Sujet Sony et bmg fusionne
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DellmanII
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Chrizzik
Désolé, je
Chrizzik
DellmanII
Chrizzik
Je suis vraiment curieux de voir si cette industrie va imploser, partir en Chine, se civiliser un peu en entreprenant une véritable mutation (mais ça n'a pas l'air parti pour).
L'idéaliste en moi aimerait que ça implose, et que l'industrie du "disque" redevienne l'industrie de "l'édition musicale" (cf. thread récent sur le sujet), mais le fataliste se dit que ce n'est malheureusement pas nous qui impacterons ce business.
Chrizzik
DellmanII
résultat de tout ca ?? ils vont pas prendre de risque à voir des choses moins communes par peur de perdre leurs petits points.. bref c'est triste de steréotiper et de frustrer la zik ainsi..
eeleven
Citation : les 2 majors ont le projet de fusionner...
C'est pas nouveau, ça fait depuis l'automne 2003 que le projet est en cours.
Apparement, ils ont quelq problèmes avec la commission européenne qui voit ça d'un mauvais oeil pour des raisons de concurrence.
Mais bon le deal va quand même se faire on le sait bien !
Forcément on aurait quatre groupes (Warner, Universal, Sony BMG et EMI) qui se partageraient plus des 3/4 du marché !! Sony BMG serait le plus gros après Universal.
Citation : Scuze, c'était ma minute de fatalisme.
tu m'étonnes!!
DellmanII
DellmanII
Zero
Citation : Bruxelles donne son feu vert la fusion de Sony Music et de BMG
BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a donné sans enthousiasme son feu vert à la fusion de Sony Music et de BMG, qui donnera naissance à un nouveau géant de l'industrie du disque susceptible de rivaliser avec le numéro un du secteur, Universal Music.
La nouvelle société issue du rapprochement entre la filiale musique du groupe japonais d'électronique grand public Sony et le label du groupe de médias allemand Bertelsmann comptera à son catalogue des artistes comme Aerosmith, Beyonce ou Britney Spears.
Au terme de cette fusion, l'industrie du disque ne comptera plus que quatre majors au lieu de cinq, contrôlant les trois quarts du marché de la musique enregistrée.
L'exécutif européen souligne qu'il surveillera "étroitement" un secteur musical "de plus en plus concentré" et regardera très attentivement tout nouveau mouvement de concentration.
Sony Music et BMG ont annoncé leur projet de fusion en décembre dernier et la Commission européenne a ouvert une enquête deux mois plus tard, en février 2004.
Les producteurs indépendants comptent parmi les principaux opposants à cette fusion et ils avaient, dans un premier temps, réussi à faire entendre leurs arguments auprès des services du commissaire à la Concurrence Mario Monti.
En mai dernier, Bruxelles avait adressé une sévère communication des griefs contre ce rapprochement, redoutant qu'il ne débouche sur une entente tacite sur les prix.
Mais les responsables européens ont finalement estimé que les reproches adressés ne tiendraient pas devant le tribunal de première instance de Luxembourg.
Cette instance a déjà rejeté par trois fois des vetos de la Commission sur des fusions, estimant que l'exécutif de l'UE n'avait pas apporté de preuves suffisantes.
SUPPRESSIONS D'EMPLOIS
Le feu vert de la Commission était attendu par les spécialistes du secteur depuis les auditions à Bruxelles des dirigeants des deux entreprises le mois dernier.
Sony et Bertelsmann ont argué que les difficultés de l'industrie du disque, dues selon elles au téléchargement illégal de musique et à la baisse des ventes de CD, nécessitaient ce rapprochement.
Le Financial Times écrivait la semaine dernière que les deux maisons de disques comptaient supprimer environ le quart de leurs emplois, soit 2.000 postes, une fois obtenu le feu vert des autorités américaines et européennes de régulation.
La fusion ne concerne ni les départements d'édition des deux maisons de disques, ni la branche japonaise de Sony, ni son activité de fabrication de CD.
"Nous sommes enchantés que la Commission européenne ait décidé d'approuver la création de Sony BMG sans imposer de conditions", a déclaré lundi soir le patron de BMG Rolf Schmidt-Holtz, en annonçant par avance la décision de la Commission.
"Nous sommes contents que (la Commission) ait reconnu que la création de Sony BMG était une réponse nécessaire et appropriée à la situation actuelle du marché", a renchéri le PDG de Sony Music Entertainment Andrew Lack.
Aux termes de l'accord, Schmidt-Holtz devrait devenir président du conseil d'administration de la nouvelle société et Andrew Lack son directeur général.
L'accord doit encore obtenir le feu vert des autorités de régulation américaines, dont la décision pourrait également être annoncée mardi.
"Nous travaillons étroitement avec la Commission fédérale du commerce (FTC)", a indiqué un responsable de BMG. Mitch Katz, porte-parole de la FTC, a jugé qu'il était "inopportun" pour son agence de faire un commentaire sur la question.
Sony Music est actuellement le numéro deux mondial et BMG le numéro cinq. A eux deux, ils représentaient 23,4% des ventes mondiales en 2002, contre 25,4% pour Universal Music, selon les chiffres de la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI) publiés le 17 juin.
La part de marché combinée des deux labels atteint même le premier rang mondial pour 2003, toujours selon l'IFPI, avec 25,1% contre 23,5% à Universal. Mais si l'on exclut Sony Music Japan, non inclus dans l'accord de fusion, cette part retombe à 22,6%.
Il est probable aussi que ça relance la fusion Warner / EMI.
"Il ne peut en rester qu'un", comme disait un ami à moi.
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