Sujet de la discussionPosté le 03/05/2014 à 11:22:36Un compositeur peut-il être rémunéré sur les ventes d'un disque (physiques et digitales)?
Bonjour,
En tant que compositeur j'ai l'opportunité de placer quelques musiques sur l'album d'un auteur interprète.
Que dois-je faire pour être rémunéré sur les ventes de cet album?
Merci d'avance pour votre aide
M
Certains vivent mieux dans l'ombre que dans la lumière et n'ont pas besoin de la reconnaissance du public
Quant aux droits sacem etc ils n'ont jamais été proportionnellement aussi élevés par rapport aux ventes.
Et pour ce qui est du live, la réalité est loin des rêves. Oui on dit que les cachets ont explosé. Mais seulement pour les artistes avec une forte notoriété. Pour les autres c'est la même chose que pour le disque, énormément d'offres d'artistes et peu de demandes d'organisateurs. Pour les sans grades la situation n'a même jamais été aussi difficile. C'est limite si on ne leur demande pas de payer pour jouer. Comme le dit bien la blague pas loin de la vérité, un musicien c'est quelqu'un qui fait 200 bornes avec 2000 euros de matériel dans une bagnole à 500 euros pour gagner 50 euros.
L'original c'est 5000 euros de matériel mais des musiciens qui ont 5000€ de matos (pour eux seuls) je n'en connais pas beaucoup (même des pros), donc j'ai adapté à une moyenne plus raisonnable
bonjour à tous je lis votre discution et je me demande si le compositeurrrangeur a droit à tous ces avantages juste en étant inscrit à la sacem ou pourrait-il definir ses pourcentages à toucher sur le titre dans un contrat signé entre lui et l'interprete (celui ci étant l'auteur)
@ Le dafür, à partir du moment où un des auteurs à cédé la perception de ses droits à la sacem, il faut respecter les règles de répartition de la sacem. Règles statutaires pour les droits d'exécution mais négociables entre les auteurs pour les droits de reproduction.
Cela dit dans ton cas de compositeur, rien n'interdit à l'interprète-auteur de t'accorder contractuellement (et généreusement) des droits supplémentaires à ceux de la sacem, comme un pourcentage de son cachet ou un pourcentage de ses royalties artiste.
Reste enfin la possibilité de ne pas adhérer à la sacem et là vous réglez contractuellement ce que vous voulez comme vous le voulez, y compris par exemple vous accorder mutuellement une exclusivité (ce qui interdirait toute reprise ou toute diffusion sans votre autorisation) Mais avec la difficulté et souvent l'impossibilité pratique de percevoir vos droits d'auteur individuellement.