Sujet de la discussionPosté le 05/01/2023 à 21:25:33Modèle économique des petits et moyens labels (classique)
Bonjour à tous,
J'ai du mal à comprendre la viabilité du modèle économique des petits et moyens labels de musique (classique), spécialement ceux qui ne vendent pas de CD physique.
Comment réussissent-ils à générer des revenus suffisamment importants permettant d'assurer la pérennité de leur activité ?
La liste des charges me parait en effet longue et conséquente : production des enregistrements, promotion et distribution, éventuellement, personnel à rémunérer, etc.
Alors que pour les revenus, j'ai plus de mal à trouver:
Concrètement, leurs sites génèrent peu de trafic, ils n'ont pas particulièrement de visibilité sur les plateformes de streaming, .. je pourrais citer d'autres arguments qui me convainquent que cela doit être très compliqué de générer des revenus en vendant digitalement les enregistrements.
Et puis en ce qui concerne les contrats de licence, comme il ne s'agit pas de major, cela doit être assez difficile pour eux de placer beaucoup de leurs enregistrements dans des films, émissions, etc.
Donc là vraiment, il y a quelque chose qui m'échappe, et j'aimerais pouvoir mieux comprendre.
Je serais donc intéressée d'avoir vos avis là-dessus.
Je me demande si en tant qu'artiste pas très connu, il n'est pas plus rentable et judicieux de consacrer ses efforts à essayer de trouver un tourneur plutôt qu'un label.