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un ghost writer, c'est quoi?

  • 21 réponses
  • 8 participants
  • 4 159 vues
  • 6 followers
Sujet de la discussion un ghost writer, c'est quoi?
voilà, tout est dans le titre. je veux juste la réponse. c'est suite à une boite de prod qui m'a liké, il est question s de cela.

merci d'avance.

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11
ouais EPE_be a raison, c'est davantage du Spam que du conseil!

[ Dernière édition du message le 03/08/2015 à 18:04:06 ]

12
ok, j'ai compris. Connais pas toutes ces stratégies marketing moi, mais ça parait logique, comme dans tout milieu commercial.

Dorénavant, je saurais.

Merci.

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13
Citation :
Délicat du point de vue du droit.


A quel niveau tu voudrais dire que c'est délicat ? A partir du moment où tout est déclaré ayant été fait par le véritable auteur, y a pas trop de soucis...
14
Le principe du nègre c'est quand même qu'il reste anonyme, non? Or si le véritable auteur ou compositeur est déclaré sacem il ne l'est plus, anonyme. Le répertoire sacem est public. Il suffit de googler "qui a créé quoi" pour tomber sur la page de recherche d'auteurs de la sacem en premier lien.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15
Citation :
Le principe du nègre c'est quand même qu'il reste anonyme


Le principe c'est que c'est toi qui dépose le titre alors que c'est quelqu'un d'autre qui l'a écrit.
Par définition il va pas déposer le titre qu'il t'as écrit à la sacem sinon c'est plus un ghost writer

[ Dernière édition du message le 03/08/2015 à 21:41:32 ]

16
Oui, sauf que le droit moral qui englobe le droit de paternité n'est légalement pas cessible. Ce qui veut dire que, quels que soient les contrats que l'auteur véritable à signé, ils sont nuls, sans aucune validité légale, et il pourra toujours revendiquer la paternité de l’œuvre. Et faire annuler le dépôt sacem.

https://www.jurizine.net/2005/09/02/10-les-droits-moraux-de-lauteur

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


17
intéressant tout cela.

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18
Citation :
Oui, sauf que le droit moral qui englobe le droit de paternité n'est légalement pas cessible


D’où les noms marginaux de "nègre" ou "ghost writer", c'est un truc caché, qui se passe plus ou moins dans le secret. Invérifiable. J'écris un texte et je te cède les droits contre de l'argent, on va pas le crier sur les toits.

Citation :
il pourra toujours revendiquer la paternité de l’œuvre. Et faire annuler le dépôt sacem.


Je vois mal comment il pourra revendiquer quoique ce soit étant donné que tu auras déposé l'oeuvre à ton nom. Comment pourra t il prouver l'antériorité? et quand bien même il pourra le prouver, alors ce n'est plus un ghost writer mais un auteur/compositeur lambda, anonyme ou pas.

[ Dernière édition du message le 03/08/2015 à 22:14:09 ]

19
Disons qu'un ghost writer "malhonnête" peut déposer son oeuvre, par exemple chez un notaire, avant de la livrer, au cas où ça deviendrait un tube qui rapporte beaucoup plus que ce que prévoit son contrat (non valide rappelons-le) Un dépôt sacem n'est pas une preuve d'antériorité absolue. La sacem n'a aucun moyen de vérifier que le déposant est bien l'auteur.

Bien sûr s'il se dévoile, il ne travaillera plus jamais comme nègre, mais si c'est un tube international, il n'aura peut-être plus besoin de travailler du tout ou travaillera sous son nom. Puis comme précisé dans le lien que j'ai donné, c'est aussi un droit imprescriptible. Un héritier de l'auteur véritable peut aussi décider de dévoiler son nom et réclamer la restitution de ses droits d'auteur.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Je n'y connais rien mais tout cela n'est-il pas simplement contractuel ? Le nègre abandonne ses droits contre paiement et hop c'est tout, contrat en béton pour l'acheteur du produit qui s'en octroie la paternité. :???:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?