Sujet Ma vision du business et de la psychologie du musicien
- 25 réponses
- 5 participants
- 3 183 vues
- 3 followers
Anonyme
1461
Sujet de la discussion Posté le 05/11/2012 à 09:56:58Ma vision du business et de la psychologie du musicien
Salut à tous,
Hier, je me suis dit que ça pouvais être sympa de faire une sorte de, question réponse, sur les questions auxquelles on pense le plus souvent. Chacun pourrais apporter ses réponses à ses questions, ça donne des idées.
- Je pratique la musique depuis très longtemps et toujours pas de succès
Peut être que tu n’a pas vraiment envie de ce succès et que pour toi, il est plus important de composer plutôt que de vivre de la musique. Si tu veux en vivre, faut déjà que tu le veuille.
- J’ai un style de musique presque inconnu, ça peux marcher ou pas ?
Tu dois avec sincérité compter le nombre d’auditeurs potentiel en France.
Si tu pense que ton style de musique peut intéresser 5000 personnes et pas plus, alors tu ne pourra pas de toute façon vendre plus de 5000 disques (n’oublie pas de soustraire le piratage et ceux, qui n’achète jamais ou que rarement).
- J’ai un style de musique populaire, ça devrait donc super bien marcher ?
Oui, si tout te semble parfait, formaté et prêt à l’emploi, alors il te manque juste un label qui fera son rôle de distribution.
Dans le cas où tu trouve encore quelques défauts de composition ou de mixage, prends le temps de les repérer, puis essaie de les résoudre techniquement.
- J’ai mes vidéos sur youtube mais peu de gens les visionnent comment je peux faire ?
Avoir plus de vue sur youtube, n’est pas forcement l’essentiel, si ton objectif est de vendre. Trouve plutôt un label, commence à prendre contact avec des directeurs artistiques, Il suffira d’en intéresser qu’un seul et il augmentera considérablement ta visibilité et en plus de ça tu vendras des disques.
- Des fois je n’ai plus d’inspiration c’est grave ?
Non, cela peut aussi montrer que tu veux mieux faire de ce que tu a déjà fais, (un besoin de te dépasser) n’hésite pas à reprendre tes anciennes maquettes et les finaliser. Elles contiennent une inspiration, ce serait le moment de les reprendre.
- Parfois je pense monter mon propre label, une bonne idée ?
Oui et non
Oui, s’il a pour objectif de te promouvoir toi uniquement et pas un autre.
Cette solution peut parfois augmenter ta visibilité car d’autres musiciens penseront que t’es un label et donc tu recevras des propositions, mais aussi tu risque de perdre des opportunités. Si t’es un label, un autre label ne te contactera pas car, il te verra comme un concurrent potentiel.
- De toute façon moi j’ai l’intention de vendre juste une centaine de disques et pas plus, je suis loin d’être mégalo, je fais ça, pour le plaisir.
Alors dans ce cas, tu n’a pas besoin de label, d’ailleurs, même lui ne voudrais pas de toi car il n’a pas de temps à perdre pour vendre qu’une centaine de disque.
Tu ne pourras pas en vivre, mais c’est toi, qui a fait ce choix.
- J’aimerais en vivre mais pas comme dans le « star system», juste décemment avec un salaire correct
Oui fais le maximum de concert, inscris toi dans des annuaires en tant que prestataire pour accompagner (avec ton instrument) d’autres musiciens, cela sous entends, que tout ce que tu feras mérite un salaire, tu dépenseras beaucoup d’énergie, t’aura besoin de te déplacer presque tous les jours pour divers rendez vous, je vois pas d’autres moyens.
- Comment je peux faire de la musique commerciale ?
Déjà écoute en, si tu t’influence uniquement de musique pas commerciale, ta musique aura le même reflet et ne sera donc peut être pas commercialisable.
Ecoute tous les jours la radio, prend le temps d’analyser, tous les top 10, de chaque semaines, analyse les sonorités, la structure, la composition, le style de mixage et le style de mélodie.
En faisant cela tu comprendras de mieux en mieux, les recettes pour composer un hit.
- Je veux juste partager ma musique et recevoir des commentaires
Tu a eu ce que tu voulais, comme quoi, quand on veux on peut, ta musique est partagée, et tu reçois quelques commentaires, ton objectif est atteins.
- Et pour finir ?
Quand on veut, on peut, lorsque on ne veux pas, rien ne se passe, où en est tu avec tes envies ?
Les objectifs, sont très souvent atteins, sauf que des fois, on s’est trompé d’objectif.
Hier, je me suis dit que ça pouvais être sympa de faire une sorte de, question réponse, sur les questions auxquelles on pense le plus souvent. Chacun pourrais apporter ses réponses à ses questions, ça donne des idées.
- Je pratique la musique depuis très longtemps et toujours pas de succès
Peut être que tu n’a pas vraiment envie de ce succès et que pour toi, il est plus important de composer plutôt que de vivre de la musique. Si tu veux en vivre, faut déjà que tu le veuille.
- J’ai un style de musique presque inconnu, ça peux marcher ou pas ?
Tu dois avec sincérité compter le nombre d’auditeurs potentiel en France.
Si tu pense que ton style de musique peut intéresser 5000 personnes et pas plus, alors tu ne pourra pas de toute façon vendre plus de 5000 disques (n’oublie pas de soustraire le piratage et ceux, qui n’achète jamais ou que rarement).
- J’ai un style de musique populaire, ça devrait donc super bien marcher ?
Oui, si tout te semble parfait, formaté et prêt à l’emploi, alors il te manque juste un label qui fera son rôle de distribution.
Dans le cas où tu trouve encore quelques défauts de composition ou de mixage, prends le temps de les repérer, puis essaie de les résoudre techniquement.
- J’ai mes vidéos sur youtube mais peu de gens les visionnent comment je peux faire ?
Avoir plus de vue sur youtube, n’est pas forcement l’essentiel, si ton objectif est de vendre. Trouve plutôt un label, commence à prendre contact avec des directeurs artistiques, Il suffira d’en intéresser qu’un seul et il augmentera considérablement ta visibilité et en plus de ça tu vendras des disques.
- Des fois je n’ai plus d’inspiration c’est grave ?
Non, cela peut aussi montrer que tu veux mieux faire de ce que tu a déjà fais, (un besoin de te dépasser) n’hésite pas à reprendre tes anciennes maquettes et les finaliser. Elles contiennent une inspiration, ce serait le moment de les reprendre.
- Parfois je pense monter mon propre label, une bonne idée ?
Oui et non
Oui, s’il a pour objectif de te promouvoir toi uniquement et pas un autre.
Cette solution peut parfois augmenter ta visibilité car d’autres musiciens penseront que t’es un label et donc tu recevras des propositions, mais aussi tu risque de perdre des opportunités. Si t’es un label, un autre label ne te contactera pas car, il te verra comme un concurrent potentiel.
- De toute façon moi j’ai l’intention de vendre juste une centaine de disques et pas plus, je suis loin d’être mégalo, je fais ça, pour le plaisir.
Alors dans ce cas, tu n’a pas besoin de label, d’ailleurs, même lui ne voudrais pas de toi car il n’a pas de temps à perdre pour vendre qu’une centaine de disque.
Tu ne pourras pas en vivre, mais c’est toi, qui a fait ce choix.
- J’aimerais en vivre mais pas comme dans le « star system», juste décemment avec un salaire correct
Oui fais le maximum de concert, inscris toi dans des annuaires en tant que prestataire pour accompagner (avec ton instrument) d’autres musiciens, cela sous entends, que tout ce que tu feras mérite un salaire, tu dépenseras beaucoup d’énergie, t’aura besoin de te déplacer presque tous les jours pour divers rendez vous, je vois pas d’autres moyens.
- Comment je peux faire de la musique commerciale ?
Déjà écoute en, si tu t’influence uniquement de musique pas commerciale, ta musique aura le même reflet et ne sera donc peut être pas commercialisable.
Ecoute tous les jours la radio, prend le temps d’analyser, tous les top 10, de chaque semaines, analyse les sonorités, la structure, la composition, le style de mixage et le style de mélodie.
En faisant cela tu comprendras de mieux en mieux, les recettes pour composer un hit.
- Je veux juste partager ma musique et recevoir des commentaires
Tu a eu ce que tu voulais, comme quoi, quand on veux on peut, ta musique est partagée, et tu reçois quelques commentaires, ton objectif est atteins.
- Et pour finir ?
Quand on veut, on peut, lorsque on ne veux pas, rien ne se passe, où en est tu avec tes envies ?
Les objectifs, sont très souvent atteins, sauf que des fois, on s’est trompé d’objectif.
[ Dernière édition du message le 05/11/2012 à 09:58:51 ]
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
21 Posté le 06/11/2012 à 08:42:24
Citation :
Un peu, oui Par contre, ça fais super HS par rapport au sujet, nan ?
Citation de lectroo :
En faite j'ai du mal à comprendre comment on peut espérer, qu'une chose arrive, alors qu'on ne le veux pas, ou qu'on y pense pas.
Pourtant combien de succès arrivés par des titres auxquels l'artiste ne croyait pas du tout?
Et combien de carrières ont démarré quand l'artiste n'y croyait plus? Brassens jeté de partout et sur le point de renoncer quand il rencontre Patachou qui le lance dans son cabaret. Simon & Garfunkel déjà séparés faute de succès et n'habitant même plus le même pays quand un programmateur radio californien a un coup de cœur pour Sound of Silence. Ça donne a leur producteur l'idée d'en sortir une version électrique plus tendance sans même les prévenir et ça fait n°1. Il y a plein d'exemples du même style.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
SampleHunter
1303
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
22 Posté le 06/11/2012 à 10:28:32
Citation :
Il y a plein d'exemples du même style.
Je suis assez d'accord et ça n'enlève rien à la qualité des oeuvres ou des artistes. L'histoire montre qu'il n'est pas rare qu'un compositeurs soient ignorés de son vivant et encensé quelques décennies après. Et il faut aussi imaginer l'inverse. Que des artistes prometteurs et doués passent à coté de leur carrière ou que des oeuvres magistrales restent pour toujours, inconnues du public.
Le problème pour le créateur c'est de faire ce qu'il a envie, d'aller là ou son esprit et sa réflexion le mène, de rester libre tout en rencontrant un public suffisant pour assurer ses fins de mois. Je pense que le business doit-être intégré plus comme une contrainte, une obligation pour l'artiste, bien plus qu'un objectif pour sa création.
On trouve beaucoup d'exemple en littérature ou finalement l'écrivain (en herbe) a un job alimentaire (prof, journaliste, fonctionnaire), il écrit par passion pendant ses temps libres, puis un jour publie et parfois fait fortune.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
23 Posté le 06/11/2012 à 11:41:29
Citation de SampleHunter :
Globalement d'accord avec ça. Si ce n'est que le public pour les fins de mois me semble plus un objectif à long terme.Le problème pour le créateur c'est de faire ce qu'il a envie, d'aller là ou son esprit et sa réflexion le mène, de rester libre tout en rencontrant un public suffisant pour assurer ses fins de mois. Je pense que le business doit-être intégré plus comme une contrainte, une obligation pour l'artiste, bien plus qu'un objectif pour sa création.
Mais la contrainte d'un objectif business (ou simplement de recherche d'un public, ça revient au même) peut parfois être artistiquement positive. Ça oblige l'artiste a se remettre en question, à apprendre comment rendre sa musique plus efficace sans la dénaturer pour autant.
Combien d'artistes déçus parce que leur album ne sonne pas comme ils l'avaient imaginé, et aussi bien que leurs modèles? Ou déçus parce que le public n'accroche pas, à l'exception de leurs premiers fans inconditionnels. Souvent ils mettent ça sur le compte de la technique, du studio, de l'ingé, du mastering. Alors que ce sont des problèmes de composition, de structure, d'arrangement, de rigueur dans leur travail qui font que ça ne sonne pas comme ils l'avaient espéré.
Là on en revient à la psychologie de l'artiste. Pour la plupart, quand ça ne marche pas, ce n'est jamais de leur faute
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
SampleHunter
1303
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
24 Posté le 06/11/2012 à 14:03:57
Citation :
Si ce n'est que le public pour les fins de mois me semble plus un objectif à long terme.
C'est certain. Pour autant, notre époque et la télévision donne parfois le sentiment que cela marche à l'envers: que grenouiller dans une émission de télé-réalité permet de se constituer d'abord une notoriété et un business pour peut-être ensuite, mais c'est plus rare , produire un album et devenir artiste.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
25 Posté le 06/11/2012 à 16:02:55
Citation de SampleHunter :
Pour autant, notre époque et la télévision donne parfois le sentiment que cela marche à l'envers: que grenouiller dans une émission de télé-réalité permet de se constituer d'abord une notoriété et un business pour peut-être ensuite, mais c'est plus rare , produire un album et devenir artiste.
Bah, ce genre d'émission a pour principal inconvénient de ne concerner que les interprètes. Sinon c'est quand même une très belle opportunité pour les participants de ressortir avec un beau carnet d'adresses de professionnels qu'on se met, dans le meilleurs des cas, des années à constituer autrement.
Après encore faut-il un minimum de talent et l'intelligence d'écouter les bonnes personnes et les bons conseils pour tenter de démarrer une carrière. Mais on ne devient pas artiste, on l'est ou ou ne l'est pas.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Anonyme
1461
26 Posté le 06/11/2012 à 17:42:57
Citation :
Brassens jeté de partout et sur le point de renoncer quand il rencontre Patachou qui le lance dans son cabaret.
J'essaie de comprendre ce qui a pû se passer, donc wiki pour sa bio.
il a commis plusieurs vol étant jeune et il semble bien le regretter en disant :
"j'ai alors essayé de conquérir ma propre estime."
Donc on pourrait supposer que d'avoir un objectif de regagner son estime peux donner des ailes au point de ne jamais lacher et d'ailleur je suis pas étonné de voir le nom de son 1er album
1952 : La Mauvaise Réputation
Citation :
Simon & Garfunkel
D'après ce que j'ai lu, le single a été réédité avec des sonorités électro, donnant un grand succès, de là, ils ont compris le potentiel énorme et l'ont donc réédité une 3ème fois à leur retour.
On peux avoir des objectifs autres que celui, de vivre de la musique, mais menant aussi à une hypothétique réussite.
Croire en un succès, se redonner une nouvelle image, se donner un objectif de faire au moins un concert tous les 2 jours, croire en un single en revoyant quelques partie quite à le transformer d'une autre manière. les exemples sont nombreux
Un objectif atteint, mène à une chose, certains d'eux peuvent mener au succès alors qu'on y voyait pas forcement de lien.
Citation :
On trouve beaucoup d'exemple en littérature ou finalement l'écrivain (en herbe) a un job alimentaire (prof, journaliste, fonctionnaire), il écrit par passion pendant ses temps libres, puis un jour publie et parfois fait fortune.
Le meilleur exemple qui me viens est Harry Potter
Et si son objectif était de faire plaisir à tous les enfants de ce monde ?
Un objectif dépourvu d'argent mais pouvant mener à quelques chose d'énorme.
[ Dernière édition du message le 06/11/2012 à 17:44:28 ]
- < Liste des sujets
- Charte