Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

  • 16 485 réponses
  • 615 participants
  • 932 028 vues
  • 544 followers
Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
Afficher le sujet de la discussion
15861
15862
:pong:

Et c'est où qu'on peut crever les pneus de ta Cayenne ?

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

15863
Epe_be tu ne croyais donc plus aux « synergies » ou aux « convergences » le jour où deux plus deux n'a pas fait quatre mais trois ? :D:

Pour finir en beauté : http://www.telerama.fr/musique/pascal-negre-quitte-universal-music-ses-declarations-a-l-emporte-piece-vont-nous-manquer,138537.php


15864
Citation :
Et c'est où qu'on peut crever les pneus de ta Cayenne ?


A "au bagne", marcel. Parce que lui il prend les pièces, et nous laisse casser les pierres, c'est tout ce qu'il nous reste.

[ Dernière édition du message le 21/02/2016 à 13:08:37 ]

15865
On est en somme en train d'oter la valeur ajoutée du produit pour la transferer sur l'intermediaire, le distributeur. Comme pour le litre de lait, le porc ou le single, l'objet produit voit sa valeur d'échange baisser sous la menace de l'intermédaire, sans lequel le produit ne sera pas vendu. Le distributeur peut donc exiger la commission qu'il veut...forme de chantage. Les agriculteurs souffrent de ce problême quotidiennement, mais ne peuvent pas dupliquer leur kilo de blé sans cout comme on le fait grâce à la copie numerique pour la musique (et le film...)
Marx dirait probablement qu'il faut éliminer un intermédaire de cet échange commercial, ne conserve que l'argent en tant qu'intermédaire entre le producteur et le consommateur...les agriculteurs essaient de le faire en privilégiant les circuits courts : ils ne peuvent s''affranchir de l'intermédiaire " transport" . Mais là ou la vente à perte est interdite hors periode de liquidation ou de soldes, pour les distributeurs, elle est parfois provoquée pour les producteurs!
Arrive internet....beaucoup se sont réjouis de la suppression de 2 intermédaires : transport, et distributeur physique....mais hélas, les plateformes de diffusions ont organisés l'espace et on ne peut plus passer outre leur omnipotence....le pont entre producteur et auditeur est soumis à contrôle, quand fe n'.est pas payage...comme toujours, le liberalisme ne profite pas au producteur, seulement au distributeur, et aujourdhui au public de lasse, grace au pillage des ressources par ces derniers, rendu possible par la complicité des sociétés d'auteur, des ministeres etc.
Le poison est encore une fois la toute puissance des marchés, de la finance, des intermédiaires, ceux là lême qui vous vendent des lasagnes de boeufs avec en fait du cheval, ( et quid des x% non controllés : du rat? Du chien? Des restes d'os concassés, un pourcentage acceptable de viandes avariée?) vive le libéralisme!

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

15866
Ouais enfin pour rester sur ta métaphore gastronomique, s'ils nous proposent des lasagnes faites avec des canassons à moitié crevés au lieu de viande bovine, de notre côté, leur bouffe de merde on est pas obligé de se l'enfiler dans le gosier.

Et en tant qu'acteur de la chaine de production, on n'est pas obligé non plus de fournir les canassons qui vont être tués.

Toujours pour rester dans l'exemple de l'agriculture (c'est toi qui l'a choisi hein), on nous rabat les oreilles avec les pauvres cul terreux qui galèrent à faire du bas de gamme et qui ne s'en sortent pas.
Bizarrement les médias font tous ou presque une totale impasse sur les éleveurs ayant choisi de privilégier du haut/très haut de gamme mais aussi de diversifier leurs activités (chgambres d'hotes directement chez eux ou en partenariat, fourniture de restaus étoilés, etc) et qui sortent bien voire très bien. J'ai entendu des reportages édifiants sur france culture, sur des éleveurs heureux. Si si ça existe.
mais on rabat les oreilles avec les Roparz et autres Guethenoc, toujours en train de gueuler et de vouloir balancer des pierres dans la gueule de tout le monde.

Bah pour la zik c'est pareil : sans dire que tout est toujours facile et tombe droit dans le bec, y a un moment où clairement faut diversifier son activité : amha le support CD mais de ùmanière générale l'allbum musical, c'est fini, over, au revoir madame.
En revanche, ce même monde numérisé qui a sonné le glas des albums physiques ou non, a permis l'éclosion d'autres domaines, comme le jeu vidéo (qui ne se limite pas aux consoles -toutefois se vendant comme des petits pains), les jingles web, (en plus des traditionnels et lucratifs jingles tv/radio), etc.

je parle là de ce que je connais, y a probablement d'autres domaines que ça, et éloignés de l'album musical stricto sensus.
En tout cas à titre très personnel, je m'éclate largement plus là dedans que dans la pure production musicale dite artistique, finalement ultra conformiste et peu lucrative.

[ Dernière édition du message le 27/02/2016 à 15:32:14 ]

15867
Ouais enfin le fait qu'il existe des filières alternatives ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas un sérieux problème dans le secteur de départ. Sans compter que les compétences ne sont pas nécessairement transposables. Par exemple, ce n'est pas parce qu'on est agriculteur et qu'on possède une ferme aux atouts bucoliques que l'on est capable de gérer un business de chambres d'hôtes (business d'ailleurs déjà en cours de dévaluation par la "plateformisation" des services).
La dévaluation d'un secteur n'est pas sans effets collatéraux et il est illusoire de croire que trouver une alternative maintenant nous préservera de ces effets pervers sur le long terme. Toujours en restant dans l'agriculture, pas plus tard qu'hier je suis tombé sur une analyse de la filière du cuir haut de gamme pour les marques de luxe et le constat était qu'il était de plus en plus difficile de trouver du cuir de qualité en France et que la filière dans son entier en souffrait. La cause ? La baisse progressive et marquée des revenus des éleveurs qui du coup étaient obligés de rogner sur certaines choses qui pouvaient garantir la qualité des peaux jusqu'au bout, du fait que la viande reste le produit à la rentabilité la plus élevée pour eux par bête.
En musique, c'est la même chose. La dévaluation de la musique en tant que tel ne se ressent pas que dans le business de la seule musique et on voit plonger les budget qui lui sont alloués dans les secteurs tiers comme l'image par exemple. Les jingles payent bien moins aujourd'hui qu'il ne le faisaient il y a ne serait-ce que 10 ou 15 ans.

Je trouve toujours assez drôle d'entendre que quand le circuit de distribution vous oblige à produire à perte pour pouvoir s'enrichir sans limite, la solution est de diversifier son business et que si tu crèves de faim, c'est de ta faute car au lieu de râler, tu aurais dû changer de métier. Alors même si d'un point de vue strictement individualiste, cela semble une solution raisonnable, personne ne se dit que sur le long terme ce n'est pas viable et que quand tous les secteurs seront touchés par ce type de dérives (et ils le seront, ce n'est qu'une question de temps) il n'y aura plus d'alternative vers laquelle se tourner ?

Après chacun son analyse mais quand même...

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

15868
Citation :
Sans compter que les compétences ne sont pas nécessairement transposables.


Ha mais j'ai pas dit que c'était facile.
Simplement, mon constat de base est simple : un musicien, quoiqu'on puisse penser de la musique en tant qu'oeuvre artstique, est tributaire des lois d'un marché libéral, en l'espèce les bonnes vieilles lois de l'offre et de la demande.
Et quand l'offre n'est plus corrélée à la demande, bah c'est le bordel.

Note bien que je dis pas que c'est un bon système ni un système destiné à durer ou qui va dans le gouffre, je dis juste, dura lex sed lex.
Et encore, en France il y a le système d'amortissement des lois du marché qui est l'intermittence du spectacle, et qui n'existe pas ailleurs (à ma connaissance).
x
Hors sujet :

Citation :
Toujours en restant dans l'agriculture, pas plus tard qu'hier je suis tombé sur une analyse de la filière du cuir haut de gamme pour les marques de luxe et le constat était qu'il était de plus en plus difficile de trouver du cuir de qualité en France et que la filière dans son entier en souffrait.


Je crois avoir entendu pile le même reportage (sur france info), toutefois le type qui se plaignait ne disait pas tout, et surtout qu'en l'espèce justement le haut de gamme (plutôt français) n'était pas franchement touché, le bas de gamme oui, mais ça fait un moment que les peaux ne sont plus françaises en basse/moyenne de gamme.
J'ai d'ailleurs zappé sur france culture et entendu le reportage intéressant sur les éleveurs qui avaient totalement diversifié mleur activité, mêlant haut de gamme et petites productions, et qui avaient la banane.



Edit :
Citation :
Les jingles payent bien moins aujourd'hui qu'il ne le faisaient il y a ne serait-ce que 10 ou 15 ans.

J'ignore totalement ce que ça pouvait rapporter il y a 15 ans, mais aujourd'hui je peux t'affirmer que c'est tout sauf négligeable. Même si les salaires pour les jingles proprement dits so,nt faibles/inexistants, en revanche au niveau des droits sacem, sans que ça soit Byzance c'est déjà plus sympa.
Pis faut en profiter, pour un tas de raisons, les droits sacem liés aux diffusions TV me semblent totalement sur évalués, de même que les chiffres audimat, qui, j'en suis persuadé, sont totalement faux et ne correspondant pas à la réalité.
Pour la faire courte : les droits sacem ne cessent de monter, or je suis intimement persuadé que de moins en moins de gens regardent la TV, et certains pans entiers de classes d'age ou classes sociales, ne regardent même plus du tout la TV.

[ Dernière édition du message le 27/02/2016 à 20:03:20 ]

15869
Citation de youtou :

Simplement, mon constat de base est simple : un musicien, quoiqu'on puisse penser de la musique en tant qu'oeuvre artstique, est tributaire des lois d'un marché libéral, en l'espèce les bonnes vieilles lois de l'offre et de la demande.
Et quand l'offre n'est plus corrélée à la demande, bah c'est le bordel.


Si ce n'était que cela, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Le problème, c'est que la demande en matière de musique n'a jamais cessé d'exister ni de croitre. L'offre n'a pas augmenté tellement que cela dans le sens où la démocratisation des moyens de production s'est plus ou moins équilibrée avec la multiplication des contenus qui en dépendent plus ou moins partiellement. Après, on peut effectivement dire que l'offre n'est plus corrélée à la demande dans le sens où, même s'il n'y avait qu'une poignée de musiciens survivants sur terre, dans l'état actuel des choses, la valeur de leur musique n'en serait pas nécessairement plus élevée. Bien sûr, c'est une hypothèse impossible à vérifier mais on peut extrapoler un peu en regardant du côté de la musique mainstream où l'offre a considérablement diminué (extrêmement peu de nouveaux artistes font leur apparition chaque année par rapport à la décénie précédente et celle d'encore avant). Pourtant, la valeur continue de chuter.

Citation de youtou :

Edit :
Citation :
Les jingles payent bien moins aujourd'hui qu'il ne le faisaient il y a ne serait-ce que 10 ou 15 ans.

J'ignore totalement ce que ça pouvait rapporter il y a 15 ans, mais aujourd'hui je peux t'affirmer que c'est tout sauf négligeable. Même si les salaires pour les jingles proprement dits so,nt faibles/inexistants, en revanche au niveau des droits sacem, sans que ça soit Byzance c'est déjà plus sympa.


Les droits sont la seule chose qui n'a pas chuté sur les diffusions TV et radio. Par contre, pour ce qui est des budgets de production, on est passé du cas où on pouvait se permettre de payer un réal musique, un studio + recordist, un compositeur et des musiciens, un mixeur et un studio de mastering, le tout payé confortablement alors qu'aujourd'hui on n'a même plus de quoi faire mixer proprement ce que le compositeur sort de son ordi, quand compositeur il y a.
Ça en dit long... Surtout que les jingles pub, par exemple, étaient considérés comme une option de "diversification" pour les acteurs de la production musicale il n'y a pas si longtemps...

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

15870
Citation :
Bien sûr, c'est une hypothèse impossible à vérifier mais on peut extrapoler un peu en regardant du côté de la musique mainstream où l'offre a considérablement diminué (extrêmement peu de nouveaux artistes font leur apparition chaque année par rapport à la décénie précédente et celle d'encore avant). Pourtant, la valeur continue de chuter.



Bon, alors on va donner des exemples alors, déjà là dessus et aussi sur l'intérêt de la diversification........


Pourquoi si peu d'artistes émergents? Comme l'a dit globule, c'est une question de moyens et de compétences. Il manque dans la plupart des cas un des deux critères, même si certains malgré les deux n'y arrivent pas. Perso, je n'ai pas les moyens. Je rappelle quand même que le milieu de la musique est extrêmement cloisonné et empêche de nouveaux artistes inconnus de juste tenter leur chance, car quand on ne connaît personne dans le milieu, c'est déjà foutu. C'est mon cas. Et pourtant, pourtant, quand je joue en scène ouverte, on me demande à coup sûr à chaque fois "quand fais tu un clip sur cette chanson?" . cette même chanson, les professionnels du secteur ne prennent même pas la peine de l'écouter, tout ce qu'ils voient, c'est que je n'ai que 50 followers sur mon facebook. Vous le sentez le décalage? Partout où je suis passé, on m'a encouragé à continuer (même des gens qui tournent depuis longtemps et voient un paquet de groupes), mais pas un vrai pro n'aura les couilles de prendre le risque de laisser une place à un inconnu. Pourtant, j'en ai des choses à dire, et ce ne sont pas les albums qui pourraient manquer.... Mais pas le temps car je bosse à côté, malgré le burn out qui a failli me coûter la vie en mars dernier. Vous la sentez l'ironie? J'ai également été accepté à la sacem et pour la petite histoire, c'est ma femme qui est allé rechercher mes 5 carnets de notes rempli de textes de ces deux dernières années à la poubelle, et qui m'a forcé à faire le demande en décembre dernier. Et pour moi payer les 127 euros sera un sacrifice, encore une fois certe sûr pour rien. Vous la sentez encore l'ironie?

Perso, je suis prêt à tenter l'aventure, mais tant que je n'aurais pas réussi dans un premier temps à être mon propre tourneur, manager, auteur compositeur, mixeur, ingé du son etc......aucun contact sérieux ne se dégagera. le constat est donc le suivant:

pas de dates sérieuses, pas de public
Pas de public, pas pas de visibilité médiatique
Pas de visibilité médiatique via la presse (même locale)
Pas de visibilité médiatisé, pas de scène, pas de sortie d'ep (et pas de possibilité de crowdfunding puisque personne ne me connaît).
pas de scène, pas de budget.
pas de budget, pas de studio d'enregistrement
Pas de studio d'enregistrement, pas de mix/ mastering sérieux qui tient la route (je ne veux pas sortir un premier ep avec un son pourri, pas avec le travail que m'a demandé les chansons, c'est hors de question)..

Même constat pour faire un premier clip dont j'ai déjà l'idée complète depuis plus d'un an.

Maintenant, concernant la "diversité", je vais parler encore de moi (désolé pour l'égocentrisme).

Mon vrai métier, c'est dumiste pour ceux qui ne connaissent pas, intervenant musique à l'école primaire. c'est un métier qui permet la diversité au travail (vu que c'est la mode les employeurs aiment ça) et donc je peux être:

prof de solfège
prof de piano
prof d'éveil (petits de 3 à 7 ans)
Intervenant en milieu scolaire
Remplaçant en collège
je connais la musique classique et actuelle
Je peux arranger et composer.
Mixage amateur en ayant appris sur internet.
grosses facilité pour le théâtre (je suis monté une fois sur scène dans un rôle principal, certains ont cru que j'étais un pro ceci dit, ils ne doivent pas aller au théâtre souvent ces gens là comme moi :-D), d'autres acteurs locaux hauts placé m'ont carrément dit de changer de métier, tous mes anciens collègues aussi, ils se sont dits "soufflés". Perso, je ne les ai pas cru, pensant avoir fait le guignol et avoir eu l'air ridicule pendant une heure et demie, ce que je pense encore d'ailleurs) En gros faire le guignol à la alex lutz et consort, je peux, je le fais même en impro chez moi quand je pète les plombs dans ma vie quotidienne avec ma femme et mes enfants. je suis trop "hors normes" pour un travail classique quoi.

Ecrire des chansons (on a appris ça au cfmi pour de vrai avec des auteurs compositeurs interprètes, j'avais déjà été remarqué par mes pairs et par les profs sur ma première chanson -qui s'appelait les soldes au paradis- qui avait fait un carton, personne ne s'y attendait et ne me connaissait sous cet angle, moi le grand introverti).
dans nos profs on a eu notamment un certain Didier Grosjmann, allez voir qui c'est sur internet, vous verrez que ce n'est pas n'importe qui. (Passé aux victoires de la musique classique 2011 avec son créa, marraine du créa une certaine nathalie dessay.....) qui nous a fait monter nos deux spectacles de fin de première et deuxième année. Il avait adoré notre promo, à tel point qu'en fin de deuxième année, il nous avait offert à chacun une rose à la fin du spectacle pour nous remercier de notre investissement et notre professionnalisme sur scène.

Remarqué aussi par la prof d'harmonie du cfmi, qui a aussi eu un poste au cnsm de paris, m'ayant remis en place en me disant que j'avais "des facilités en composition malgré mon caractère de cochon" (je suis autodidacte en compo et arrangement d'orchestre)

Remarqué aussi par les artistes qui nous avait fait écrire des chansons (je me suis aperçu à ce moment là que c'étais vraiment ce que j'aimais faire, à 26 ans il était temps mais déjà trop tard).

Je pense pouvoir dire que je fais partie des gens qui ont de la diversité. malgré tout:

mes collègues me considèrent comme un "sous prof" vu que j'ai un diplôme "d'éveil" (dumi)
je n'ai pas de travail à temps plein malgré mes efforts et mon sérieux dans le travail depuis 14 ans.
je ne suis pas assez pris au sérieux dans ma démarche de devenir un vrai musicien de scène.


Alors je crois pouvoir dire mon cher youtou, comme Globule, que ton constat est un peu facile concernant la diversité. Tu oublies une chose essentielle: dans la société actuelle, si tu ne sais pas marcher sur la gueule de ton voisin pour prendre un place de force, tu ne trouves pas de boulot, c'est aussi simple que ça, et ce malgré tes compétences. Des gens dans mon cas, j'en connais plein. je ne dis pas tout cela pour me faire plaindre, je ne veux ni pitié ni condescendance à mon égard, mais que tu comprennes bien que c'est un tout petit peu plus complexe que cela.

Je finirais aussi par dire que ce n'est pas une question d'intelligence, vu que j'ai découvert il y a deux ans pour couronner le tout un problème de plus: je suis Hp, ce qui m'a permis de comprendre pourquoi depuis 40 ans je me sentais différent des autres gens et "exclu".

Quoi qu'il en soit: respect à vous deux.


[ Dernière édition du message le 28/02/2016 à 13:44:33 ]