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Sujet Missive pour denoncer la politique des majors ! (Psycom nous avons besoin de toi)

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Sujet de la discussion Missive pour denoncer la politique des majors ! (Psycom nous avons besoin de toi)
Bonjour a tous,

Suite au thread "Piratage musical : l'industrie du disque en croisade", nous avons decide d ecrire une lettre ouverte, qui, par la suite, sera envoyee a certains medias (presse, radio, etc...).
Afin quelle puisse avoir un quelconque poids, nous demandons a tous les AFiens partageant notre opinion de bien vouloir se manifester. Nous la signerons de tous les pseudonymes presents sur ce thread !
Nous voudrions aussi ajouter pour l ensemble des signatures : "Membres d Audiofanzine.com", mais la il nous faut l accord explicite de Psycom !
Alors, si, lecteur, tu es Psycom, alors : donne nous tu le droit d utiliser "Membres d AF" pour cette lettre ? Si oui, sous quelle forme ? (Cela etant, nous comprendrons si tu ne veux pas )

Merci a tous !!!

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M./Mme/Mlle X Media Y

Nous sommes un groupe d’internautes liés par le forum d'un site communautaire français. Musiciens, artistes, techniciens, ingénieurs, producteurs indépendants, ou tout simplement passionnés de musique, nous souhaitons réagir sur les dispositifs du SNEP contre le peer-to-peer et le téléchargement de musiques gratuit.

Nous avons du mal à prendre ces informations au sérieux. En effet, le peer-to-peer est seulement présenté comme le bouc émissaire de majors qui veulent justifier hâtivement leurs pertes sèches.
Les arguments avancés par les maisons de disques et surtout par l’IFPI (représentant de l’industrie du disque à travers le monde) sont simplistes, incomplets, voire erronés.

On peut d’ailleurs trouver étrange que l’IFPI s'appuie sur les résultats des instituts Forrester (USA) ou Jupiter (Italie) qui auparavant démontraient que le peer-to-peer n'avait aucune incidence sur le marché du disque.
On peut conforter cette thèse à l'aide de la très récente et très sérieuse étude indépendante de Felix Oberholzer (Harvard) et de Koleman Strumpf (North Carolina-Chapel Hill) publiée le 28 mars dernier.
Enfin, l’assertion des majors laisse une drôle d'impression quand on sait que la Cour Fédérale canadienne a considéré que le partage de MP3 sur Internet n'était pas une violation de la propriété intellectuelle. En d’autres termes, ce que condamne les majors en France ou aux États-Unis est complètement légal au Canada !

Preuve que la question du peer-to-peer mérite au moins une réévaluation.

Pour expliquer la baisse du marché des CD, on peut aussi se demander s'il n y a pas eu un changement dans le budget "loisirs" des consommateurs. L’arrivée des nouveaux supports et des nouvelles formes de divertissement (jeux vidéo, DVD ou encore "home cinema" ) a sans nul doute touché le marché de la musique. Marché lui-même touché par la fin inéluctable de la période d'attrait du CD comme produit nouveau. Les jeunes notamment (grosse part du marché des majors) ont d’autres priorités de consommation, comme le téléphone portable qui représente une somme d’argent conséquente (un forfait équivaut à 2 CD par mois).
Nous pourrions également évoquer l'apparition de nouveaux marchés en très forte progression comme celui des sonneries téléchargeables, ou la question du prix des CD, ou de la hausse des coûts de promotion...

Pourtant l’IFPI ignore ces arguments simples et préfère dénoncer la "piraterie" comme seule et unique, responsable d'une situation peut-être pas si catastrophique pour les majors.

Il est certain que les consommateurs achètent de moins en moins de CD par hasard, ils ont besoin de l’écouter, de s'en faire une idée. Le peer-to-peer joue le rôle, bien malgré lui, de "médiathèque mondiale", de catalogue où l'on trouve à peu près tout, et des enregistrements rares en particulier. En plus de pouvoir pré-écouter sans forcément acheter, le peer-to-peer permet à l’internaute de découvrir une multitude d’artistes dont il pourra ensuite acheter CD, DVD, T-shirts ou billets de concert.

Nous pensons aussi et surtout que les majors se trompent de cheval de bataille. En effet, la production musicale devient de plus en plus indépendante ou réunie en micro-sociétés spécialisées, les ventes des labels indépendants progressent...
Dans ces conditions, et étant donné que les majors ne remettent pas en cause l'activité de l'industrie musicale, ses produits, la manière de les promouvoir et de les vendre, reporter la cause de ses maux sur le comportement de personnes dont la responsabilité n'a pas été clairement établie nous semble complètement abusif. Surtout si les personnes en question sont les consommateurs.

Nous nous étonnons enfin de l'absence d'un portail sur Internet regroupant en son sein un catalogue varié et complet, permettant l'écoute gratuite de titres entiers avec une réelle qualité d'écoute et un prix de téléchargement abordable. Ou encore la possibilité d'acquérir un média physique attractif, respectant la loi française, c'est-à-dire le droit à la copie privée afin d'assurer la pérennité du droit d'écoute. En effet, à l'heure actuelle, un morceau de musique téléchargé sur les portails français coûte entre 1 et 2 euros, ce qui bien souvent revient plus cher qu'un CD - le support, le boîtier et la qualité en moins.

Sans soutenir le piratage de la musique, il nous faut bien constater que les comportements de "consommation" de la musique changent et nous déplorons que les majors entérinent désormais un combat contre les consommateurs.

Auteurs : Les Cristeaux Liquident, Zikmusicien, Kravatorf, Arzakan, Ascii.

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Signataires actuels (update : 14/05/2004)

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731
732
http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1551

http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1546

bon, ratatium, c'est un peu parti pris, mais c'est un article a lire je crois...
733
Lu dans l'édito de "Chorus". Extrait :

"[...] on découvre aujourd’hui un accord liberticide pour le pluralisme de la diffusion chanson ; un accord signé en catimini, trois mois seulement après la déclaration de Jacques Chirac, dont nul média n’a parlé à ce jour (et pour cause en ce qui concerne les radios !) ; un document intitulé Accord interprofessionnel entre les radiodiffuseurs, les producteurs de phonogrammes et les éditeurs de musique...

Que dit-il ? Après un préambule aussi long que magnifique sur la nécessaire indépendance des fonctions d’édition et de diffusion, sur l’engagement des producteurs "à faire leurs meilleurs efforts" pour maintenir et accroître leurs investissements en faveur du développement et de la promotion des artistes, sur celui des radiodiffuseurs "à faire leurs meilleurs efforts" pour préserver et encourager la diversité des œuvres et des interprètes diffusés ; bref, après bien des circonvolutions, tombe enfin le contenu de l’accord. Lisez bien, ce n’est pas – excessivement – lumineux : "Les parties conviennent que les accords au rendement, notamment parce qu’ils associent les radiodiffuseurs au risque pris par les producteurs de phonogrammes, constituent, dans leur principe, des pratiques acceptables et utiles à l’ensemble des parties. On entend, par accord au rendement, un accord, limité dans le temps, par lequel un producteur de phonogrammes bénéficie de l’espace publicitaire sur l’antenne d’une radio afin de promouvoir un enregistrement phonographique dans le cadre de messages publicitaires en rémunérant, totalement ou partiellement, cet achat par le biais d’un intéressement sous forme de reversement commercial fondé sur l’exploitation de cet enregistrement."

Malgré la forme (délibérément ?) alambiquée du texte, vous avez bien lu : il s’agit là d’un accord ouvrant la porte à la diffusion payante des chansons ! Informés au dernier moment, et "avec stupeur", de ce qui était encore un projet d’accord, le SNAC (Syndicat national des auteurs et des compositeurs) et l’UNAC (l’Union nationale des auteurs et compositeurs) ont fait aussitôt connaître – par leurs vice-président et président respectifs Jean-Pierre Bourtayre et Dominique Pankratoff – leur désaccord total au ministère de la Culture et de la Communication, sous l’égide duquel, semble-t-il, ce projet a été préparé.... En vain, pour le moment, puisque l’accord a bien été signé le 5 mai 2003. "Nous voici donc dans le domaine des accords au rendement, a commenté par la suite Dominique Pankratoff. Cette bien belle expression permet à une radio, moyennant des points sur les ventes, de passer un disque sur son antenne dans une forme d’espace publicitaire. [...] En clair cela veut dire qu’à partir du moment où vous pouvez payer, sous une forme ou sous une autre, vous aurez toutes les chances d’être diffusé. Voici donc revenu sur le devant de la scène la bonne vieille idée des radios : faire payer la diffusion des chansons comme n’importe quel autre produit commercial."

La culture, irréductible aux lois du marché ?! Alors qu’on essaie, en effet, de résister depuis des années aux assauts périodiques de l’organisation mondiale du commerce, qui voudrait faire de la culture européenne et française en particulier un produit marchand comme les autres, on est prêt à laisser passer, chez nous, un accord permettant aux radios privées (essentiellement les radios dites jeunes qui ne vivent déjà que de, et par, la musique) de se faire rémunérer la diffusion d’une œuvre intellectuelle ! Plus rien ne nous autoriserait ensuite à continuer de revendiquer, à l’extérieur, une exception culturelle française bafouée, foulée aux pieds, à l’intérieur.

Cet essai (discret) de coup de force n’est cependant pas encore transformé : pour que cet accord s’applique officiellement, en toute légalité (même s’il se pratique déjà officieusement, ne soyons pas candides, certaines radios coéditant même d’une façon ou d’une autre la majorité des titres qu’elles diffusent), il faut encore attendre, notamment, les conclusions d’une étude de l’Observatoire de la musique (qui dépend du ministère de la Culture) sur l’état de la diversité musicale sur les ondes nationales. Conclusions qui devraient être connues peu après la sortie de ce numéro... [...]

Vos réactions à ce post dans un nouveau thread, ici.

Des bises de
Elie-G.

________________
Allez jeter une oreille indiscrète ici...
En concert en JUIN
734
735
Oh pitin....

:surpris:

bientôt de nouvelles radios pirates alors ?
736
[AUTO-MODERATION ON/]

Je viens d'éditer mon message [733] pour dire qu'il serait bien que les réactions concernant celui-ci soient inscrites dans un thread que j'ai posté exprès. Parce que :

1 - c'est très inquiétant;
2 - pour ne pas polluer ce thread-ci.

Donc, merci de suivre le lien du message [733].

[/AUTO-MODERATION OFF]

Des bises de
Elie-G.

________________
Allez jeter une oreille indiscrète ici...
En concert en JUIN
737

Citation : 2 - pour ne pas polluer ce thread-ci.



:ptdr:
738
Oui, rhô, ça va, Zero !

Je me suis pas péta les 74 pages pour m'assurer qu'il ne l'était pas !

:mdr:

Des bises de
Elie-G.

________________
Allez jeter une oreille indiscrète ici...
En concert en JUIN
739
Pour en revenir à la signature de cette missive,
une chose parait évidente, les majors ont vraiment raté le coche avec internet,(tellement ce devait être + juteux de fonctionner comme d'habitude, à un moment où le marché fonctionnait bien) et au lieu d'anticiper et de proposer des formules + adaptées à un marché en pleine évolution et à un nouveau moyen de communication(à l'époque), ils sont restés en attente sans proposer de solutions(que je n'ai pas non plus :8O: , .....mais, chacun son métier! :clin: ).
Et maintenant, ils crient Au LOUP!
Perso, je ne pratique pas le peer-to-peer, et je n'ai pas dans ma discothèque de CD gravé(je préfère "l'objet" complet, avec jacquette et tout et tout en vrai!), mais pour les fois ou des pôtes m'ont permis de jeter une oreille sur des MP3 d'albums que je ne connaissais pas, j'ai trouvé bien pratique cette manière de me faire une idée sur des artistes(connus ou non) et leur musique(ce qui a plusieurs fois débouché sur l'achat d'un album des gens concernés).
Rien que pour ça,
JE SIGNE!aussi.

Fluch

740