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Lukaskran
Spéciale...
Publié le 25/11/11 à 14:40Nous avons ici une Kramer DMZ 4000, modèle 2, issue d'une série fabriquée entre 1979 et 1980 aux USA.
Corps tout érable verni, d'une essence de bois magnifique, d'ailleurs... On voit rarement ça aujourd'hui pour le même prix. Mécaniques Schaller (das ist gut, même si elles sont un peu vieilles), électronique et chevalet d'origine (type Precision, pas top. Bientôt changé par un Schaller Roller Bridge), donc Kramer (à part pour l'entrée jack qui a été changée quand je l'ai rachetée, elle avait été malmenée).
On en arrive au manche, la marque de fabrique de Kramer. On a donc un triple alliage: érable et aluminium pour le manche lui-même, graphite pour la touche. Il faut avoir ça dans les...…
Corps tout érable verni, d'une essence de bois magnifique, d'ailleurs... On voit rarement ça aujourd'hui pour le même prix. Mécaniques Schaller (das ist gut, même si elles sont un peu vieilles), électronique et chevalet d'origine (type Precision, pas top. Bientôt changé par un Schaller Roller Bridge), donc Kramer (à part pour l'entrée jack qui a été changée quand je l'ai rachetée, elle avait été malmenée).
On en arrive au manche, la marque de fabrique de Kramer. On a donc un triple alliage: érable et aluminium pour le manche lui-même, graphite pour la touche. Il faut avoir ça dans les...…
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Nous avons ici une Kramer DMZ 4000, modèle 2, issue d'une série fabriquée entre 1979 et 1980 aux USA.
Corps tout érable verni, d'une essence de bois magnifique, d'ailleurs... On voit rarement ça aujourd'hui pour le même prix. Mécaniques Schaller (das ist gut, même si elles sont un peu vieilles), électronique et chevalet d'origine (type Precision, pas top. Bientôt changé par un Schaller Roller Bridge), donc Kramer (à part pour l'entrée jack qui a été changée quand je l'ai rachetée, elle avait été malmenée).
On en arrive au manche, la marque de fabrique de Kramer. On a donc un triple alliage: érable et aluminium pour le manche lui-même, graphite pour la touche. Il faut avoir ça dans les mains pour se faire son idée, c’est particulier.
C'est à double tranchant quand on achète un tel alliage d'occasion, parce que selon ce que la basse a vécu, le manche peut être définitivement vrillé, creusé, déformé... C'est d'autant plus important qu'il n'y pas de mécanique de réglage du manche... L'omniprésent aluminium fait office de truss rod. La seule manière de redresser un manche de manière 'officielle' est de l'envoyer aux USA à Kramer, ils ont gardé un appareil d'époque pour le retordre et le ramener à son réglage d'origine. Je crois que ça va devoir attendre! Dans mon cas, le manche est pas mal creusé, mais l'incidence sur le jeu reste tolérable (et, selon le luthier, rien d'irrattrapable avec une planimétrie).
C'est une basse avec une frette zéro, plutôt short scale, ça change des plus modernes... 20 frettes quelque peu élimées, mais bon, si elles n'ont pas été changées depuis sa fabrication, je ne vais pas me plaindre, ça sonne encore très bien
Pour l’électronique, on a le b.a.-ba: volume et tone (tous deux d'une finesse impressionnante). Un micro Dimarzio Dual Coil type Precision, avec un switch actif/passif et un sélecteur pour les modes parallèle/série/?.
Edit: Avec le Roller Bridge de Schaller, ça envoie une dose de pêche et de sustain en plus... Sans parler du confort. En tous points excellent, notamment dans les palm mutes. Un excellent investissement.
UTILISATION
Le manche est de toute beauté (selon moi, bien sûr) malgré la déformation due au temps. C'est ce qui m'a scotché la première fois que j'y ai touché: il faut de la force mais c'est agréable, tout se passe bien, sans friser (vu la hauteur des cordes, un peu normal). La transmission du son est atypique, le sustain et le niveau de sortie sont là pour en attester.
Le poids est relativement important, autour des cinq kilos. Le manche est certes assez lourd, mais si on ne joue pas en-dessous du bassin (ou comme Fieldy), la position est plutôt naturelle. Pensez tout de même à une bonne sangle pour éviter que ça pique du nez. Assis, aucun souci.
L'accès aux frettes est assez facile partout, avec un petit bémol: les cordes ont sont assez écartées (et assez hautes, comme mentionné précédemment), du coup attention aux frettages qui mettraient la Mi ou la Sol dehors une fois dans les aigus! Ça devrait aller un peu mieux avec le Roller Bridge de Schaller.
Question potards, on trouve ses marques de base très vite, mais il y a aussi pas mal de finesse à exploiter dans les combinaisons tone/micros, et même au niveau du volume.
Edit: Le Roller Bridge n'a pas changé l'espacement de manière radicale, mais c'est un peu mieux. J'ai surtout appris à m'appliquer dans mes doigtés
SONORITÉS
Le son est vraiment puissant. Le switch actif/passif servirait plutôt à faire overdriver votre ampli, vu le niveau de sortie déjà monstrueux en passif. C'est plutôt grave globalement, mais avec une sacrée patate, j'en déduirais une bosse dans les mid-low inférieurs. La position parallèle du deuxième switch renforce encore le niveau de sortie dans les basses, les autres sont plus efficaces pour rajouter un peu de claquant à tout ça.
Tone entre 0 et 5, on a limite de quoi faire du dub, jusqu'à un très joli son pop-rock, notamment au médiator. Tone entre 5 et 10, ça va d'un beau grain soul/blues à un son plus funk/rock aux doigts (au médiator, il y a de quoi balancer de l'indus/metal).
J'ai testé cette basse pour la première fois sur le Little Mark III, avec un 1x15, il me semble. Ça avait énormément de coffre. Je joue actuellement avec un petit Laney 2x10, pas mal d'effets en général (fuzz et autres distos), ça décolle déjà le papier peint, donc je n'ose imaginer sur une config plus fournie...
Petit désavantage à autant de pêche et à cette petite bosse dans les mid-low (non réglable car pas d'EQ active): une fâcheuse tendance à balancer trop de signal dans tout ce qui est pédale analogique, l'effet perd donc de son efficacité, et si on règle le préamp de la pédale pour éviter que ça ne bugue (comme on peut le faire sur la Micro-Synth d'EHX, par exemple), on se retrouve avec un signal riquiqui une fois l'effet enclenché... Peut-être qu'un compresseur en début de chaîne remédierait au problème.
AVIS GLOBAL
Edit: Après plusieurs mois d'utilisation, notamment en rock et ses dérivés, c'est définitivement une très bonne basse. Un peu bourrine, certes, mais c'est parce que je le veux bien...
Comparé aux autres basses que j'ai pu tester et/ou que je possède, je dirais que c'est son côté atypique qui m'a interpelé. Atypique en look, en fabrication, et en son... Si je devais établir des ressemblances, je dirais que ce dont elle se rapproche le plus serait une Precision des années 80-90, avec une petite touche plus moderne dans sa puissance et sa couleur tout de même (aluminium oblige).
Le son n'est pas trop typé non plus malgré les matériaux de construction, ni trop vintage malgré l'époque, bref, on a un beau compromis. De plus, le fait que ce soit une short scale permet d'avoir un tirant bien fort (et le son qui va avec), avis aux amateurs comme moi!
Ce que j'aime le plus: c'est une basse robuste mais élégante, simple à aborder mais plutôt riche à creuser, typée par son mix moderne/vintage mais pas limitée à ça pour autant.
Ce que j'aime le moins: le manque de réglages possibles. Si ce n'est pas votre style, passez votre chemin... Elle est également un peu lourde, et peut-être un peu trop pêchue (oui, ça peut être un défaut), mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime...
Corps tout érable verni, d'une essence de bois magnifique, d'ailleurs... On voit rarement ça aujourd'hui pour le même prix. Mécaniques Schaller (das ist gut, même si elles sont un peu vieilles), électronique et chevalet d'origine (type Precision, pas top. Bientôt changé par un Schaller Roller Bridge), donc Kramer (à part pour l'entrée jack qui a été changée quand je l'ai rachetée, elle avait été malmenée).
On en arrive au manche, la marque de fabrique de Kramer. On a donc un triple alliage: érable et aluminium pour le manche lui-même, graphite pour la touche. Il faut avoir ça dans les mains pour se faire son idée, c’est particulier.
C'est à double tranchant quand on achète un tel alliage d'occasion, parce que selon ce que la basse a vécu, le manche peut être définitivement vrillé, creusé, déformé... C'est d'autant plus important qu'il n'y pas de mécanique de réglage du manche... L'omniprésent aluminium fait office de truss rod. La seule manière de redresser un manche de manière 'officielle' est de l'envoyer aux USA à Kramer, ils ont gardé un appareil d'époque pour le retordre et le ramener à son réglage d'origine. Je crois que ça va devoir attendre! Dans mon cas, le manche est pas mal creusé, mais l'incidence sur le jeu reste tolérable (et, selon le luthier, rien d'irrattrapable avec une planimétrie).
C'est une basse avec une frette zéro, plutôt short scale, ça change des plus modernes... 20 frettes quelque peu élimées, mais bon, si elles n'ont pas été changées depuis sa fabrication, je ne vais pas me plaindre, ça sonne encore très bien
Pour l’électronique, on a le b.a.-ba: volume et tone (tous deux d'une finesse impressionnante). Un micro Dimarzio Dual Coil type Precision, avec un switch actif/passif et un sélecteur pour les modes parallèle/série/?.
Edit: Avec le Roller Bridge de Schaller, ça envoie une dose de pêche et de sustain en plus... Sans parler du confort. En tous points excellent, notamment dans les palm mutes. Un excellent investissement.
UTILISATION
Le manche est de toute beauté (selon moi, bien sûr) malgré la déformation due au temps. C'est ce qui m'a scotché la première fois que j'y ai touché: il faut de la force mais c'est agréable, tout se passe bien, sans friser (vu la hauteur des cordes, un peu normal). La transmission du son est atypique, le sustain et le niveau de sortie sont là pour en attester.
Le poids est relativement important, autour des cinq kilos. Le manche est certes assez lourd, mais si on ne joue pas en-dessous du bassin (ou comme Fieldy), la position est plutôt naturelle. Pensez tout de même à une bonne sangle pour éviter que ça pique du nez. Assis, aucun souci.
L'accès aux frettes est assez facile partout, avec un petit bémol: les cordes ont sont assez écartées (et assez hautes, comme mentionné précédemment), du coup attention aux frettages qui mettraient la Mi ou la Sol dehors une fois dans les aigus! Ça devrait aller un peu mieux avec le Roller Bridge de Schaller.
Question potards, on trouve ses marques de base très vite, mais il y a aussi pas mal de finesse à exploiter dans les combinaisons tone/micros, et même au niveau du volume.
Edit: Le Roller Bridge n'a pas changé l'espacement de manière radicale, mais c'est un peu mieux. J'ai surtout appris à m'appliquer dans mes doigtés
SONORITÉS
Le son est vraiment puissant. Le switch actif/passif servirait plutôt à faire overdriver votre ampli, vu le niveau de sortie déjà monstrueux en passif. C'est plutôt grave globalement, mais avec une sacrée patate, j'en déduirais une bosse dans les mid-low inférieurs. La position parallèle du deuxième switch renforce encore le niveau de sortie dans les basses, les autres sont plus efficaces pour rajouter un peu de claquant à tout ça.
Tone entre 0 et 5, on a limite de quoi faire du dub, jusqu'à un très joli son pop-rock, notamment au médiator. Tone entre 5 et 10, ça va d'un beau grain soul/blues à un son plus funk/rock aux doigts (au médiator, il y a de quoi balancer de l'indus/metal).
J'ai testé cette basse pour la première fois sur le Little Mark III, avec un 1x15, il me semble. Ça avait énormément de coffre. Je joue actuellement avec un petit Laney 2x10, pas mal d'effets en général (fuzz et autres distos), ça décolle déjà le papier peint, donc je n'ose imaginer sur une config plus fournie...
Petit désavantage à autant de pêche et à cette petite bosse dans les mid-low (non réglable car pas d'EQ active): une fâcheuse tendance à balancer trop de signal dans tout ce qui est pédale analogique, l'effet perd donc de son efficacité, et si on règle le préamp de la pédale pour éviter que ça ne bugue (comme on peut le faire sur la Micro-Synth d'EHX, par exemple), on se retrouve avec un signal riquiqui une fois l'effet enclenché... Peut-être qu'un compresseur en début de chaîne remédierait au problème.
AVIS GLOBAL
Edit: Après plusieurs mois d'utilisation, notamment en rock et ses dérivés, c'est définitivement une très bonne basse. Un peu bourrine, certes, mais c'est parce que je le veux bien...
Comparé aux autres basses que j'ai pu tester et/ou que je possède, je dirais que c'est son côté atypique qui m'a interpelé. Atypique en look, en fabrication, et en son... Si je devais établir des ressemblances, je dirais que ce dont elle se rapproche le plus serait une Precision des années 80-90, avec une petite touche plus moderne dans sa puissance et sa couleur tout de même (aluminium oblige).
Le son n'est pas trop typé non plus malgré les matériaux de construction, ni trop vintage malgré l'époque, bref, on a un beau compromis. De plus, le fait que ce soit une short scale permet d'avoir un tirant bien fort (et le son qui va avec), avis aux amateurs comme moi!
Ce que j'aime le plus: c'est une basse robuste mais élégante, simple à aborder mais plutôt riche à creuser, typée par son mix moderne/vintage mais pas limitée à ça pour autant.
Ce que j'aime le moins: le manque de réglages possibles. Si ce n'est pas votre style, passez votre chemin... Elle est également un peu lourde, et peut-être un peu trop pêchue (oui, ça peut être un défaut), mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime...
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Fiche technique
- Fabricant : Kramer
- Modèle : DMZ 4000
- Catégorie : Basses électriques 4 cordes
- Fiche créée le : 21/10/2007
Nous n'avons pas de fiche technique sur ce produit
mais votre aide est la bienvenue
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Autres catégories dans Basses électriques
Autres dénominations : dmz 4000, dmz4000, dmz 40 00, dmz40 00