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Adhésion SACEM : avoir déjà vendu quelque chose ou pas ?

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Sujet de la discussion Adhésion SACEM : avoir déjà vendu quelque chose ou pas ?
Bonjour à tous,

J'ai lu que pour adhérer à la SACEM, il faut (entre autres) justifier d'un début d'exploitation commerciale de ses oeuvres. Mais ça veut dire quoi exactement ? Qu'il faut absolument justifier d'avoir déjà vendu son album (factures à l'appui), où, si l'on a fait graver quelques exemplaires dudit album en le déclarant à la SDRM cela suffit, même si l'on n'a rien vendu ?

Merci d'avance pour vos réponses (nombreuses !) !
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pour s'inscrire, il suffit de déposer 5 oeuvres minimum, de justifier les avoir jouées en Live (cf doc d'inscription), de joindre 150 € (je crois) et c'est tout.
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Merci gower mais si on ne peut pas justifier de les avoir joués en live, l'autre condition est d'avoir un morceau sur un CD estampillé "SACEM", c'était ce cas de figure là qui m'intéressait.
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A partir du moment où tu rentres une demande de reproduction sdrm pour 5 oeuvres originales c'est bon je crois.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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J'aurais tendance à dire que si tu te poses ce genre de question, c'est qu'il est trop tôt pour t'inscrire à la SACEM ...

Tant que tes œuvres ne sont pas régulièrement diffusées (radio, TV, disque qui se vend, concerts réguliers ...) tu auras plus de dépenses avec la SACEM que de droits d'auteur reversés.
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Quelles dépenses? A part les 127 euros d'inscription et les droits sdrm (qui te reviennent par la suite moins les frais de gestion) je ne vois pas.

https://createurs-editeurs.sacem.fr/devenir-membre-deposer-oeuvres

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Oui, justement. Pour cumuler suffisamment de droits d'auteur pour compenser les frais d'inscription et les 35% de retenue (sans compter le temps d'immobilisation de l'argent) sur les droits de reproduction mécanique, il faut faire bien plus que trois passages radio et quatre concerts ...

Plein de gens s'inscrivent à la SACEM en se disant "c'est obligé" ou "c'est pour protéger mon œuvre" ou encore "je vais être une star, je vais me faire plein de pognon", alors que leurs œuvres ne sont pas (encore) suffisamment exploitées. Notamment des amateurs qui ne toucheront pas une thune parce qu'ils passent "sous le seuil du radar" (exploitation en bars et petites radios associatives), mais qui ont quand même raqué l'inscription et les droits SDRM.

[ Dernière édition du message le 28/09/2015 à 23:22:40 ]

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Sur le fond tu as raison mais dans l'absolu on ne peut pas dire que c'est "cher". Mais si on suit ta logique, qui est défendable, 90% des artistes autoproduits qui paient des frais de mise en ligne chez des agrégateurs et ne rentreront jamais dans leurs frais (c'est principalement de ça que vivent les agrégateurs) ne devraient pas le faire non plus.

Après, on peut aussi accepter que des artistes, en connaissance de cause, préfèrent adhérer directement à la sacem, au cas où, et payer des agrégateurs juste pour exister sur la toile, sans se faire d'illusions.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Merci pour ces renseignements ! Mes chansons sont déjà déposées au SNAC, mais il faut renouveler les dépôts tous les 5 ans. Donc quand mes premiers dépôts arriveront à échéance, je passerais à la SACEM, au moins c'est à vie (et plus économique finalement que le SNAC, qui prend 30€ pour 4 morceaux).
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Salut,
Je ne comprends pas comment tu peux te demander comment tu vas amortir ton adhésion SACEM à 127€ ce qui est quand même franchement raisonnable puisque la SACEM reverse des droits d'auteurs à ces adhérents (et on a beau dire ce qu'on veut, ça marche quand même pas trop mal) alors que tu claques 30 € au SNAC que tu es certain de ne jamais revoir.
--
Sinon avoir pressé un disque, fait des concert et/ou être passé sur des radios même locales, oui, c'est mieux.
Mais le community manager de la SACEM va t'expliquer tout ça !!
@+