du mp3 jetable.
Essaie de voir si ton pote peut contacter sa délégation régionale pour envoyer exceptionellement le programme des musiques diffusées, ça ne coute pas plus cher, ça permet juste de répartir correctement. Ensuite fait ton dossier d inscription en joignant ces preuves de diffusions, attends environ un an et tu recevras un relevé SACEM avec ta repartition. Si tu n atteinds pas un certain seuil, l argent ne te sera pas versé, mais reporté sur la répartition suivante pour un montant minimum.

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

3
Pffffff tout cela est démotivant !!!

C'est à se demander si se lancer dans la musique pour en vivre devient ridicule voir suicidaire....
Mais la passion est toujours là !!!

Mais quand tu parles de recettes anecdotiques... en cas de passage radio... c'est quoi ?
1€, 0,1€ ???
ça sert à rien de s'inscrire à la Sacem pour un petit groupe en autoproduction alors ?
A part gaver ces organisme pompeux qui n'en n'ont pas besoin.
4
A ton niveau, je crois que tu as meilleur temps de considérer le passage radio comme un moyen promotionnel pour l'avenir de ton projet et ses éventuelles retombées (la programmation en salle ou festivals par ex). Plutôt qu'un retour financier immédiat.

Le système est plutôt dégueulasse et pas franchement équitable, c'est clair et pas prêt de changer. Tu peux déjà au moins te féliciter d'être radio-diffusé, symboliquement c'est déjà une petite récompense personnelle. Ne te démotive pas!
5
merci man....
je me démotive pas et effectivement je prends ça comme une chance et pourquoi pas un tremplin vers autre chose, un autre niveau !!
Je vais quand inscrire mes morceaux à la sacem... on sait jamais !!
6
l'inscription à la sacem n'est pas obligatoire, il suffit de prouver que l'on est l'auteur compositeur et de réclamer ses droits en se basant sur le bareme sacem ou moins par exemple.Mais c'est plutot la galère.
7
Effectivement. Même si c'est légal on va vous rire au nez si vous réclamez vos droits sans passer par la sacem. Vous imaginez si chaque auteur, chaque compositeur réclame individuellement ses droits de diffusion? Si vous insistez ils seront obligés de payer, mais vous ne passerez plus jamais sur cette radio.

Cela dit, aujourd'hui, les droits de diffusion (droits d'auteur mais aussi droits voisins des producteurs et d'interprètes) paient beaucoup mieux que les ventes qui ne représentent presque plus rien. Mais faut passer sur des médias importants, radios nationales, télé etc.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


8
La radio, comme la TV, font partie des sources de revenus les plus significatives pour la Sacem, largement au dessus du disque et à des années lumières du digital.
Si vous pensez tenir un "hit", vous pouvez utiliser ce service http://www.ipluggers.com/
Contactez-moi en MP, je communiquerai un code pour obtenir un discount de 10% si vous êtes intéressés.
9
Je ne crois absolument pas à l'efficacité de ces services "airplay". Les radios importantes qui génèrent des droits n'utilisent pas ce genre de service. Ce sont les labels, via leurs attachés de presse, qui proposent (voire dans certains cas imposent) leurs titres aux programmateurs. Si vous pensez tenir un "hit", cherchez un label. Si absolument aucun n'en veut, ce n'est pas un "hit" ;)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


10
Citation de EPE_be :
Je ne crois absolument pas à l'efficacité de ces services "airplay". Les radios importantes qui génèrent des droits n'utilisent pas ce genre de service. Ce sont les labels, via leurs attachés de presse, qui proposent (voire dans certains cas imposent) leurs titres aux programmateurs. Si vous pensez tenir un "hit", cherchez un label. Si absolument aucun n'en veut, ce n'est pas un "hit" ;)


+1


Je rajoute que la sacem sert aussi à toucher ses droit d'auteur pour les passages live... Même un petit groupe peu connu, mais qui joue beaucoup, peut espérer un bon bout de beurre dans les epinard une ou deux fois par an :bravo:
11
Les majors utilisent ces services "airplay" justement.
C'est légal, contrairement au payola, même si le principe reste le même.
Evidemment si votre titre ne tient pas la route c'est inutile d'essayer, vous serez recalé de toutes façons (avant même d'avoir payé quoique ce soit).
12
Citation de thetempletonpeck :
(avant même d'avoir payé quoique ce soit).
C'est justement là le "hic". Toutes ces offres payantes c'est de la poudre aux yeux. Quand un titre est bankable il trouve preneur sans avoir à payer quoi que ce soit. Quand on vous demande de payer pour soit-disant vendre ou être diffusé, vous êtes juste un pigeon à plumer.

Le seul investissement parfois rentable, c'est un bon attaché de presse actif bien introduit auprès des médias. Et un bon attaché de presse, même payé, ne va pas prendre n'importe quoi, parce que sa réputation auprès des programmateurs en dépend.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


13
Ce que l'on paye ici, c'est avant tout le service qui, en "un clic", vous permet d'atteindre des milliers de radios (30 000 au total).
L'airplay est garanti, si le titre n'est pas diffusé sous 3 mois vous êtes remboursés.
Si votre titre est intéressant, je pense que cela vaut le coup d'essayer, l'investissement reste raisonnable.

C'est le même principe qu'une distribution digitale, sauf que dans ce cas personne ne vous garantit que vous allez vendre...
14
Soyons sérieux, envoi massif à 30000 webradios ou radios locales que personne n'écoute qui vont au hasard pêcher contractuellement quelques titres dont ils se foutent éperdument et qui ne généreront aucun droit ou au mieux quelques centimes bien inférieurs à la mise de l'artiste... faut bien que ces entreprises vivent de quelque chose, hein!

Faudrait quand même arrêter de prendre les artistes pour des gogols. La notoriété ça s'obtient par le talent et la persévérance, ça ne s'achète pas, ou alors avec un très gros paquet de pognon ou une très grosse poitrine.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 06/08/2013 à 19:11:12 ]

15

Citation de : EPE_be

Soyons sérieux, envoi massif à 30000 webradios ou radios locales que personne n'écoute qui vont au hasard pêcher contractuellement quelques titres dont ils se foutent éperdument et qui ne généreront aucun droit ou au mieux quelques centimes bien inférieurs à la mise de l'artiste... faut bien que ces entreprises vivent de quelque chose, hein!

Faudrait quand même arrêter de prendre les artistes pour des gogols. La notoriété ça s'obtient par le talent et la persévérance, ça ne s'achète pas, ou alors avec un très gros paquet de pognon ou une très grosse poitrine.

 Bonjour,
Si je vous comprend bien EPE_be, la seul solution pour qu'une radio (par exemple du panel SABAM ou SACEM) accepte de passer un titre (si la qualité est la bien sur) serait soit d'avoir un bon attaché de presse (mais très onéreux ) ou de pouvoir soi même entrer en contact avec le programateur et avec chance et force d'argument arriver a le convaincre ?

Qu'en est il alors de Muzicenter (Yacast) proposé par le SNEP ? Ce service serait aussi inéficace ? 
http://www.snepmusique.com/actualites-du-snep/precisions-sur-muzicast-loutil-denvoi-des-nouveautes-dematerialisees-2/

Merci pour vos précisions et conseils 

Chris

16
Je pense qu'effectivement un attaché de presse "onéreux" et/(ou mais c'est mieux ET) une forte poitrine est l moyen le plus efficace de toucher un nombre significatif de diffuseur.
je ne connais pas l'offre de la snep....c'est peut être très bien, mais c'est une goutte d'eau.
Cette goutte d'eau va peut être irriguer des flux variés et aboutir par hasard à un bonne surprise, mais il me semble que la production, qu'elle soit musicale ou agro-alimentaire, nécessitant des investissements, doit s'affranchir du seul hasard pour espérer un résultat suffisant...
C'est à voir, ce SNEP, pourquoi ne pas le tester, c'est sur que tenter ne signifie pas réussir, mais ne pas tenter signifie toujours échouer ! Good luck !

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

[ Dernière édition du message le 04/01/2016 à 09:37:17 ]

17
J'ai lu en diagonale ce que propose cet outil. D'après ce que j'ai compris c'est surtout un outil d'analyse statistique . Dans l'autre sens les labels peuvent proposer à l'écoute des programmateurs des titres pas encore sortis ou des titres de nouveaux artistes qu'ils veulent mettre en avant. Mais ça me semble surtout un outil à destination des structures pro.

Pour comprendre la difficulté d'atteindre un programmateur qui a un horaire limité ont peut faire le parallèle avec un commerçant qui a un espace de vente limité :

Mr X marchand de bonbons à 6 fournisseurs principaux A,B,C,D,E,F
A,B,C sont les trois gros fournisseurs, ceux qui ont les produits stars qui se vendent le mieux.
Mr X reçoit toujours les commerciaux de A,B,C , ils sont en contact depuis longtemps, proposent des produits qui ont du succès et se montrent généreux aussi : Des places pour l'avant première de Charlie et la chocolaterie II, un voyage tous frais payés aux îles des bonbons etc.
Mr X va aussi généralement goûter les nouveautés de D, E, F qui ont souvent de bons produits, mais pas aussi systématiquement que pour A,B,C
Mr X n'a déjà plus beaucoup de place en rayons et pas le temps de s'occuper de tous les commerciaux qui arrivent pour proposer leurs bons bonbons artisanaux. Alors il va leur réserver 2 heures semaines sur rendez-vous.
Mais le carnet de rendez-vous se remplit vite, et Mr X va privilégier les demandes de commerciaux qui lui ont déjà proposé des produits qui se sont bien vendus. Et pour le petit nouveau commercial qui représente un nouveau petit fabricant ce sera très très dur d'obtenir un rendez-vous, ne fut-ce que pour faire goûter son produit.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016