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Producteur de musique

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Sujet de la discussion Producteur de musique
Bonjour,

Je suis gérant d'un studio d'enregistrement; je rencontre donc beaucoup d'artistes et certain vraiment talentueux dans leur domaine ; ces derniers n'ont parfois pas assez d'argent pour financer un album et se contentent donc de simple maquette. L'idée me trotte parfois de produire leur enregistrement ainsi que le pressage ( pas la distribution donc j'envisage un partenariat avec un éditeur). Je voulais savoir concrêtement ce qui se fait en pratique: le contenu du contrat liant l'artiste au producteur, La propriété des masters, le pourcentages des royalties versés à l'artiste par le producteur sur la vente de chaque CD ou morceau... Et l'éditeur dans tout ca, combien il prend au passage? Par exemple sur un CD à 10 eurs quelles sont les part qui vont à l'artiste , au producteur de l'enregistrement (et du support physique) et à l'éditeur? Je me doute que tout cela est négociable, mais je me doute aussi qu'il doit y avoir des constantes en la matière...

Merci!
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Oui Pierrot, le métier a bien changé depuis les années 80 ou plus encore les années 90 où à peu près tout ce qui sortait se vendait et pouvait rapporter gros.

L'offre de musique a explosé avec les home-studios en même temps que la dématérialisation des supports a fait s'effondrer la valeur de la musique enregistrée. Beaucoup plus d'offre, beaucoup moins de demande payante, ça s'appelle un marché saturé et il ne faut pas avoir fait une grande école de commerce pour comprendre que la valeur du travail de création/production en prend un sacré coup.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Citation :
Oui Pierrot, le métier a bien changé depuis les années 80 ou plus encore les années 90 où à peu près tout ce qui sortait se vendait et pouvait rapporter gros.


ouais c'est clair ta raison. avec toutes mes expériences du passé,le recul et l'évolution du business de la zic que j'observe depuis 2004 je pense pas qu'au final retourner dans le système traditionnel ( label major ) n'est pas intéressant pour un artiste autoproduit il y perd plus qu'il y gagne car au final il gagne pas temps d'argent que ça quand tu compte bien la thunes et les sacrifices , il n'est pas libre artistiquement, et il est souvent obliger de faire des concessions à la limite de l'exploitation ou de l'esclavagisme musicale.

mieux vaut au final ne pas être connu du grand public et vendre son skeude dans la rue en street prod à 200 voir 300 fans à coup de 10 voir 15 euros le CD c'est déja mieux que rien , t'as plus de contrôle , et là tu touche net ton dû ;)

certes c'est pas la fortune mais ça te permet de gagner quelques sous sur ta création immédiatement et passer à la suite via d'autres projets.

économiquement vu la crise en France et toutes les entreprises en faillites les hommes vont aller de plus en plus dans l’individualisme et l'auto-satisfaction immédiate et ce dans ton les secteurs d'activité y compris la musique car les gens préfère avoir un complément de revenue et se démerder seul à l'arrache plutôt que d’être exploité dans une boite qui fait des profits sur ton dos et te mobilise ton temps et ta qualité de vie je connais des gens qui font du troc matin midi et soir sur le bon coin , propose des services pas chère sur leur site web bref tous ont va dans l'auto-survie . et c'est temps mieux.
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IL y a effectivement des solutions alternatives aux réseaux qui viennent pomper le fric.
Mon label associatif propose une aide a la production, mixage, mastering et conception du package. Il fait (en général) 50/50 des frais sur la dupplication petite serie avec l'artiste, ce qui va représenter la seule sortie d'argent de part et d'autre. Le label amortis ensuite son avance sur les premières ventes, puis reverse a l'artiste entre 40 et 60% des sommes générées en physique et en numérique, contractuellement. Il a donc toujours un fond disponible, et les taux de reversements sont corrects. Ca implique par contre un travail bénévole en amont, mais ca montre que verser autre chose que des miettes c'est possible.

Et ca prouve que la solidarité existe aussi.
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???

 

[ Dernière édition du message le 11/02/2013 à 13:31:39 ]

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Bien entendu. Toute initiative solidaire qui peut aider les artistes est à applaudir. Mais on n'est pas à la même échelle. C'est comparer le petit producteur de confiture qui vend sa production sur les marchés de villages avec les grandes marques en publicité dans les dépliants de tous les hypermarchés. La marge au pot n'est pas la même mais les volumes non plus.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Tout dépend ce qu'on veut en effet. Si c'est tenter d'atteindre une (trés in)certaine notoriété avec de gros volumes qui ne font prendre plus de risques qu'ils ne rapportent a l'artiste, ou amortir trés rapidement sur de petites quantités, au moins pour tater si le succès est au bout ou pas...
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???