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Ma vision du business et de la psychologie du musicien

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Sujet de la discussion Ma vision du business et de la psychologie du musicien
Salut à tous,

Hier, je me suis dit que ça pouvais être sympa de faire une sorte de, question réponse, sur les questions auxquelles on pense le plus souvent. Chacun pourrais apporter ses réponses à ses questions, ça donne des idées.

- Je pratique la musique depuis très longtemps et toujours pas de succès
Peut être que tu n’a pas vraiment envie de ce succès et que pour toi, il est plus important de composer plutôt que de vivre de la musique. Si tu veux en vivre, faut déjà que tu le veuille.

- J’ai un style de musique presque inconnu, ça peux marcher ou pas ?
Tu dois avec sincérité compter le nombre d’auditeurs potentiel en France.
Si tu pense que ton style de musique peut intéresser 5000 personnes et pas plus, alors tu ne pourra pas de toute façon vendre plus de 5000 disques (n’oublie pas de soustraire le piratage et ceux, qui n’achète jamais ou que rarement).

- J’ai un style de musique populaire, ça devrait donc super bien marcher ?
Oui, si tout te semble parfait, formaté et prêt à l’emploi, alors il te manque juste un label qui fera son rôle de distribution.

Dans le cas où tu trouve encore quelques défauts de composition ou de mixage, prends le temps de les repérer, puis essaie de les résoudre techniquement.

- J’ai mes vidéos sur youtube mais peu de gens les visionnent comment je peux faire ?
Avoir plus de vue sur youtube, n’est pas forcement l’essentiel, si ton objectif est de vendre. Trouve plutôt un label, commence à prendre contact avec des directeurs artistiques, Il suffira d’en intéresser qu’un seul et il augmentera considérablement ta visibilité et en plus de ça tu vendras des disques.

- Des fois je n’ai plus d’inspiration c’est grave ?
Non, cela peut aussi montrer que tu veux mieux faire de ce que tu a déjà fais, (un besoin de te dépasser) n’hésite pas à reprendre tes anciennes maquettes et les finaliser. Elles contiennent une inspiration, ce serait le moment de les reprendre.

- Parfois je pense monter mon propre label, une bonne idée ?
Oui et non
Oui, s’il a pour objectif de te promouvoir toi uniquement et pas un autre.
Cette solution peut parfois augmenter ta visibilité car d’autres musiciens penseront que t’es un label et donc tu recevras des propositions, mais aussi tu risque de perdre des opportunités. Si t’es un label, un autre label ne te contactera pas car, il te verra comme un concurrent potentiel.

- De toute façon moi j’ai l’intention de vendre juste une centaine de disques et pas plus, je suis loin d’être mégalo, je fais ça, pour le plaisir.
Alors dans ce cas, tu n’a pas besoin de label, d’ailleurs, même lui ne voudrais pas de toi car il n’a pas de temps à perdre pour vendre qu’une centaine de disque.
Tu ne pourras pas en vivre, mais c’est toi, qui a fait ce choix.

- J’aimerais en vivre mais pas comme dans le « star system», juste décemment avec un salaire correct
Oui fais le maximum de concert, inscris toi dans des annuaires en tant que prestataire pour accompagner (avec ton instrument) d’autres musiciens, cela sous entends, que tout ce que tu feras mérite un salaire, tu dépenseras beaucoup d’énergie, t’aura besoin de te déplacer presque tous les jours pour divers rendez vous, je vois pas d’autres moyens.

- Comment je peux faire de la musique commerciale ?
Déjà écoute en, si tu t’influence uniquement de musique pas commerciale, ta musique aura le même reflet et ne sera donc peut être pas commercialisable.

Ecoute tous les jours la radio, prend le temps d’analyser, tous les top 10, de chaque semaines, analyse les sonorités, la structure, la composition, le style de mixage et le style de mélodie.

En faisant cela tu comprendras de mieux en mieux, les recettes pour composer un hit.

- Je veux juste partager ma musique et recevoir des commentaires
Tu a eu ce que tu voulais, comme quoi, quand on veux on peut, ta musique est partagée, et tu reçois quelques commentaires, ton objectif est atteins.

- Et pour finir ?
Quand on veut, on peut, lorsque on ne veux pas, rien ne se passe, où en est tu avec tes envies ?

Les objectifs, sont très souvent atteins, sauf que des fois, on s’est trompé d’objectif.

[ Dernière édition du message le 05/11/2012 à 09:58:51 ]

2
Citation :
- J’ai un style de musique populaire, ça devrait donc super bien marcher ?
Pas nécessairement. Une musique peut être populaire (dans le sens potentiellement plaire au peuple, au grand public) et ne pas trouver de débouché commercial.

J'utilise souvent l'analogie du fabricant de gaufres et du supermarché :
Le supermarché a 4 marques de gaufres en rayon et place pour une 5ème. Seulement il a 10 candidats pour 1 place.

Admettons que 7 sont bonnes. Parmi les bonnes il va rejeter celles qui ressemblent trop à ce qu'il avait en rayon il y a 5 ans (les modes...), celles qui ressemblent trop à ce qu'il a en rayon actuellement (si c'est juste déplacer les ventes de l'une vers l'autre ça ne l'intéresse pas, en prenant un marque de plus il veut vendre plus), et aussi celles qui sont trop décalées par rapport à ce qui marche bien en ce moment. Faut être dans le bon créneau au bon moment.

Disons qu'il en reste 2 qui feraient l'affaire. Là pour trancher il va voir qui a les reins les plus solides. D'abord il va annoncer un prix pour la mise en rayon. Puis exiger une campagne de publicité, toujours aux frais du fabricant bien entendu. Et ce sera au plus offrant.

Ce n'est pas tout. Le vainqueur n'est pas au bout de ses peines. La mise en rayon c'est pour une durée limitée. S'il vend bien son contrat sera renouvelé (mais ses prix et campagnes promo rediscutés chaque fois), sinon au revoir. Et peu importe si le fabricant n'est pas rentré dans ses frais.

C'est effrayant mais malheureusement exactement la même chose pour la musique. La dure loi du commerce.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


3
Ah oui bien vu

Citation :
et aussi celles qui sont trop décalées par rapport à ce qui marche bien en ce moment

Là ce serait plutot parceque c'est plus dans l'ère du temps ? y'aurait un potentiel populaire, mais le responsable à comme un doute car la prise risque est trop énorme comparé aux autres.

Citation :
Là pour trancher il va voir qui a les reins les plus solides

Carrement oui j'avais pas pensé à ça.
Rien n'empèche à l'artiste, de se rapprocher d'un autre DA n'ayant pas autant de candidat en attente.

Citation :
Puis exiger une campagne de publicité, toujours aux frais du fabricant bien entendu

Ah bon ça marche au frais de l'artiste ?

4
Citation :
Les objectifs, sont très souvent atteins, sauf que des fois, on s’est trompé d’objectif.

Je voulais revenir la dessus, on s'est pas forcement trompé d'objectif. L'objectif a été précis à un moment donné mais avec le temps on l'a peu à peu oublié, avec en plus, la création d'autres sous objectifs, qui n'ont pas forcement une grande importance avec la réalisation du principal.
5
Citation de lectroo :
"Puis exiger une campagne de publicité, toujours aux frais du fabricant bien entendu"

Ah bon ça marche au frais de l'artiste ?
Non, du label. C'est pour cela qu'il est extrêmement difficile de passer sans label, même avec du commercial de qualité. Être bien placé chez un disquaire ou figurer dans le maigre rayon de CD d'une grande surface c'est souvent un droit d'entrée exorbitant + l'exigence d'une vraie campagne promo, exactement comme pour les gaufres de mon exemple. Idem pour être dans les nouveautés conseillées sur les sites de vente en ligne.

Tout comme il est extrêmement difficile d'obtenir une rotation grosse radio sans un attaché de presse bien introduit dans le milieu.

Sans compter que rien que pour susciter l'intérêt d'un label il est souvent nécessaire d'y être présenté par quelqu'un qu'ils connaissent déjà.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


6
A ok au frais du distributeur

Citation :
Sans compter que rien que pour susciter l'intérêt d'un label il est souvent nécessaire d'y être présenté par quelqu'un qu'ils connaissent déjà.

Je pense qu'à force de prospecter et d'envoyer à différentes personnes, si notre album est vendable, il sera remarqué par quelqu'un qui n'est pas décisionnaire mais qui voudra contacter son pote qui lui est décisionnaire pour lui faire profiter, de l'opportunité. C'est un peu le jeu du hazard, mais aussi persister.

Le problème aussi est lorsqu'on pense avoir, un album ayant un grand potentiel, alors que ce n'est pas le cas, là c'est encore une autre histoire.
7
Citation :
Je pense qu'à force de prospecter et d'envoyer à différentes personnes, si notre album est vendable, il sera remarqué par quelqu'un qui n'est pas décisionnaire mais qui voudra contacter son pote qui lui est décisionnaire pour lui faire profiter, de l'opportunité.
C'est exactement ça. Pour l'Amsterdam Dance Event on a eu des difficultés à obtenir des rendez-vous. Accompagné par un gars qui a 25 ans de métier et apprécie ce qu'on fait on a pu voir tout le monde et remettre les CD's en mains propres.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


8
Ca va surement marcher, car je t'entends souvent parler d'évidence, lorsqu'il s'agit de repérer un titre, je vois où tu veux en venir en disant ça. Donc si en plus ta sélection a été approuvée et qu'un décisionnaire a récupéré les CD's, tu triple tes chances.

[ Dernière édition du message le 05/11/2012 à 17:25:22 ]

9
Pas garanti, loin de là. De toutes façons...
Citation :
- De toute façon moi j’ai l’intention de vendre juste une centaine de disques et pas plus, je suis loin d’être mégalo, je fais ça, pour le plaisir.
;)

J'ai monté une boîte de prod pour le plaisir. Ça m'a coûté beaucoup d'argent jusqu'ici, beaucoup plus que ça ne m'en a rapporté. Après si j'ai un ou des titres qui passent en boucle en radio ça me fera plaisir aussi. Surtout si ça me permet de récupérer un peu de mes investissements. Mais le but n'a jamais été d'en vivre et je ne vais pas passer des nuits à me stresser parce qu'un décideur du business ne m'a pas rappelé :8)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


10
Citation :
Mais le but n'a jamais été d'en vivre

En faite j'ai du mal à comprendre comment on peut espérer, qu'une chose arrive, alors qu'on ne le veux pas, ou qu'on y pense pas.

Déjà qu'on a du mal à contrôler ce qui nous arrive, mais si en plus, on considère "qu'en vivre" n'a pas son importance, comment peux t'on faire pour que ça se produise ?

Je parle pas forcement, de la méthode Coué, mais du lien qu'il peux y avoir, entre un objectif et sa réalisation.
11
Beaucoup de réussites, succès, et autres fortunes sont souvent le fait du hasard. Cela se révèle dans de nombreux domaines, pas que dans la musique. Ca marche aussi pour les grosses tuiles de la vie, on les cherche pas forcement et elles nous tombent dessus parfois quand meme.

Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

[ Dernière édition du message le 05/11/2012 à 19:57:42 ]

12
t'es sur de ça ? Justement j'ai l'impression, que ce qui nous arrive on l'a voulu d'une manière ou d'une autre et que le hazard, n'est pas si hazard qu'on le pense.

Bien sûr je parle pas des ptites tuile qui nous arrivent au quotidien, mais bien des grande chose qu'elle sois bonne ou mauvaise.
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Kapam tu te rapproche de concepts philosophiques voir métaphisiques, ça me rappelle les bouquins de Neale Donald Walsh... Et je suis assez d'accord avec toi pour le hazard, mais c'est seulement après qu'on s'en rend compte, si on s'en rend compte...
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Merci je connaissais pas,
je commence à lire c'est du lourd, intéressant, aussi de lire la critique, c'est pertinent, mais pas certain qu'ils aient compris, la où Neale voulais en venir, (sur certains points).
15

Hors sujet :

Avant de se lancer dans des investigations philosophiques, on va se mettre d'accord sur l'orthographe.. icon_mrgreen.gif : hasard, métaphysique. La dialectique du fond et de la forme, c'est le minimum syndical.  icon_redface2.gificon_mrgreen.gif

 

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Qu'on soit d'accord ou pas, les discussions peuvent devenir très interressantes et pour peu qu'on ne soit pas trop fermé, je pense que tout le monde peut apprendre beaucoup des remises en questions que les bouquins proposent. Et pour une fois ça reste relativement pragmatique et ne pars pas tout de suite dans le new age trop ésotérique pour être pris au sérieux. Bonne lecture!(et si tu veux j'en ai encore un ou 2 de bons dans mes tiroirs mdr)

[ Dernière édition du message le 05/11/2012 à 21:42:45 ]

17
x
Hors sujet :
:oops:désolé j'écris de moins en moins en français, j'ai déjà du corriger filosofie que j'ai failli écrire:mdr:
Pour ma peine je me flagèlerai en écoutant un cd de musique new age pendant 2 heures. Pardonné?
18


Faute avouée est à moitié pardonnée. icon_mrgreen.gif

 

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Oui ces discussions sont intéressante, mais plutôt pour ceux qui y vois un sens. Ceux qui n'y vois pas spécialement de sens, peuvent facilement s'ennuyer, (ce qui es normal).

depuis un temps, je lis pas mal de chose, ayant un rapport avec toutes ces idées du monde, c'est devenu sur ce à quoi je m'inspire (d'ailleurs c'est surement pour ça que je m'y intéresse tant)
20
x
Hors sujet :
Citation :
les discussions peuvent devenir très interressantes

Sinon du point de vue de plusieurs "endoctrinés" oui chacun apportera sa vision sur la chose, les désaccords seront suivant leur croyance. Y'a tellement de mouvements que les arguments sont nombreux. A vrai dire, je sais pas où je me situe, je vais suivre l'idée de celui qui me convainc, (d'après ce que je ressens).

Aussi il faut prendre en compte que le message peut être mal compris par certains à cause du manque d'éléments et comprendre la totalité. Si tu prends un initié, il pourra te transmettre ses idées, mais s'il écrit juste un livre, tu n'a pas plus d'info que ce qui es écrit, tandis que s'il est en face de toi pour approfondir, là ça deviens encore plus intéressant

Par contre, ça fais super HS par rapport au sujet, nan ?
21
Citation :
Par contre, ça fais super HS par rapport au sujet, nan ?
Un peu, oui ;)

Citation de lectroo :
En faite j'ai du mal à comprendre comment on peut espérer, qu'une chose arrive, alors qu'on ne le veux pas, ou qu'on y pense pas.


Pourtant combien de succès arrivés par des titres auxquels l'artiste ne croyait pas du tout?

Et combien de carrières ont démarré quand l'artiste n'y croyait plus? Brassens jeté de partout et sur le point de renoncer quand il rencontre Patachou qui le lance dans son cabaret. Simon & Garfunkel déjà séparés faute de succès et n'habitant même plus le même pays quand un programmateur radio californien a un coup de cœur pour Sound of Silence. Ça donne a leur producteur l'idée d'en sortir une version électrique plus tendance sans même les prévenir et ça fait n°1. Il y a plein d'exemples du même style.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


22
Citation :
Il y a plein d'exemples du même style.

Je suis assez d'accord et ça n'enlève rien à la qualité des oeuvres ou des artistes. L'histoire montre qu'il n'est pas rare qu'un compositeurs soient ignorés de son vivant et encensé quelques décennies après. Et il faut aussi imaginer l'inverse. Que des artistes prometteurs et doués passent à coté de leur carrière ou que des oeuvres magistrales restent pour toujours, inconnues du public.

Le problème pour le créateur c'est de faire ce qu'il a envie, d'aller là ou son esprit et sa réflexion le mène, de rester libre tout en rencontrant un public suffisant pour assurer ses fins de mois. Je pense que le business doit-être intégré plus comme une contrainte, une obligation pour l'artiste, bien plus qu'un objectif pour sa création.
On trouve beaucoup d'exemple en littérature ou finalement l'écrivain (en herbe) a un job alimentaire (prof, journaliste, fonctionnaire), il écrit par passion pendant ses temps libres, puis un jour publie et parfois fait fortune.

Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

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Citation de SampleHunter :
Le problème pour le créateur c'est de faire ce qu'il a envie, d'aller là ou son esprit et sa réflexion le mène, de rester libre tout en rencontrant un public suffisant pour assurer ses fins de mois. Je pense que le business doit-être intégré plus comme une contrainte, une obligation pour l'artiste, bien plus qu'un objectif pour sa création.
Globalement d'accord avec ça. Si ce n'est que le public pour les fins de mois me semble plus un objectif à long terme.

Mais la contrainte d'un objectif business (ou simplement de recherche d'un public, ça revient au même) peut parfois être artistiquement positive. Ça oblige l'artiste a se remettre en question, à apprendre comment rendre sa musique plus efficace sans la dénaturer pour autant.

Combien d'artistes déçus parce que leur album ne sonne pas comme ils l'avaient imaginé, et aussi bien que leurs modèles? Ou déçus parce que le public n'accroche pas, à l'exception de leurs premiers fans inconditionnels. Souvent ils mettent ça sur le compte de la technique, du studio, de l'ingé, du mastering. Alors que ce sont des problèmes de composition, de structure, d'arrangement, de rigueur dans leur travail qui font que ça ne sonne pas comme ils l'avaient espéré.

Là on en revient à la psychologie de l'artiste. Pour la plupart, quand ça ne marche pas, ce n'est jamais de leur faute :(((

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


24
Citation :
Si ce n'est que le public pour les fins de mois me semble plus un objectif à long terme.

C'est certain. Pour autant, notre époque et la télévision donne parfois le sentiment que cela marche à l'envers: que grenouiller dans une émission de télé-réalité permet de se constituer d'abord une notoriété et un business pour peut-être ensuite, mais c'est plus rare :-D, produire un album et devenir artiste.

Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

25
Citation de SampleHunter :
Pour autant, notre époque et la télévision donne parfois le sentiment que cela marche à l'envers: que grenouiller dans une émission de télé-réalité permet de se constituer d'abord une notoriété et un business pour peut-être ensuite, mais c'est plus rare :-D, produire un album et devenir artiste.

Bah, ce genre d'émission a pour principal inconvénient de ne concerner que les interprètes. Sinon c'est quand même une très belle opportunité pour les participants de ressortir avec un beau carnet d'adresses de professionnels qu'on se met, dans le meilleurs des cas, des années à constituer autrement.

Après encore faut-il un minimum de talent et l'intelligence d'écouter les bonnes personnes et les bons conseils pour tenter de démarrer une carrière. Mais on ne devient pas artiste, on l'est ou ou ne l'est pas.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016