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Autoproduction et stratégie musicale

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Sujet de la discussion Autoproduction et stratégie musicale
Salut à tous.
Nous avons un groupe de hip hop... Avec mes frères...
Nous chantons depuis toujours... Depuis 15 ans, nous en avons plus de 30.
Depuis peu, devant la somme de responsabilité qui s'ajoutait à nos vies... Nous avons de nous activer, non pas forcément pour vivre de cette activité, mais que cela s'autofinance et que nous puissions sortir des projets intéressants.

Problème, j'ai deux frères qui a part écrire et chanter ne savent pas faire grand chose...a part se plaindre de ne pas avoir assez d'exposition. C'est clair que çe n'est pas le nombre d'heure passé à répéter dans chambres qui nous feront évolué ou connaître ....
Je cherche des conseils en terme de stratégies musical pour un groupe amateur... Qui ont des enfants à élever, et un boulot, une vie....
Donc, nous ne pourrons pas faire des tournée de 2 ans dans toutes les petites salles françaises!!!!!

Voici les étapes que j'ai listé afin de nous professionnaliser autant que faire se peut.... Si vous avez des conseils, critique ou suggestions, n'hésitez pas

Création d'une page artiste Facebook /Twitter / Instagram /soundclound
Création d'un site web répertoriant tous nos projets et univers sur bandzoogle ou autres
Installation et configuration pour prise de voix maison et prise de vidéo pour mini clip
Réalisation du projet
Recherche d'une distribution ou projet gratuit
Création d'une association loi 1901 pour facturer nos scènes et prestations
Inscription sacem

Promo (booker interview, radio, scènes sur l'année ou festivals)
Sortie du projets avec communication claire sur projets et scenes
via notre site , vente cd pendant concert, + merch, vente cd avec t-shirt gratuit.

Prendre des photos et alimenter le site et réseaux sociaux en contenu....

Qu'en pensez vous????

Merci de vos retours

2
Salut,

N'espère pas avoir de l'aide dans ce forum. ça fait des années que j'ai essayé avant, je n'ai jamais eu la moindre réponse concrète susceptible de m'aider dans ce domaine (auto production).

Sinon, tes idées sont bonnes. Si tu trouves une radio, un festival ou une scène qui t'accueille (même locale), tu me fais signe, parce qu'aujourd'hui à part si tu es extrêmement banquable ou si tu as du piston, tu peux oublier. la création de page Facebook est une bonne idée.

Si tu arrives déjà à tourner un peu en tant qu'amateur je pense que ce sera super. je te le souhaite en tout cas. mais je te préviens: c'est un monde très égoïste et hyper hermétique.

Je ne peux pas t'en dire plus, je n'en sais malheureusement pas beaucoup plus que toi alors que ça fait deux ans que je pose les mêmes questions que toi ici. Rassure toi, tous les autres forums d'audiofanzine sont super accueillants et on trouves des gens sympas et du coup on y trouve de l'aide.

[ Dernière édition du message le 14/05/2015 à 11:39:39 ]

3
Citation :
N'espère pas avoir de l'aide dans ce forum. ça fait des années que j'ai essayé avant, je n'ai jamais eu la moindre réponse concrète susceptible de m'aider dans ce domaine (auto production).


:8O:

Monter un groupe, ou un quelconque projet musical, c'est un peu comme créer une entreprise. Chacune a sa stratégie propre et il n'existe pas de recette miracle.
Il peut exister des conseils mais c'est seulement en ayant une image du projet extrêmement précise et là, ben ouais, un forum ne permet pas ça. D'ailleurs, hormis un manager (un vrai hein, pas un manager de comptoir !) personne ne pourra donner des conseils pertinents et surtout complets ( = envisageant l'ensemble de la carrière d'un artiste ou d'un groupe). Sachant là aussi que ce n'est pas une science exacte, que les situations évoluent au fil du temps (en 3 mois, beaucoup d'éléments peuvent avoir évolué et la stratégie peut être complètement à modifier).

Citation :
mais je te préviens: c'est un monde très égoïste et hyper hermétique.


:bravo: Tu as raison ! tous ici, on a trouvé la recette du succès et on est tous des gros cadors qui se faisons un max de blé, ultra-célèbres. Mais comme on est égoïstes, on est inscrits ici sous des pseudos de loosers et on fait croire qu'on ne fait pas grand chose de nos vies sauf bosser à l'usine, hormis quelques personnes qui sont un peu moins mythos et arrivent moins à mentir.
On ne va pas donner nos clés du succès, faut pas déconner ! des fois que ça fonctionne (et ça fonctionne !!) et que le consommateur achète moins notre disque/track/billet de concert pour celui à qui on aura donné gratos le tuyau. A la rigueur on pourrait le vendre, le tuyau... :mdr:

Mais sinon, il y a quelques âmes égarées et généreuses qui ont donné de bonnes idées dans ce sous-forum, en terme de développement. Il faut juste de taper un peu de lecture, parce que... leçon n°1 du succès international : CA NE TOMBE PAS TOUT CUIT !

4
de la lecture, ça fait dix ans que je m'en tape ici. A part des choses comme "tu te démerdes", rien de concret (uniquement dans le forum autoprod et business). Un vrai manager, ça se paye, encore faut il avoir des ronds.

Citation :
Monter un groupe, ou un quelconque projet musical, c'est un peu comme créer une entreprise. Chacune a sa stratégie propre et il n'existe pas de recette miracle.
Il peut exister des conseils mais c'est seulement en ayant une image du projet extrêmement précise et là, ben ouais, un forum ne permet pas ça. D'ailleurs, hormis un manager (un vrai hein, pas un manager de comptoir !) personne ne pourra donner des conseils pertinents et surtout complets ( = envisageant l'ensemble de la carrière d'un artiste ou d'un groupe). Sachant là aussi que ce n'est pas une science exacte, que les situations évoluent au fil du temps (en 3 mois, beaucoup d'éléments peuvent avoir évolué et la stratégie peut être complètement à modifier).



je ne fais pas de la stratégie mais de la musique. Je sens comme un léger soupçon d'ironie dans le vocabulaire employé et la réponse, mais je dois me tromper évidemment. Ah oui d'ailleurs on dit des gros cadors qui nous faisons un max de blé. D'ailleurs j'ai déjà essayé de faire appel à quelqu'un qui s'y connait et n'en a rien à foutre. Je me suis bougé le cul depuis toutes ces années. Maintenant quand on ne fait pas partie du milieu c'est impossible d'y entrer, même pour une scène minable. Je sais j'ai essayé. Quand aux radios locales qui n'ont pas non plus un enjeu immense sur leurs diffusions, elles s'en tapent aussi. Alors après on fait quoi? une date par an, la fête de la musique quoi. Il faut dire à ce type que quelqu'un va l'aider? je ne pense pas que tu l'ai fait dans ta réponse, malgré toute son ironie. C'aurait été plus constructif que de me démonter pour prouver le contraire, ce qui s'est d'ailleurs révélé faux.

Musique et marqueting, voilà le monde de merde dans lequel on vit. Moi j'en suis incapable, de faire du marqueting, j'aurais besoin d'un sérieux coup de main, mais ça fait 2 ans qu'on m'envoie chier sans me donner de pistes concrètes.

[ Dernière édition du message le 16/05/2015 à 23:33:22 ]

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Tant que tu t'obstineras a ne pas considérer la musique comme un business comme un autre tu feras du sur-place. Mais bon c'est pas la premiere fois qu'on te le dit non plus.
6
Bonjour, moi, perso, après 30 ans d'autoproduction, je ne sais pas comment on développe sa carrière. Faut des moyens financiers, déjà, pour proposer un produit de qualité égale aux projets pros. On ne peut pas proposer un sous produit si on veut être crédible. Après son "bon" produit sous le bras, comment le faire connaître ? De la radio ? Qui va passer un produit inconnu sur son antenne ? A part de petites radios locales, je ne vois pas (par expérience). Les autres radios sont inféodées au big bizness et ont leurs playlists dans lesquelles tournent les produits à promouvoir. Impossible d'y rentrer. Le Père Noël n'habite pas là. Avoir de la presse? Locale c'est possible. De toute façon il faut qu'on parle de vous, c'est toujours bon à prendre. Nationale ? C'est le même problème que pour les radios. La presse parle de projets qui vont intéresser un maximum de lecteurs-auditeurs-acheteurs potentiels. C'est le serpent qui se mord la queue. Vous voulez des lecteurs ? Vous parlez de Rihanna pas d'un groupe de quartier. Les sites web vont vous snober. Ils ne répondent pas à vos mails, soit par mépris, soit par manque de temps. Ils vont chroniquer des disques écoutés par millions qui amèneront plus de lecteurs donc plus de pub. Tant que vous n'êtes "rien" personne ne s'intéressera à vous, faut pas rêver. La problématique est ; comment passer à l'étape supérieure une fois son disque sous le bras ?
La scène ? inconnu, vous n'aurez que des petits plans mal gérés (qualité, son, public absent).
La seule chose que je vois à portée c'est délargir sa fanbase. L'élargir à des gens que l'on ne connaît pas, avec de vrais followers autres que sa famille et ses copains de boulot. Je me suis pris tellement de portes en 30 ans que je ne vois pas comment on fait. Cordialement.
7
Citation :
Tant que tu t'obstineras a ne pas considérer la musique comme un business comme un autre tu feras du sur-place. Mais bon c'est pas la premiere fois qu'on te le dit non plus.



j'ai assez d'expérience pour avoir maintes fois entendu ce discours stérile, comme la "musique loisir" dans les écoles de musique.

Je te répète que j'ai eu beau essayer, je n'y arrive pas, c'est comme ça, je n'ai pas la fibre du commerce. C'est pour ça que j'ai besoin d'aide évidemment, mais bon, puisque il ne faut compter que sur soi même.......... C'est pas toi qui disait sur un autre sujet qu'il fallait se bouger le cul pour changer les injustices de rentabilité de ce qu'on écrit?

Pour être simple, je ne sais pas écrire "rentable" (au vu des critères actuels je précise), je n'y peux rien, je ne suis pas un technicien de la musique qui sait faire des études de style et recracher un tube. je suis créatif, comme l'étaient des groupes comme pink Floyd, marillion à une époque ou c'était encore possible. Je sais c'est difficile à comprendre pour les gens qui ne pensent qu'au chiffre. Apparemment je ne suis pas le seul vu le témoignage plus haut. De plus, cela n'a rien à voir avec la qualité de ce qu'on écrit.

[ Dernière édition du message le 17/05/2015 à 10:23:01 ]

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D'ailleurs, puisque vous savez, j'ai une bonne idée: expliquez nous comment accrocher les radios locales, comment de présenter, etc quand on commence et qu'on a aucune stratégie. ce sera plus constructif. Ah oui pardon, j'ai oublié: faudra que je m'endette sur combien d'années pour avoir 1% de l'explication?
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Il n'y a pas de recette miracle pour le succès meme modeste. Comme dans tous les domaines c'est une combinaison d'opportunisme, de talent et de disponibilité. Si tu veux vendre quelquechose il faut proposer quelquchose de vendable. Au jour d'aujourd'hui dans l'industrie de la musique, il n'y a plus de place pour le type qui veut vivoter en pianotant sur scène. Il faut proposer un concept clef en main, aux standards de qualité actuels (pas une juste maquette degueu) dans un style capable de générer des millions de vues. Ce n'est pas un discours stérile, c'est juste la triste réalité. Tu ne peux pas vouloir goûter a la soupe et cracher sur la soupe en même temps. Ou alors comme moi et tant d'autres tu en restes a la musique loisir, pour ta poire. Ce qui n'est pas une tare en soi, au contraire. Mais si tu veux en vivre, le premier pas c'est de réaliser que non tu ne pourras plus faire de la musique que pour ta gueule.
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Plus qu'une quelconque stratégie ce sont les relations qui comptent avant tout, sans elles tu iras nul part...
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Les relations ça fait partie de la stratégie, ca se construit. Dans tous les domaines, c'est le facteur humain qui est souvent décisif pour faire avancer ou pas les choses. On l'ignore trop souvent et on continue de vendre le mythe que seuls les compétences comptent (diplômes, formations, récompenses, etc...). Mais au final que ce soit en musique ou ailleurs, tu bosses toujours avec des humains. Négliger l'aspect relationnel ou le dénigrer c'est se tirer une balle dans le pied avant meme d'avoir commencer.
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Citation :
je suis créatif, comme l'étaient des groupes comme pink Floyd, marillion à une époque ou c'était encore possible.

Si tu composes dans le style rock progressif, il faut avoir un album terminé et enregistré à tes frais à proposer à Musea, le label de prog français. En fonction de leur intérêt, ils pourront le prendre en licence (ils paient le pressage) ou en distribution (tu paies le pressage). Ils pourront bien sûr le refuser!
Leur système de promo repose essentiellement sur l'envoi du CD à des fanzines et webradio assez dynamiques dans plein de pays. C'est un marché de niche dans lequel, sauf exception, les groupes ne gagnent pas grand chose mais obtiennent une petite reconnaissance. Avoir une très belle pochette et savoir faire des concerts sont des points appréciés dans ce milieu. Cependant, il faut garder à l'esprit que cette musique a été inventée il y a 45 ans, donc n'est plus aussi novatrice et appréciée qu'en 1970 !
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Le problème est peut-être déjà que le titre du forum (autoproduction & business) entretient le mythe. Parce que vivre de l'autoproduction a toujours été un mythe, fondé sur le rêve de se libérer des labels avec l'arrivée des home studios et de la commercialisation par internet. Le mythe s'entretient en citant quelques exceptions (vraies ou fausses) qui confirment la règle, parce qu'on a envie de continuer de rêver, et aussi parce que certains ont intérêt à l'entretenir (fabricants de matériel, prestataires de service aux musiciens autoproduits)

Il faut voir l'autoproduction pour ce que c'est : Pouvoir s'enregistrer seul, sans encadrement professionnel, location de studio etc à moindre frais et à qualité acceptable. Tout ce qui était impossible avant les ordinateurs et le matériel home studio. Et c'est très bien.

L'enregistrement auto-produit, il peut servir à plusieurs choses :

- S'auto-diffuser sur les réseaux sociaux, se constituer une fan base, démarcher les bars, les petites salles.

- Démarcher les professionnels, filer l'enregistrement à quelqu'un qui connait quelqu'un qui connait quelqu'un. C'est normal de ne pas avoir d'accès direct aux labels, ça n'a jamais été le cas. Auparavant l'artiste était repéré en concert par quelqu'un qui connait quelqu'un... et c'est toujours vrai. Sauf qu'à l'époque le responsable label contacté, producteur, manager etc, il devait se déplacer au concert suivant voire demander à écouter l'artiste en audition. Alors qu'aujourd'hui on peut lui envoyer un lien.

- Faire son album pour se faire plaisir. Il y a des types qui s'achètent un moto pour aller rouler avec des potes le dimanche sans penser une seconde à devenir pilote professionnel, d'autres qui s'enregistrent un album pour eux, pour partager avec les potes, et tant mieux s'il s'en vend quelques uns ou qu'il y a quelques écoutes sur deezer ou spotify.

L'auto-commercialisation pour en vivre faut oublier. Le commerce c'est un métier et les artistes sont rarement de bons commerçants. Les artistes qui vivent de la musique ont un agent, un éditeur, un label avec une structure marketing, un attaché de presse qui a ses entrées. Et même eux ont du mal à vendre leurs disques ou même leurs spectacles tant l'offre est abondante par rapport à la demande. Vivre de la musique est plus que jamais une exception. Et encore faut-il avoir à proposer la bonne musique au bon endroit au bon moment.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Amen
16
Citation :
Vivre de la musique est plus que jamais une exception.

Offre>>>>>Demande

Plaisir d'offrir, joie de recevoir.

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ok epe voilà une réponse concrète.

Je ne fais pas du rock prog mais de la chanson française tendance pop peut être rock. Aux auditeurs de le dire moi je ne sais pas. Du relationnel, je suis prêt à en avoir, à partir du moment où on me fournit l'aide nécessaire. Aujourd'hui et maintenant que j'ai la possibilité de faire des maquettes propres et de qualité pro, ce n'st plus la même donne. mon travail va enfin être valorisé. Je ne suis pas un amateur mais un pro de puis 12 ans. Et ma musique elle n'est pas que pour ma geule, mais pour exprimer, sensibiliser un public.



[ Dernière édition du message le 17/05/2015 à 13:44:15 ]

18
Citation :
Du relationnel, je suis prêt à en avoir, à partir du moment où on me fournit l'ai de nécessaire.


C'est ce que j'appelle une position attentiste, alors qu'il te faudrait etre au contraire proactif.

Citation :
Et ma musique elle n'est pas que pour ma geule, mais pour exprimer, sensibiliser un public.




Est-ce que le public a envie d'être sensibilisé? Ou bien est-ce qu'il a envie d'écouter un truc qui potentiellement lui plait? En te posant en sensibilisateur des foules, t'es justement dans une démarche 100% pour ta gueule.

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Citation :
Est-ce que le public a envie d'être sensibilisé? Ou bien est-ce qu'il a envie d'écouter un truc qui potentiellement lui plait? En te posant en sensibilisateur des foules, t'es justement dans une démarche 100% pour ta gueule.


Ah, ben désolé, mais chaque chanson écrite a un sujet. c'est de cette manière là que j'appelle sensibiliser un public. Que le public en ait envie ou non, c'est un autre problème, c'est juste un risque à prendre.

En même temps, dans le monde de l'entreprise, on fait souvent acheter aux consommateurs pour sa gueule non? pour que ça rapporte et que chacun gagne de l'argent à la fin du mois. Et j'ai vu pas mal commerciaux avec des démarches pas toujours respectueuses pour bien forcer la main à acheter. ce n'est sûrement que pour le prestige de l'entreprise bien sûr, et aucunement par pur objectif fixé en quotas.
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Ca n'a rien à voir. Dans tous les cas une entreprise a besoin d'argent pour prospérer. Mais s'entêter a vouloir vendre des endives au chocolat parce que c'est le péché mignon du boss n'est probablement pas le meilleur moyen pour y parvenir. :oops2:
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c'est intéressant ce que tu dis. ça veux dire que seulement ce qui est à la mode est bon. Des fois certaines croyances sont tenaces, comme celle de la tarte au concombre, qui est soit dit en passant très bonne malgré ce que l'on croit (j'y ait goûté, fabriqué par un père d'élève pâtissier).

Quand aux endives au Chocolat, avec une pub bien agressive "bourrage de crâne" comme on le fait aujourd'hui, ça doit être vendable je pense. il suffi juste d'enlever l'amertume et de bidouiller le produit pour lui enlever une part d'authenticité. (je parle de l'endive). On le fait très bien avec la loudness war, par exemple, très à la mode et destructeur d'oreille, beau sujet ici même sur af.

Je comprends ton exemple mais il n'est pas bon. dans mon cas, j'ai déjà un style de composition clair, net et précis. peut être pas novateur mais défini.

La question est de savoir comment on éduque le goût plutôt. peut on associer l'acide et le sucré comme le sucré et le salé?

[ Dernière édition du message le 17/05/2015 à 18:41:15 ]

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Mon exemple est bon. Il te suggere deux voies d'action: soit rentrer dans le moule de ce qui est vendable soit avoir les ressources pour rendre ta patisserie vendable. Ce que tu appelles pompeusement eduquer c'est juste du marketing.
23
peut être est ce du marketing. on verra à l'usage. intéressant cette discussion.

Citation :
Mon exemple est bon.


Ah bon tu as déjà goûté à des endives au chocolat? Tu m'étonnes de plus en plus. Moi je ne peux pas dire, je n'ai jamais goûté. Cuit ou crue l'endive? Chocolat pâtissier ou Nutella?

[ Dernière édition du message le 17/05/2015 à 20:12:20 ]

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Ce n'est pas la question justement. La question c'est de savoir si c'est rentable et a quelle echelle.
25
Citation de the :
Je comprends ton exemple mais il n'est pas bon. dans mon cas, j'ai déjà un style de composition clair, net et précis. peut être pas novateur mais défini.
Et? On peut avoir un style clair, net, précis, défini et n'intéresser personne.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016