Organigramme de la réussite d'un échec organisé...
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globule_655
En lien avec cet article (en anglais) : http://blog.musicxray.com/genuine-ar-filter-guest-post-by-jack-ponti/
Même si je ne suis pas d'accord avec tous les points soulevé dans cet article il est clair que la question du "filtrage" a un impact non négligeable sur les difficultés que l'on peut rencontrer de nos jours dans ce milieu, surtout pour de jeunes groupes qui tentent de se faire une place au soleil (ou du moins hors de l'ombre). C'est pour le moins difficile quand on est noyé dans une masse de bruit et de brume que forment tous les aspirants superstar et autres wannabees bercés d'illusions et n'ayant pas la mesure de leur (manque de) talent.
Ce qu'il me semble, c'est qu'il n'existe aucune réelle stratégie 100% efficace pour réussir mais dans le même temps énormément de gens prêts à vous en vendre une.
La réalité, c'est qu'on oublie trop souvent que le talent est une condition indispensable si on veut avoir au moins une chance d'entrer dans la ronde, sans toutefois avoir la garantie d'un succès quelconque, encore moins durable.
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Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
-Livingroom-
Et accessoirement il faut avoir un projet qui plaît, et qui est programmable: éviter par exemple de faire du métal tribal, et de se faire jeter d'un côté par les metalleux qui trouvent ça trop sage, et de l'autre par les festivals de percus qui trouvent ça trop dur!
Bref, c'est un métier, et malheureusement le discours que j'entends souvent type "ah mais je fais des concerts par ci par là, mais le jour où ça marche je lâche tout c'est sur" est irrationnel. Si tu veux que ça marche, aujourd'hui faut pas attendre le producteur miracle, faut y passer le temps que ce métier mérite que tu y passes.
Alors c'est sur que c'est pas simple, mais c'est tout l'honneur des métiers passions!
Y@kuz@R
C'est pour le moins difficile quand on est noyé dans une masse de bruit et de brume que forment tous les aspirants superstar et autres wannabees bercés d'illusions et n'ayant pas la mesure de leur (manque de) talent.
Ça s’appelle la musique marketing (ne pas confondre avec la musique commerciale). Elle est basée sur un matraquage constant au niveau des medias qui fait qu'on est obligé d'entendre les singles au moins une fois. Cette musique (peut-on appelé ça de la musique) est simplissime et d'une platitude plutôt importante: le but est de plaire au plus de monde possible, donc de faire une musique universelle, donc plate. berk...
Souvent, des artistes qui commencent plutôt bien, dès qu'ils ont du succès, ne foutent plus rien: ils utilisent leurs milliards pour en produire de nouveaux... De l'investissement en quelque sorte...
De plus, ils n'écrivent pas leurs titres eux-mêmes...
[ Dernière édition du message le 21/03/2014 à 19:24:51 ]
globule_655
Personnellement je parlais de musique dans son ensemble. Par exemple, prenons un groupe lambda qui joue... heu... allez du rock tiens ! Il y a un guitariste/chanteur, un bassiste/choriste, un autre guitariste et un batteur. Ils composent et jouent leurs compositions dans des bars et petites scènes locales (comme le font énormément de groupes).
Bien évidemment, ce groupe aspire à mieux. Il vise le haut de l'affiche et rêve de remplir un jour le zénith de paris ou l'olympia et de s'y rendre en limousine avec chauffeur et gardes du corps.
Pour atteindre ces objectifs ils vont tenter de se faire remarquer par tous les moyens possibles à leur disposition : réseaux sociaux, vidéo youtube, flyers, participation au plus d'évènements possible (dont l'accès dépend grandement de la notoriété du groupe... attention cercle vicieux en approche !), mailing list...etc...etc
En clair, notre groupe, dont personne ne conteste le talent, va dépenser énormément de temps et d'énergie à faire ce que tous les autres groupes font déjà par milliers, en espérant "créer le buzz". Leur plan de communication se retrouve maintenant en compétition avec tous les chanteurs de salle de bain, les vidéo de lip sync de youtube, les photos comiques en trompe l'oeil et la vie inintéressante des impudents peuplant les réseaux sociaux.
Si on ajoute à cela le fait que tous les autres groupes ayant un minimum d'ambitions vont employer exactement les mêmes moyens (à qui les vidéos les plus originales ou les posts les plus comiques) et on se retrouve avec une masse informe d'information dans laquelle il est très difficile de faire le tri.
Je reçois personnellement tellement de ce genre d'informations (nouveau concert, nouvel album, nouveau concert de sortie d'album, nouvelle vidéo, nouveau t-shirt, nouvelles photos... et bla et bla et bla) qu'au final ça en devient du bruit de fond dont rien ne ressort, ou alors très rarement.
Résultat, notre groupe de rock à passé ces 6 derniers mois à dépenser tout leur temps et probablement leur argent à faire de la comm et, à priori, moins de musique, tout ça pour gagner 1000 likes sur facebook de gens dont seulement 3% en moyenne va se pointer à leur prochain concert. Pis, leur "public" attend maintenant d'eux qu'ils sortent un EP ou album alors qu'ils n'ont pas encore engrangé un seul kopeck. D'ailleurs, le groupe va très certainement mettre à disposition cet EP/album sur des plateforme de streaming où leur "public" pourra aller se gaver gratis, toujours sans rien leur rapporter...
Là où c'est vicieux, c'est que ces moyens apparaissent souvent comme le seul moyen d'exister réellement pour un groupe.
Quel sac de nœuds que cette époque dans laquelle nous vivons.
Tout ce que j'ai évoqué soulève plusieurs problèmes réels du monde de la musique. Les moyens de communication et leur efficacité tant dans leur mise en œuvre qu'en tant qu'outil à proprement parler. La rémunération des artistes pour l'exploitation de leurs œuvres (Non, la gratuité n'est pas un modèle économique viable) et plus loin encore, la reconnaissance de l'artiste et de l’œuvre en tant que tels. Pourra-t-on ré-élever la musique en tant qu'art à part entière auprès du grand public et non plus en tant que simple produit de consommation courante ? Cette dernière question soulève, à elle toute seule encore toute une flopée de questions répondant à encore bien d'autres problèmes...
Avis ?
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Anonyme
voici, ce qui c'est passé le 2 mai 2013, 37 minutes après l'ouverture de la bourse dans la première moitié de la seconde 56 précisément, à l'instant même ou ma biscotte beurrée entrait en contact avec la surface du café.
Les machines de trading hautes fréquences depuis déjà plus d'une demi-heure, autant dire une vie, s'affairaient à bâtir et défaire des empires. Et j'étais à la bourre, même pas encore rasé :
Pour peu que le mot talent, ait encore un sens, je ne doute pas un seul instant que lorsque les mathématiciens, qui n'auront pas eu la chance de travailler dans la finance, se rabbateront sur l'art, les questions de filtrage et de bruit ne poseront aucun problème aux machines pour traiter les Big Data issu du web mining. A la seconde même où quelque chose approchant l'ancienne notion de talent, modélisé et identifié comme tel émergera de la nébuleuse Youtube, il sera bien avant que j'ai pu croquer dans ma biscotte, disséqué, analysé, reformaté et déjà promu mondialement, apte à être consommé.
Le temps de mon petit dej.
globule_655
L'art et encore moins son appréciation au niveau émotionnel humain ne peut pas se formuler par une équation mathématique selon moi.
Peace
Glob
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Y@kuz@R
#Houba
Puis l'artiste qui va arriver. Le schéma n'est pas vraiment différent de celui présenté en en-tête du sujet. Juste il a du talent. Mais pas seulement. C'est aussi le bon artiste au bon endroit au bon moment. Mais aussi arriver à être reconnu en tant qu'artiste est sa seule et unique raison de vivre et il est prêt à tous les sacrifices pour ça. Il va aller jusqu'à accepter des compromis dans un premier temps pour imposer ses vues plus tard. Parce que le plus important est d'être entendu, écouté. Parce qu'en tant qu'artiste il veut partager sa musique avec le plus de monde possible, faire passer ce qu'il a à dire, à tout prix. Et lui il va sortir du schéma, parce qu'on va venir le chercher, Parce qu'il est bankable. Et il va encore devoir se dépêtrer des requins qui vont se mettre sur sa route. Et parfois repartir de zéro et recommencer, jusqu'à ce que ça marche. S'il n'a pas renoncé ou ne s'est pas pendu avant.
Certains arrivent, mais ceux là n'ont jamais dit "c'est trop injuste", ils ne se plaignent pas sauf auprès des plus intimes parmi les intimes. Ils n'ont jamais arrêté de se battre, en parfaite conscience de comment fonctionne "le système" comme on dit aujourd'hui. Et le jour où ils ont leur contrat "major" en poche, ils savent que le plus dur commence seulement. Après des années de galère.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Anonyme
Jusqu’à présent, le talent était indissociable de la réalisation artistique, mais ça ne sera peut être plus forcément le cas demain.
Pour être considérè comme talentueux en musique hier il fallait savoir chanter, jouer de la guitare, savoir composer,... Demain, les progrès de la mao aidant ce sera directement le logiciel qui prendra en charge ta chanson, Jude, à partir d'une vague idée triste et la rendra meilleure.
Plus même besoin d'être. Le mot artiste ayant disparu, dans un monde de plus en plus virtuel un avatar fera aussi bien l'affaire pour représenter l'idée originelle et qui a été réalisé par la machine.
Chacun sera donc potentiellement aussi talentueux que son voisin, il suffira juste d'avoir une idée, la machine fera le reste.
[ Dernière édition du message le 22/03/2014 à 02:45:10 ]
-Livingroom-
On s'en est pas formalisé, après tout on est intermittents puis est-ce toujours utile d'être signé pour avoir moins de liberté qu'un artiste indépendant? C'est un autre débat.
Ils nous ont aussi dit de leur "casser les couilles" en continuant de faire de grosses tournées à leur nez et à leur barbe, et en les saoulant peut être que dans 20ans ils finiront par nous faire jouer.
En réaction à ça (et étant plutôt globalement contre les réseaux sociaux), on a décidé de se développer "en famille", c'est à dire localement, avec des proches et des amis. Ça a commencé par le tour, puis le graphisme, le booking à l'étranger...
Puis on a sorti notre premier véritable album, qui devait être distribué par Mosaîc. Qui a déposé le bilan un mois après la sortie de ce dernier. On a donc vite récupéré nos disques, et puisqu'on ne pouvait pas compter sur les institutions, on a monté notre propre boîte de distribution, Inouïe. Et aujourd'hui, au stade de développement qu'on connaît et dans notre style de musique, on tire notre épingle du jeu, et on reste en accord avec la majeure partie de notre éthique, ce qui est un beau challenge dans ce milieu.
La morale de cette histoire, le temps que les artistes passent sur ces réseaux peut être employée à bâtir du concret, et si les résultats sont moins spectaculaires, il sont plus constants.
Et je pense que les gens seront toujours plus touchés par un feeling humain et par l'originalité que par un préfabriqué. Reste à ce qu'on leur mette sous les oreilles.
Anonyme
Dans de nombreux domaines, celui de la musique n'y échappant pas, les sociétés qui tireront leur épingle du jeu, seront celles qui seront le plus à même de traiter de l'information en masse pour justement rechercher ces perles de feeling et d'originalité dans cet océan de données.
Car aussi paradoxale que cela puisse être, on aurait pu penser que l'assistance des machines dans l'aide à la réalisation conduirait à une forme de liberté créatrice, il en sera tout autre.
Rares, seront ceux qui consommeront leur propre musique, de façon individuelle, pour leur propre compte.
La nature humaine ayant peur de la liberté, c'est dans une masse toujours plus énorme et et de plus en plus uniforme de données qu'il conviendra de rechercher ce feeling humain (rassurant) pour le proposer à la majorité.
La valeur marchande reposant uniquement sur la recherche et la propriété de cette idée originale.
Je sais que cette anticipation peut vous paraître bien barrée et un peu hors sujet. Pourtant, sur bien des aspects le monde est déjà comme ça.
j'en conclue donc que pour réussir, il sera bien plus profitable d'avoir un concept réellement novateur plutôt que du talent ou un réseau.
[ Dernière édition du message le 22/03/2014 à 15:00:39 ]
Jnoia
Je ne suis pas d'accord sur tout l'article, par contre le "Trop d'info tue l'info", j'adore et c'est bien vrai.
Keep rocking guys !
Up Line Studio d'enregistrement
[ Dernière édition du message le 28/03/2014 à 12:45:43 ]
-Livingroom-
Anonyme
quand je suis tombé sur cet article, j'ai automatiquement repensé à ce fil où nous évoquions la place de plus en plus importante que prenait les algorithmes dans nos vies quotidiennes. La question que je me pose est la suivante :
Lorsque les recommandations automatiques deviendront si performantes qu'effectivement elles correspondront aux choix qu'on aurait fait, prendra-t-on encore le temps de chercher par nous même des morceaux nouveaux par nous même ? A quoi bon ?
On a toujours du plaisir à découvrir un nouveau morceau ou un groupe nouveau qu'on aime, c'est un peu comme si on découvrait un trésor, mais c'est toujours un énorme investissement de temps (et sans garantie de réussite). Comment réagirai-je quand ce sera facile, instantané ? il est fort probable que pour la même satisfaction finale (la découverte d'une véritable pépite musicale) je sacrifie un peu de mon libre arbitre contre une solution diablement plus efficace.
Certains morceaux ont changés nos vies (d'un point de vu personnel à chacun) et pourtant je sais qu'il en existe des milliers des comme ça que nous ne découvrirons jamais. Qu'est ce qui est le plus triste dans le fond, faire confiance à une machine qui choisi pour nous ou passer à côté de tout ces morceaux potentiellement structurants ?
Peut-être enfin, ce serait le moyen pour des groupes qui n'ont pas le soutien d'une major de toucher leur public si modeste soit-il puisque c'est la machine qui nous conduirait directement à eux ? Sans pub, sans promo, sans artifices, loin des modes juste parce que le morceau est exactement ce que l'on a envie d'écouter a cet instant T et donc choisi pour nous par la machine parmi une production toujours plus vaste. Peut être cela favoriserait-il une réelle diversité musicale ?
D'autre part je m'interroge fortement sur le comment se formeraient nos goûts musicaux personnels si ils n'étaient plus nécessairement soumis à une influence extérieure, que se soit la télé, la presse, notre entourage ou autres ?
Est-ce que ça favoriserait une réelle diversité musicale ? Rien n'est moins sûre, avons nous réellement des goûts personnels ou n'est-ce que le résultat d'un effet social ? Aucun scrupule à perdre notre libre arbitre qui n'existe pas dans ce cas, si ce n'est juste que le résultat d'un effet social.
Toujours est-il que ces services de recommandation lorsqu'ils deviendront plus que très performants changeront fondamentalement notre rapport à nous même et à ce qui nous entoure.
[ Dernière édition du message le 11/02/2015 à 01:43:16 ]
#Houba
D'autre part je m'interroge fortement sur le comment se formeraient nos goûts musicaux personnels si ils n'étaient plus nécessairement soumis à une influence extérieure, que se soit la télé, la presse, notre entourage ou autres ?
Est-ce que ça favoriserait une réelle diversité musicale ? Rien n'est moins sûre, avons nous réellement des goûts personnels ou n'est-ce que le résultat d'un effet social ? Aucun scrupule à perdre notre libre arbitre qui n'existe pas dans ce cas, si ce n'est juste que le résultat d'un effet social
Question passionnante
Je pense que le libre arbitre existe mais qu'il est tout de même assez limité. J'en prends pour exemple ma découverte de la musique dans un bled perdu bien avant internet. Ma rencontre avec la musique a donc commencé avec les goûts de mes parents, frère et sœur. Mes parents avaient des goûts assez variés (classique, jazz, variétés) mais écoutaient peu de musique à la maison. Ils se rendaient par contre assez souvent à des concerts de musique de chambre, mais sans les enfants. Mon frère était plutôt lecture que musique et ma soeur avait des goûts assez mainstream radio avec une surpondération de titres en italien de par sa passion pour l'Italie et ses études de traductrice.
Donc j'ai pêché dans ce que j'entendais autour de moi. J'étais plus attiré par les titres anglo-saxons de la discothèque de ma soeur (ça c'est le libre arbitre) et le premier disque que je me suis offert avec mon argent de poche était un album d'un groupe écossais de pop-rock aseptisé pour ado (on appelait le style "bubblegum pop" ou "bubblegum rock" à l'époque)
Puis c'est un copain de classe avec qui je parlais musique qui me dit que le rock ce n'est pas ça et me parle du punk. Comment ce type dans une toute petite ville de province avait découvert le punk à ses tous débuts, ça reste un mystère. Je ne me souviens pas s'il m'a fait écouter mais toujours est-il que quelques mois plus tard, lors d'un voyage scolaire à Londres, il a profité des quelques heures de quartier libre pour me faire faire le tour des disquaires de soho où j'ai écouté (dans des cabines) et acheté mes premiers 45 tours des pionniers du punk anglais.
Ça correspondait à ma révolte d'ado de l'époque et j'ai plongé. Puis j'ai découvert qu'il existait un fanzine punk, puis une émission de radio tard le soir que j'écoutais sous l'oreiller, puis un disquaire spécialisé en import anglais et américain à Bruxelles. Disquaire chez qui on pouvait écouter les nouveautés dont parlais le fanzine, ou qui t'en proposait d'autres. Si tu avais des goûts peu communs, ta liste de recommandation c'était les critiques de la presse spécialisée et ton disquaire qui la faisaient. Les autres restaient au mainstream radio.
Après c'est toujours par les rencontres que je me suis ouvert à d'autres styles.
La possibilité de voyager librement entre des styles et des artistes non mainstream date seulement d'internet. Même le choix de radios était beaucoup plus réduit.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Anonyme
Bon, c'est un debat qui a toujours existé, quelle strategie employer, quelle reponse trouver etc...
Ca va nous prendre toute la nuit des temps cette affaire, possible que ce soit un graal
Alors que le probleme est en realité tres simple.
Pour resumer, une bonne strategie, c'est quoi ?
Alors, c'est simple.
Bon, t'as la strategie, au debut c'est une strategie, tu la met en place, tu vois, elle marche pas, efficace tu vois mais... non c'est pas ca.
Non,
A coté, t'as le gars, il a une strategie, il l'a met en place, elle marche pas, et la strategie, c'est une bonne strategie et la ca marche pas.
Alors que l'autre, il a une strategie mais elle est pas bonne...
Ah je ne vais avoir l'exprimer !!!
Bon, je suis pas tout seul, je suis avec un pote, il va vous exprimer tout ca mieux que moi.
Ouais voila
Bonjour à vous.
Alors c'est simple. Le gars, il a une strategie, il fonce, elle marche pas, pas de probleme, parce que c'est pas une bonne strategie vous voyez ?
Alors que l'autre, il a une strategie, pareil, il l'applique, il fonce aussi mais... c'est pas pareil, et la, ca marche pas mais c'est une bonne strategie et.../...
Ouais mais non !!! (c'est moi Fred, je reprends le clavier)
Non, le gars, il a une strategie, elle marche pas, ok, mais il la lance, il fonce, alors que l'autre, il a une strategie, elle marche pas, bon elle marche pas, mais c'est pas pareil justement, c'est pas pareil Parce que lui, il fonce !!! Et la, c'est une bonne strategie
[ Dernière édition du message le 12/02/2015 à 14:02:54 ]
Anonyme
Je pense que le libre arbitre existe mais qu'il est tout de même assez limité.
Exact
crossroads
jouent leurs compositions dans des bars et petites scènes locales (comme le font énormément de groupes).
Bien évidemment, ce groupe aspire à mieux
Mon expérience, c’est que la stratégie commence dès le début, et non pas quand « on voudrait mieux »…
Dans mon entourage, j’ai vu deux exemples radicalement différents.
D’un côté un chanteur, qui avait son groupe, faisait une sélection très soigneuse de où il jouait et dans quelles conditions (bon il faut dire que grâce à son passé professionnel dans le milieu sportif, il avait un excellent réseau).
Il refusait les shows cases à l’arrache (pourtant considérés comme « passage obligé » pour beaucoup, les scènes ouvertes etc.). Chaque fois qu’il jouait, c’était toujours dans de bonnes conditions.
Résultat : auprès du public, il bénéficie d’une super image. Son CD autoproduit, il le vend 20€ pièce et je peux vous assurer qu’il en vend.
Et quand les municipalités organisent des festivals, manifestations etc. il est toujours dans la programmation.
Dans un autre côté, un autre chanteur avec son groupe, a montré qu’il en voulait, était mort de faim, motivé : il a pris tout ce qui passait, les bars (pourris ou pas), les plans à l’arrache etc.…
Il a tout fait avec le sourire, humour, plaisant.
Résultat : il a une image de chanteur gentil mais pas « sérieux », pas pro…
Et le jour où a force d’abnégation, il a enfin décroché une belle salle en ville programmé par la mairie, même moi je me suis dis que jamais je ne payerai une entrée pour le voir à ce concert.
J’avais qu’à aller le voir dans un bar et que ça me couterai un demi….
Bref, tout ça pour dire qu’il faut bien réfléchir à quelle image tu veux renvoyer.
En décembre 2013, j’ai participé à une rencontre avec des bookers qui m’a conforté dans ce point de vue.
Ils disaient que la forme de la communication primait : qu’entre deux mails reçus par des groupes, c’est toujours le plus travaillé graphiquement qui avait la primeur, idem pour les demos…
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
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